TILLIERTON a écrit:Savoir qu'il y a des choses qu'on ne relira jamais, c'est ce qui m'angoisse le plus et me fait limiter dorénavant mes achats , préférant piocher ça et là . Le plus incroyable c'est de découvrir qu'il y a des histoires dont on ne se rappelle pas la queue d'un ! (Alzheimer ?) comme si c'était une nouvelle lecture. 2000 BD, je trouve ça énooorme ! 33m2 tu dis ? c'est la taille de la pièce ou de l'appartement ?
Se pose la question de la nouveauté et de nouvelles formes graphiques d'expression plus moderne avec de nouveaux auteurs (je dirais ce qui est à la mode du moment). Là, je m'en tiens souvent à la BD d'investigation, journalistique, historique, politique, ou sociologique qui explore les réalités du moment et les problèmes de société. Quelques thrillers, ça j'aime !! et peu de séries mais parallèlement un tri sévère sur ce qu'on ne relira pas. (synonyme 1 achat = 1 vente)
Ouais, il y a pas mal d'albums dont j'ai peu de souvenirs. La geste des chevaliers dragons par exemple. Mis à part le premier tome, les suivants, c'est une fois lu, une fois oublié. Mais j'aurai arrêté d'acheter cette série depuis longtemps si elle ne plaisait pas à ma femme.
2000 BDs mais beaucoup de séries et dans tout ça, sans doute environ 500 mangas, dont plusieurs séries à plus de 50 volumes. J'aime bien le format feuilleton.
Ah oui et 33m², c'est la taille de l'appartement.
Morti a écrit:J'ai parfois l'impression à lire les témoignages ici que la façon de ranger les BD est totalement distinct du fait de gérer sa collection. il y a plein d'aspects qui entrent en ligne de compte : esthétique pour ceux qui veulent des rangement bien uniformes de couleurs par exemple (tri par collection), par dessinateur pour ceux qui se focalisent plus sur l'auteur que sur la série, par collection pour ceux qui aiment fouiller dans leur bibliothèque quand ils cherchent un tome bien précis, etc...
Par DL je n'arrive pas à y voir le sens ou l'utilité...
Et par scénariste, là je m'incline sachant qu'à part pour les grosses séries, j'ignore parfois totalement le nom du scénariste (parfois même du dessinateur d'ailleurs)...
L'important est que chacun fait comme il veut, c'est SON jouet et ça ne regarde personne...
J'ai fait l'expérience ce week-end. Un membre éminent du forum est passé chez moi m'emprunter quelques albums. j'avais fait la liste, ça m'a pris 5 grosses minutes sachant que pour certaines je devais déplacer mon escabeau pour y arriver...
Mon ordre purement alphabétique ME convient parfaitement et vu que ni ma femme ni moi n'avons d'allergie au classement visuellement disparate (je trouve même ça plus joli...), je ne vois aucune raison d'en changer.
Mais même dans ce classement, je dois faire des exceptions : les très petits formats, les très grands formats et les coffrets sont séparés. Là c'est un pur problème de place et d'organisation des étagères...comme quoi...
Moi non plus mais je connais suffisamment ma bibliothèque pour savoir à peu près où est rangé quoi. Et ça me force à connaitre les noms des auteurs. Ca me donne l'impression de respecter un peu plus leur travail.
Pour le reste, on est tous d'accord, le classement ultime n'existe pas.
D'ailleurs, l'idée du classement par date de parution du premier tome de la série/univers, ça permettait aussi d'avoir une bibliothèque où on a pas besoin de faire des migrations énormes tous les 3 mois
Chose qui, à mon avis, doit arriver souvent dans ton classement alpha.
Cooltrane a écrit:Je ne vois pas en quoi les bonnes séries des 00's vieiliraient plus mal que celles des décennies précédentes... La surprod des 15 dernières années n'ayant rien à voir avec la qualité des meilleures oeuvres de ces mêmes années.... Et même d'un pdv pécunier/vénal, les meilleures séries auront leur valeur, non??
Ah non, c'est sur que ça n'a rien à voir avec la qualité des oeuvres. Je parle d'un point de vue pécunier mais aussi de clientèle. Si personne ne cherche tel album, que tu le mettes à 10 ou 0€, il ne partira pas. Surtuot si, comme moi, tu n'as pas un entourage vraiment intéressé par la BD.
Les vieilles BDs bénéficient d'une concurrence moins importante à l'époque et donc du fait qu'elles ont eu plus de chances d'êtres relues et donc du fait qu'elles aient un effet madeleine de proust/indispensable nostalgie plus important par un plus grand nombre.