Combien possédez-vous de Bandes dessinées ?

[Horace G]

Message précédent :

Je te rassure, il y a plus de chance d'être ridicule avec un gros chiffre et le crier sur les toits qu'avec un petit et faire comme toi privilégier la qualité faute de moyen et de place.
.

Tu me rapelles une citation que j'ai apperçue il n'ya pas longtemps (prut-être bien même que quelqu'un sur le forum l'a mise en signature):

"C'est parce que la vitesse de la lumière est supérieure à celle du son que certains brillent avant d'avoir l'air con !! "

Pis sinon (et pour recentrer) j'ai franchi hier le cap des 1800 (avec Canoë Bay de Prugne et Ogier) !

[toine74]

Cher CROAA , tu es donc un collectionneur d'ouvrages de qualité. Ce qui t'importes, c'est d'accumuler les albums auxquels tu confères de la valeur de lecture. Bien. Cette démarche te fais , que tu le souhaites ou pas, l'heureux détenteur d'un certain nombre d'albums à la valeur certaine. Ne pas faire de ces deux réalités têtues des motivations premières est légitime car, à moins d'être maso, je n'imagine aucun d'entre nous entasser sans le plaisir espéré de la lecture ( il peut y avoir des exceptions, je te l'accorde, mais sur BDGEST? Le site des amoureux de la Bande Dessinée ? Peu de chance...)
En fait, quand tu dis " qu'il y en ait 100 ou 10000 m'importe peu", je suis sûr que tu fais le nécessaire pour qu'il y en ait le plus possible ( tiens revoilà les vilains chiffres). Et si par bonheur ta collection prends de la valeur ( tiens revoilà l'affreux pogngon)c'est un atout supplémentaire. Ne serait-ce que pour revendre une pièce cotée ( dont tu as la réedition) pour acquérir plus d'albums de qualité...

Tu insinues plus que tu argumentes.

Au delà de la pathologie du collectionneur, je pense qu'il y a aussi une dimension de passion dans le fait d'accumuler les albums. Suivre des tendances, voir l'évolution des genres, voir les modes venir et s'écraser, accompagner un artiste dans sa carrière... il y a bien plus que les chiffres nus ! Contrairement à ce que tu sembles dire dans tes derniers messages, tout le monde (enfin surtout moi dans le cas présent ) ne suit pas la valeur de ses albums dans l'optique de faire des plus-values. Je m'informe, je constate que cet album "cote" tant, voilà super je suis "riche", ça ne m'empêche pas de le relire et même de le prêter à un amis pour lui faire découvrir une bonne histoire.

Si je possède cent albums, mille ou plus, c'est plus de la faute du temps qui passe que la mienne. Tu ne vas reprocher à un majestueux chêne centenaire d'avoir trop de feuilles ou de continuer de grandir parce qu'il veut vendre plus de bois ? Tous mes livres (disques, photos, ...) font partie de moi, ont participé à mon existence à un niveau ou un autre.

[anguss]

Et puis on sait jamais.
Trop d'albums de qualité côtés et nous voilà imposables à l'ISF. Il y a beaucoup moins de risque avec les rééditions.

[Yoda33]

Les oeuvres d'art échappent à l'ISF ...
Les croutes, pas sur

[flocon]

Les croutes, pas sur

ACME ?

[Croaa]

Ne pas faire de ces deux réalités têtues des motivations premières est légitime car, à moins d'être maso, je n'imagine aucun d'entre nous entasser sans le plaisir espéré de la lecture ( il peut y avoir des exceptions, je te l'accorde, mais sur BDGEST? Le site des amoureux de la Bande Dessinée ? Peu de chance...)

