Thierry_2 a écrit:Quand on réfléchit, la perception de ce qu'est une agression sexuelle est différente entre les hommes et les femmes.
Pouffy a écrit:Thierry_2 a écrit:Quand on réfléchit, la perception de ce qu'est une agression sexuelle est différente entre les hommes et les femmes.
Non.
Pouffy a écrit:Thierry_2 a écrit:Quand on réfléchit, la perception de ce qu'est une agression sexuelle est différente entre les hommes et les femmes.
Non.
Thierry_2 a écrit:Pouffy a écrit:Thierry_2 a écrit:Quand on réfléchit, la perception de ce qu'est une agression sexuelle est différente entre les hommes et les femmes.
Non.
non ?
pourtant, c'est fou le nombre de femmes qui dénoncent des aggressions sexuelles qui sont perçues comme des rapports sexuels consentis par les mis en cause. Et la justice tranche quand même très souvent pour celui qui dit que ça ne peut pas être un viol parce que lui était d'accord.
et je suis prêt à croire que, dans leur tête, les mis en cause sont sincèrement persuadés de ne rien avoir fait de mal. On pourrait parler de violeurs de bonne foi, ou de violeurs involontaires. Il y a un flou qui est exploité sur le consentement.
le consentement, ce n'est pas automatique, ce n'est pas tacitement reconductible, ce n'est pas cumulatif. oui il y à 5 minutes, ce n'est pas oui maintenant. Oui pour une tasse de thé, ce n'est pas automatiquement oui pour une soupe aux choux.
ça paraît évident ? oui. Mais dans les faits, les contre-exemples sont légions.
ça ne change rien pour la victime. Elle l'a dans le cul de toute façon. Et elle passe pour une mal baisée, ce qu'elle est littéralement. On se tape bien les côtes sur la blague, mais un viol, c'est être mal baisée. La boucle est bouclée.
et ça donne bonne conscience aux aggresseurs.
Mirdhynn a écrit:J'ai souvenir d'avoir entendu aux infos ce qu'avait mis en place un campus américain pour gérer le consentement (ou non)
Ils ont fait une appli. Les deux "partenaires" devaient valider leur consentement sur cette appli
Alors on est loin du romantisme, ça n'empêche pas forcément les viols mais au moins les choses étaient claires et une personne subissant une agression sexuelle pouvait aller devant la justice en disant: je n'ai rien validé
pabelbaba a écrit:Thierry_2 a écrit:Pouffy a écrit:Thierry_2 a écrit:Quand on réfléchit, la perception de ce qu'est une agression sexuelle est différente entre les hommes et les femmes.
Non.
non ?
pourtant, c'est fou le nombre de femmes qui dénoncent des aggressions sexuelles qui sont perçues comme des rapports sexuels consentis par les mis en cause. Et la justice tranche quand même très souvent pour celui qui dit que ça ne peut pas être un viol parce que lui était d'accord.
et je suis prêt à croire que, dans leur tête, les mis en cause sont sincèrement persuadés de ne rien avoir fait de mal. On pourrait parler de violeurs de bonne foi, ou de violeurs involontaires. Il y a un flou qui est exploité sur le consentement.
le consentement, ce n'est pas automatique, ce n'est pas tacitement reconductible, ce n'est pas cumulatif. oui il y à 5 minutes, ce n'est pas oui maintenant. Oui pour une tasse de thé, ce n'est pas automatiquement oui pour une soupe aux choux.
ça paraît évident ? oui. Mais dans les faits, les contre-exemples sont légions.
ça ne change rien pour la victime. Elle l'a dans le cul de toute façon. Et elle passe pour une mal baisée, ce qu'elle est littéralement. On se tape bien les côtes sur la blague, mais un viol, c'est être mal baisée. La boucle est bouclée.
et ça donne bonne conscience aux aggresseurs.
C'est le cas des agresseurs en général, que ce soit sexuel ou non.
euh... si vous le dites a écrit:Pouffy a écrit:Thierry_2 a écrit:Quand on réfléchit, la perception de ce qu'est une agression sexuelle est différente entre les hommes et les femmes.
Non.
