BDGest a écrit:Et de toute façon le problème n'est pas là. Sachant que la proportion d'emmerdeurs et de sales cons est la même quel que soit l'endroit où tu vis, l'inconvénient de la campagne, c'est que tout le monde te connait. En ville, tu es un minimum protégé par l'anonymat. D'ailleurs, c'est pas la campagne le problème, c'est le village ... avec sa horde de petites fouines qui scrutent, examinent, décortiquent tout ce que tu fais. Les même que ces charmants voisins vigilants je suppose.
BDGest a écrit:D'ailleurs, c'est pas la campagne le problème, c'est le village ... avec sa horde de petites fouines qui scrutent, examinent, décortiquent tout ce que tu fais.
mistercoyote a écrit:Y'avait aussi moins de vol, là dans les villages c'est assez impressionant, forcément ça engendre de la parano.
Après vous tombez dans la généralité, je suis dans un village de 600 personnes, y'a évidement la petite vieille qui sait tout mais t'as aussi le voisin qui va te dépanner, celui qui récupère le colis de BD livré par le facteur et ceux qui se bougent pour faire vivre le village.
Le Tapir a écrit:mistercoyote a écrit:Y'avait aussi moins de vol, là dans les villages c'est assez impressionant, forcément ça engendre de la parano.
Après vous tombez dans la généralité, je suis dans un village de 600 personnes, y'a évidement la petite vieille qui sait tout mais t'as aussi le voisin qui va te dépanner, celui qui récupère le colis de BD livré par le facteur et ceux qui se bougent pour faire vivre le village.
Tu n'as pas tort. Il faut avoir du bol avec ses voisins. C'est tout. Il y a moins de monde mais les riverains ont davantage d'importance...
BDGest a écrit:LeJoker a écrit:Et il y a des champs partout. Avec des piquets et des fils électriques. Des bottes de paille. Des tracteurs aussi..
Et ?
3 fils dans les champs ça veut dire qu'il y a beaucoup d'agriculteurs ?
Je prend l'exemple du village où j'habite, d'environ 900 habitants, entouré de champs, de vaches, de cultures.
3 agriculteurs.
Voilà.
On se demande qui sont les 897 autres ....
BDGest a écrit:Le Tapir a écrit:mistercoyote a écrit:Y'avait aussi moins de vol, là dans les villages c'est assez impressionant, forcément ça engendre de la parano.
Après vous tombez dans la généralité, je suis dans un village de 600 personnes, y'a évidement la petite vieille qui sait tout mais t'as aussi le voisin qui va te dépanner, celui qui récupère le colis de BD livré par le facteur et ceux qui se bougent pour faire vivre le village.
Tu n'as pas tort. Il faut avoir du bol avec ses voisins. C'est tout. Il y a moins de monde mais les riverains ont davantage d'importance...
C'est exactement ça. Et quand tu tombes mal et ben c'est l'enfer, et tu n'as pas d'autre choix que de te barrer. L'éloge de la fuite. Pas d'autre solution.
LeJoker a écrit:Un mec de la ville.
anguss a écrit:Marre de lire "Johnny nous a quitté" avec quitté sans "s"
johnkalak a écrit:anguss a écrit:Marre de lire "Johnny nous a quitté" avec quitté sans "s"
Marre de lire Johnny
anguss a écrit:Fais gaffe, ton pseudo commence pareil...
Le Tapir a écrit:C'est ou Wonderland?
mistercoyote a écrit:Y'avait aussi moins de vol, là dans les villages c'est assez impressionant, forcément ça engendre de la parano.
LeJoker a écrit:Je ne sais pas dans quelle campagne vous vivez ou vous allez, mais moi, dans ma campagne bretonne, il y a des résidences mais aussi des agriculteurs et des exploitations. Et il y a des champs partout. Avec des piquets et des fils électriques. Des bottes de paille. Des tracteurs aussi. Des petits ruisseaux qui serpentent dans le creux des pentes. Des plantations de cannabis cachées. Et des chasseurs qui se permettent de nourrir les sangliers dans les bois qui ne leur appartiennent pas.
Thierry_2 a écrit:https://www.rtbf.be/info/regions/brabant-wallon/detail_expulsion-musclee-de-refugies-la-police-de-jodoigne-choquee-par-les-methodes-des-collegues-federaux?id=9781967
On est face à des personnes sans-papiers. Le gouvernement aime utiliser l'élément de langage "illégal", qui est abusif mais permet de justifier beaucoup de choses.
OK, il y a des lois.
OK, il y a une décision de quitter le territoire.
Mais comment justifier ce type de violence ?
Si c'était un cas isolé, on pourrait encore parler d'un incident.
Sauf que
http://www.lalibre.be/actu/belgique/deux-policiers-condamnes-pour-avoir-jete-un-illegal-comme-un-vulgaire-dechet-encombrant-5a132073cd707514e8d6bf6c
Sauf que les récits de refugiés qui se retrouvent dépouillés par des policiers de leurs chaussures, de leur téléphones, de leur sacs se multiplient. Les accusations de racket et les récits d'interpellation très musclée aussi.
OK, on peut penser ce qu'on veut. On peut être opposé à la présence de réfugiés. Mais si on se met à accepter ce genre de faits, on accepte que les abus policiers sont justifiées lorsqu'ils concernent des personnes sans-papiers, où met-on la ligne ?
Mais, bon, dans le même temps, le gouvernement collabore avec un état dont le président est recherché par le TPI pour génocide. Paraît que c'est pas grave parce que ça va mieux. Je me demande si la même mansuétude s'applique au justiciable normal...
Thierry_2 a écrit:tu parles de voleurs étrangers
je parle de personnes qui n'ont pas commis d'autre délit que d'être en séjour illégale (ce qui ne fait pas d'eux des personnes illégales, merveilleuse simplification qui aide la médecine à couler, comme disait Mary poppins). Le séjour illégal est un délit, en effet, mais cela ne justifie en rien de bafouer leurs droits élémentaires.
Je connais un candidat demandeur d'asile, qui n'est donc plus en séjour illégale le temps de la procédure, qui s'est fait arrêter et détenir "pour vérification" 6 fois en 2 mois. Il n'a pas obligation d'être en centre fermé et est hebergé par une famille. Il n'ose plus sortir.
Une détention de 24 heures est permise, le temps de la "vérification" (déja en 2017, ça laisse rêveur qu'il faille 24 heures pour une vérification adminstrative). Sauf qu'il a déjà été détenu sur des périodes de 5 jours et 7 jours, sans motif. Evidemment, il ne parle ni français, ni néerlandais, ni anglais et n'a pas envie de faire des vagues pour ne pas hypothéquer ses chances. C'est donc en totale impunité que des policiers violent les droits fondamentaux de personnes en Bbelgique. Mais comme elles sont "illégales", ce n'est pas grave. J'ai tendance à penser que c'est quand le curseur commence à bouger qu'il faut se sentir concerné, pas quand on se rend compte qu'on entre soi-même dans la zone rouge.
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