Je pense en effet qu'une grande majorité des personnes ici présentes accorde une importance au plaisir de lecture. Seulement, nombreux sont ceux pour qui ce plaisir diminue si la BD n'est pas une EO ou si elle cote moin que sa voisine. Les différents sujets et interventions le prouvent, pour certains ce sont la forme, le contenant, la valeur (pécunière) qui prime sur la qualité de l'oeuvre en elle-même. De même pour certains, le plaisir est d'ammasser le maximum d'ouvrages pour le plaisir de posséder.
Attention, libre à chacun de collectionner comme ils le souhaitent et pour les raisons qu'ils souhaitent. Je réagissais seulement sur la définition de ce qui définissait un collectionneur selon toi et qui est à mon gôut fort réductrice.

En fait, quand tu dis " qu'il y en ait 100 ou 10000 m'importe peu", je suis sûr que tu fais le nécessaire pour qu'il y en ait le plus possible ( tiens revoilà les vilains chiffres).

Et bien non. Ma collection stagne, en nombre, depuis quelque temps car je me sépare de pas mal de titres achetés dans la précipitation ou, mes goûts évoluant, que je n'ai plus envie de relire. Seule la nostalgie m'empêche de me séparer (ou de ne pas pouvoir arrêter d'acheter des suites) de quelques séries qui ont marqué ma jeunesse et qui pourtant ne sont pas forcément de très bonne qualité. Et dans le même temps j'ai réduits mes achats (pas énormément, mais un peu tout de même).
Je ne fais absolument pas le nécessaire pour qu'il y en ait plus. Je ne calcule pas. Comme je pense avoir fini d'épurer (même si cela reviendra tôt ou tard) il est fort possible que le nombre recommence à augmenter, mais ma volonté n'est pas d'avoir la plus grosse collection de qualité mais seulement le plus important ratio du rapport Qualité/album. Un truc qui ne se mesure pas et dont je suis le seul à pouvoir évaluer le niveau. Un truc très prétentieux de ma part et qui ne peut-être qu'apprécié par moi seul.

Et si par bonheur ta collection prends de la valeur ( tiens revoilà l'affreux pogngon)c'est un atout supplémentaire. Ne serait-ce que pour revendre une pièce cotée ( dont tu as la réedition) pour acquérir plus d'albums de qualité...

Le principal intérêt d'une augmentation de la valeur (pécunière) de ma collection est la possibilité de tout revendre en cas de gros pépin financier.
Par contre il est vrai que lorsque je dois revendre un album et qu'il est coté, je fais comme tout le monde et j'essaye de le vendre au prix du marché et non pas en dessous. Récemment j'ai revendu des éditions cotées de vieux Tintin après avoir acquis les facs-similés. Pour moi le plaisir de lire un fac-similé est le même que celui de lire une édition cotéé si le contenu est le même, surtout lorsque l'état est meilleur.

[DIGNUS EST INTRARE]

Ce débat me rappelle étrangement le topic "Pourquoi faites vous une collection de BD ?"

[bicag]

3902 (BDs ... )... merci BDGest !

Quelqu'un connaitrait-il un moyen de pousser les murs pour rajouter des rayonnages ?

Quant au pourquoi d'une collection de BDs (outre mon plaisir personnel), c'est que j'adore voir la maison remplie de gosses avec des albums sur les genoux.
Essayez d'obtenir ça avec une collection de bagues de cigares ou boîtes de camembert.

[zourbi le grec]

3902 gosses !? Quelle vitalité !

[LEAUTAUD]

La dimension de passion que tu évoques , Faucon, n'est en rien contradictoire avec les chiffres nus de la collection. Tu as bien sûr raison d'écrire que tout le monde ne suit pas la valeur de ses albums dans l'optique de faire des plus-values , mais il faut être honnête ; le fait d'accumuler les albums te constitues de fait en détenteur de volumes quantifiables et de biens de valeur .Et tu ne peut nier que ces réalités te laissent indifférent . Cette masse s'impose d'elle-même et malgré toi, frêle roseau que tu étais, te voilà chêne centenaire .
Il te faut gérer le cubage !
En bref, ne soyons pas génés, nous les passionnés de la Bande Dessinée, d'être aussi des collectionneurs stricto sensu. C'est un statut honorable .

