Johnny Fletcher a écrit:.../... Dans ce cas pourquoi faire un album de Corto (à part espérer des ventes faites sur la réputation de la série)?
Il y a des personnages qui se prêtent à la reprise du fait de leur histoire : Spirou par exemple se justifie très bien puisque c'est un personnage qui est passé de "mains en mains". C'est un personnage qui se transmet entre dessinateurs. Mais je trouve que Corto ou Tintin sont bien trop marqués par leurs créateurs pour être prêtés aux uns et aux autres au risque de se perdre totalement .../...
Visiblement Vivès n'est pas de cet avis et il est intéressant qu'il ait eu l'idée de venir se frotter à Pratt, car si, à l'évidence, cela ne fait pas l’unanimité, cette expérience (comme dit ci-avant) lui a forcément apporté quelque chose qui pourrait le faire évoluer ultérieurement... ce dont le plus grand nombre se félicitera dans l'allégresse
Le processus est toujours le même, un auteur ne peut pas évoluer s'il n'est confronté qu'à lui-même, même Raphaël en son temps a regardé ce qu'avait fait Botticelli ou Giotto. Alors, à un degré bien moindre, Vivès peut bien aller voir du côté de Pratt