Que tu aies raison ou pas à propos de la perception différenciée de ce qu'est ou pas une agression sexuelle, ce qui personnellement me parait clair c'est que la perception de la gravité et des conséquences d'une agression sexuelle me parait très largement minimisée par de nombreux hommes (par désintérêt, par ignorance, parce que ça les arrange bien,...) et par la société en général.
pabelbaba a écrit:Thierry_2 a écrit:Pouffy a écrit:Thierry_2 a écrit:Quand on réfléchit, la perception de ce qu'est une agression sexuelle est différente entre les hommes et les femmes.
Non.
non ?
pourtant, c'est fou le nombre de femmes qui dénoncent des aggressions sexuelles qui sont perçues comme des rapports sexuels consentis par les mis en cause. Et la justice tranche quand même très souvent pour celui qui dit que ça ne peut pas être un viol parce que lui était d'accord.
et je suis prêt à croire que, dans leur tête, les mis en cause sont sincèrement persuadés de ne rien avoir fait de mal. On pourrait parler de violeurs de bonne foi, ou de violeurs involontaires. Il y a un flou qui est exploité sur le consentement.
le consentement, ce n'est pas automatique, ce n'est pas tacitement reconductible, ce n'est pas cumulatif. oui il y à 5 minutes, ce n'est pas oui maintenant. Oui pour une tasse de thé, ce n'est pas automatiquement oui pour une soupe aux choux.
ça paraît évident ? oui. Mais dans les faits, les contre-exemples sont légions.
ça ne change rien pour la victime. Elle l'a dans le cul de toute façon. Et elle passe pour une mal baisée, ce qu'elle est littéralement. On se tape bien les côtes sur la blague, mais un viol, c'est être mal baisée. La boucle est bouclée.
et ça donne bonne conscience aux aggresseurs.
C'est le cas des agresseurs en général, que ce soit sexuel ou non.
Thierry_2 a écrit:Mirdhynn a écrit:J'ai souvenir d'avoir entendu aux infos ce qu'avait mis en place un campus américain pour gérer le consentement (ou non)
Ils ont fait une appli. Les deux "partenaires" devaient valider leur consentement sur cette appli
Alors on est loin du romantisme, ça n'empêche pas forcément les viols mais au moins les choses étaient claires et une personne subissant une agression sexuelle pouvait aller devant la justice en disant: je n'ai rien validé
c'est stupide et dangereux. Cela dénote une méconnaissance totale de ce qu'est le consentement.
d'abord, comment prouver que la "validation" n'a pas été obtenue sous contrainte ?
et ensuite, cela suppose que le consentement serait définitif et total.
c'est complètement faux.
à tout moment, un partenaire a le droit de changer d'avis. mais parce qu'il ou elle aurait tiqué une checkbox, ce droit lui serait retiré ?
une part non négligeable d'aggressions sexuelles commencent par une relation librement consentie, mais lorsque l'un des partenaire veut y mettre un terme, parce qu'elle en a le droit, l'autre refuse ou, plus confortablemnt, refuse d'entendre, et, comme on dit pudiquement, le rapport dérape. Il était pourtant librement consenti au départ mais se transforme en aggression. C'est difficile à démontrer, puisque le consentement était présent au début. C'est quand, par égoïsme, par hypocrise, l'un est aveuglé par sa propre satisfaction sexuelle, sans plus prendre en compte le consentement de son/sa partenaire.
c'est un travail profond à faire sur les mentalités, à tous les niveaux. Et il peine à se mettre en place.
Thierry_2 a écrit:une part non négligeable d'aggressions sexuelles commencent par une relation librement consentie, mais lorsque l'un des partenaire veut y mettre un terme, parce qu'elle en a le droit, l'autre refuse ou, plus confortablemnt, refuse d'entendre, et, comme on dit pudiquement, le rapport dérape. Il était pourtant librement consenti au départ mais se transforme en aggression. C'est difficile à démontrer, puisque le consentement était présent au début. C'est quand, par égoïsme, par hypocrise, l'un est aveuglé par sa propre satisfaction sexuelle, sans plus prendre en compte le consentement de son/sa partenaire.
c'est un travail profond à faire sur les mentalités, à tous les niveaux. Et il peine à se mettre en place.