[toine74]

biens de valeur : ça m'amuse 10 secondes de voir que cet album cote tant, ensuite pfou je passe à du sérieux,
nombre de volumes : honnêtement, je ne sais pas combien de livres je possède, des fois plus quand j'en achète des fois moins quand j'en revends...

Je suis peut-être moins matérialiste que toi, apparemment tu voies tes biens en nombres et en valeur ; mes livres, pour moi, c'est plus des bons moments, des idées nouvelles ou des déceptions. Pour la gestion des stocks, ce n'est pas tant la place que ça prend que ce que ma femme en pense .

On peut tout à fait amasser sans aucune volonté de collection. Un collectionneur a un but bien précis et, normallement, suit une démarche très codifiée. Bon comme le dit Dignus, c'est un autre débat qui doit bien se retrouver quelque par dans le forum.

[DIGNUS EST INTRARE]

biens de valeur : ça m'amuse 10 secondes de voir que cet album cote tant, ensuite pfou je passe à du sérieux,
nombre de volumes : honnêtement, je ne sais pas combien de livres je possède, des fois plus quand j'en achète des fois moins quand j'en revends...

Je suis peut-être moins matérialiste que toi, apparemment tu voies tes biens en nombres et en valeur ; mes livres, pour moi, c'est plus des bons moments, des idées nouvelles ou des déceptions. Pour la gestion des stocks, ce n'est pas tant la place que ça prend que ce que ma femme en pense .

On peut tout à fait amasser sans aucune volonté de collection. Un collectionneur a un but bien précis et, normallement, suit une démarche très codifiée. Bon comme le dit Dignus, c'est un autre débat qui doit bien se retrouver quelque par dans le forum.

Toine, j'aime beaucoup ta philosophie que je rejoins à 100%.

Il y a effectivement eu un débat sur les motivations du collectionneur à cette adresse :

http://www.bdgest.com/forum/pourquoi-faites-vous-une-collection-de-bd-t3599.html

Ceci dit, rien n'empêche de continuer ici. En tout cas, n'étant pas modérateur, je ne me permettrai pas de faire la moindre remarque.

[Croaa]

La dimension de passion que tu évoques , Faucon, n'est en rien contradictoire avec les chiffres nus de la collection. Tu as bien sûr raison d'écrire que tout le monde ne suit pas la valeur de ses albums dans l'optique de faire des plus-values , mais il faut être honnête ; le fait d'accumuler les albums te constitues de fait en détenteur de volumes quantifiables et de biens de valeur .Et tu ne peut nier que ces réalités te laissent indifférent . Cette masse s'impose d'elle-même et malgré toi, frêle roseau que tu étais, te voilà chêne centenaire .
Il te faut gérer le cubage !
En bref, ne soyons pas génés, nous les passionnés de la Bande Dessinée, d'être aussi des collectionneurs stricto sensu. C'est un statut honorable .

Si on me proposait une BD qui m'intéresse, à qualité d'édition égale, à 5€ avec la certitude qu'elle n'a aucune chance de coter et la même BD à 10€ avec la certitude qu'elle vaudra 10 fois son prix dans 10 ans, je prendrais sans hésiter celle à 5€.
Il faut arrêter de penser que si la valeur importe pour toi, il en est automatiquement de même pour les autres.

[LEAUTAUD]

Non Croaa , la valeur n'importe pas pour moi, elle S'IMPOSE à moi , elle est un élément important dés lors que j'achète , que ce soit en librairie ou sur une brocante , sans parler de l'échange . Et c'est vrai de l'album neuf comme de l'album de collection .
Je n'affirme pas que tout les amateurs de Bandes Dessinée prennent aussi en compte la valeur, mais je l'affirme pour les collectionneurs.
Ma passion pour la Bande Dessinée n'a pas fait de moi un froid calculateur qui évalue seulement la marchandise . Je n'achète que ce qui me plaît , depuis 1976 ( gasp !) , mais passé le stade de l'accumulation primitive , il m'a fallu aussi me préoccuper de gérer ce stock , même si ce n'est en rien ma motivation principale ( ma recension chiffrée date de 1983 ! Et je l'avais faites pour souscrire une assurance, ce qui c'est d'ailleurs révélé impossible à l'époque)). Je ne me voile pas la face sur cette réalité triviale , il me faut faire avec . Mais ces préoccupations sont liées au statut de collectionneur . Si certains ne les partagent pas , ce sont des collectionneurs qui s'ignorent comme tels . Appelons les des amateurs , vocable noble s'il en fut .

