ju2959 a écrit:Les troubles dys ne sont pas tous reconnus en tant que tels. La dyscalculie fait débat mais pas la dyslexie ou la dyspraxie. Le diagnostic de ces troubles permet d'expliquer des difficultés et , associé à un test de QI, permet de choisir l'aide à apporter. Il faut savoir que nombre de dyslexiques sont plus intelligents que la moyenne et avec une aide exterieure ( un assistant de vie scolaire), ils peuvent enfin réussir à leur juste valeur. Parce qu'une copie de dyslexique est souvent illisible, incompréhensible donc le dys est très souvent en échec) D'où la nécessité du diagnostic qui permet de décider de la nécessité d'un accompagnement (il faut alors constituer un dossier MDPH).
Les enseignants peuvent aussi adapter les médias utilisés ( page aérée, mots bien espacés, arial ou times new roman mais pas de fantaisie, utilisation des couleurs...)
Pour les élèves dont le QI est inferieur à 70, un ordinateur leur est confié pour pouvoir écrire au lieu de le faire manuellement.
Il semblerait que les pesticides et les perturbateurs endocriniens soient l'une des causes principales de ces troubles comme l'autisme ou l'hyperactivité (la vraie, celle qui est médicalisée).
Il 'est pas rare que ces troubles soient liés.
Merci, c'est intéressant !

Je vais me faire l'avocat du diable mais ce qu'on constate, c'est que certains enfants/individus ont besoin de plus d'attention que d'autres, de plus d'aide, d'être mieux entourés.
Si je prends l'exemple du sport, si un éducateur accompagne un gamin à chaque séance, y'a fort à parier que ce gamin puisse faire la roue au bout de son cycle. Est-ce que l'on peut faire le parallèle avec ces "dys" classiques ? Un môme dysorthographique va devoir travailler davantage pour minimiser son trouble, pour que son écriture fonctionne mieux, pour être plus limpide. N'est-il pas tout simplement logique que sur un grand nombre d'individus, les particularités existent et tendent parfois à l'inégalité ? Pour moi on touche là aux limites de ce que peut proposer le système et j'ai la sensation qu'on demande à l'école de prendre en charge un trouble qui devrait être gérée par la famille ou en tout cas de façon privé.
Si un jour on se rend compte qu'un trouble de la mémoire est handicapant, on paiera un éducateur pour souffler les réponses à l'oreille de l'élève ? (je grossis le trait, je stabilote, tout ce que vous voulez, l'idée est là, mais exagérée).