Thierry_2 a écrit:beaucoup d'agresseurs sexuels ne s'en rendent pas compte. D'ailleurs, ils ne sont pas agresseurs sexuels. Pas eux, ce ne sont pas des monstres. c'est une erreur (de l'autre), un mensonge, une attaque à son honneur.
Thierry_2 a écrit:pabelbaba a écrit:C'est le cas des agresseurs en général, que ce soit sexuel ou non.
j'ai braqué une banque sans m'en rendre compte ?
je savais pas que voler une voirture, c'est mal ?
j'ignorais que donner un emploi fictif à) mon épouse et à mes enfants, payés par l'état, était interdit ? (mauvais exemple)
je l'ai frappé, mais en toute camaraderie, je savais pas que ça faisais mal ?
un aggresseur peut se trouver des excuses, mentir, baratiner, mais il a conscience de "mal faire". Il s'en fout peut-être. c'est un autre débat.
beaucoup d'aggresseurs sexuels ne s'en rendent pas compte. D'ailleurs, ils ne sont pas aggresseurs sexuels. Pas eux, ce ne sont pas des monstres. c'est une erreur (de l'autre), un mensonge, une attaque à son honneur.
Pouffy a écrit:euh... si vous le dites a écrit:Pouffy a écrit:Thierry_2 a écrit:Quand on réfléchit, la perception de ce qu'est une agression sexuelle est différente entre les hommes et les femmes.
Non.
Que tu aies raison ou pas à propos de la perception différenciée de ce qu'est ou pas une agression sexuelle, ce qui personnellement me parait clair c'est que la perception de la gravité et des conséquences d'une agression sexuelle me parait très largement minimisée par de nombreux hommes (par désintérêt, par ignorance, parce que ça les arrange bien,...) et par la société en général.
Pour moi l'agresseur est parfaitement conscient des ses actes donc il n'y a pas d'écart de perception. Il s'autorise à agresser en s'appuyant sur un système qu'il connaît laxiste et déficient.
Pour moi le "je ne pensais pas que", n'est que pure mauvaise foi.
pabelbaba a écrit:Je parle d’agresseur, de quelqu'un qui va au contact d'une personne pour chercher la bagarre. Un voleur ou autre cela n'a rien à voir. Sache que pour la plupart, ils n'en sont pas et que la victime l'a cherché ou est la cause du problème.
Thierry_2 a écrit:les comportements toxiques sont valorisés, protégés au titre d'une certaine tradition
Pouffy a écrit:Thierry_2 a écrit:beaucoup d'agresseurs sexuels ne s'en rendent pas compte. D'ailleurs, ils ne sont pas agresseurs sexuels. Pas eux, ce ne sont pas des monstres. c'est une erreur (de l'autre), un mensonge, une attaque à son honneur.
Je dois être naïf mais ça me dépasse.
Pouffy a écrit:Thierry_2 a écrit:les comportements toxiques sont valorisés, protégés au titre d'une certaine tradition
Et d'un certain pouvoir
euh... si vous le dites a écrit:Pouffy a écrit:Thierry_2 a écrit:beaucoup d'agresseurs sexuels ne s'en rendent pas compte. D'ailleurs, ils ne sont pas agresseurs sexuels. Pas eux, ce ne sont pas des monstres. c'est une erreur (de l'autre), un mensonge, une attaque à son honneur.
Je dois être naïf mais ça me dépasse.
Je pense que, comme je l'écrivais plus haut, c'est en partie dû au fait que la gravité et les conséquences des agressions sexuelles sur les victimes ont été et continuent à être largement minimisées chez beaucoup d'hommes et dans la société en général.
Il était question plus haut de relations sexuelles dans un premier temps consenties mais qui dérapent, c'est typiquement le cas de figure où de nombreux agresseurs ne vont pas mesurer la gravité et les conséquences de leur acte, sous couvert d'un "bah, ça va hein, faites pas chier, c'est pas grave, elle s'en remettra" et sous couvert aussi d'une mansuétude de la société par rapport à de telles situations.
Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 0 invités