[Croaa]

Non Croaa , la valeur n'importe pas pour moi, elle S'IMPOSE à moi , elle est un élément important dés lors que j'achète , que ce soit en librairie ou sur une brocante , sans parler de l'échange . Et c'est vrai de l'album neuf comme de l'album de collection .
Je n'affirme pas que tout les amateurs de Bandes Dessinée prennent aussi en compte la valeur, mais je l'affirme pour les collectionneurs.
.

Non. Je suis collectionneur et la valeur au sens ou tu l'entends, je m'en tape.
Donc affirme pour toi, mais pas pour les autres.
Si la valeur s'impose à toi, c'est que tu l'acceptes. D'ailleurs il est étrange de dire qu'elle importe peu mais qu'elle est importante. Contradiction bizarre...

[DIGNUS EST INTRARE]

Non Croaa , la valeur n'importe pas pour moi, elle S'IMPOSE à moi , elle est un élément important dés lors que j'achète , que ce soit en librairie ou sur une brocante , sans parler de l'échange . Et c'est vrai de l'album neuf comme de l'album de collection .
Je n'affirme pas que tout les amateurs de Bandes Dessinée prennent aussi en compte la valeur, mais je l'affirme pour les collectionneurs.
Ma passion pour la Bande Dessinée n'a pas fait de moi un froid calculateur qui évalue seulement la marchandise . Je n'achète que ce qui me plaît , depuis 1976 ( gasp !) , mais passé le stade de l'accumulation primitive , il m'a fallu aussi me préoccuper de gérer ce stock , même si ce n'est en rien ma motivation principale ( ma recension chiffrée date de 1983 ! Et je l'avais faites pour souscrire une assurance, ce qui c'est d'ailleurs révélé impossible à l'époque)). Je ne me voile pas la face sur cette réalité triviale , il me faut faire avec . Mais ces préoccupations sont liées au statut de collectionneur . Si certains ne les partagent pas , ce sont des collectionneurs qui s'ignorent comme tels . Appelons les des amateurs , vocable noble s'il en fut .

Nous revenons toujours au même point, c'est à dire à la définition précise du collectionneur.
Si je comprends ton analyse, les collectionneurs de BD prennent en compte leurs valeurs financières.
Je t'invite à regarder la définition du collectionneur dans tous les bons dictionnaires papiers et/ou informatiques, j"ai moi même cherché, je ne trouve pas cette notion mercantile et financière.
Nous parlons BD, mais penses-tu que le collectionneur de boîte de camembert le fait pour la valeur pécunière ? Nous parlons pourtant de collectionneur !

[LEAUTAUD]

Que je le veuille ou non, la valeur s'impose , pas de contradiction là-dedans . Je peux la nier , elle n'en restera pas moins un paramêtre constitutif de ma collection , même si c'est un peu honteux, pouah ! , faire coexister l'Art et l'argent , l'Esprit et la Matière , Tintin et Tartine Mariolle !
Dans le domaine de la possession ,on a tous deux casquettes, celle de Jekill et celle de Hyde : mais tu as raison, fourrons la gapette de Hyde dans notre poche et oublions-là ! L'arborer sur la tête , ça décoiffe trop notre sens élevé de la création graphique qui s'incarne bêtement dans des albums a cotes variables .

[LEAUTAUD]

TOUS les objets collectionnés ont une valeur de collection , même les boîtes de camemberts ! Je suis certain qu'il en existe une qui est recherchée comme le Soviet pour nous , avec une belle cote normande!
Une définition du bibliophile ( ce que nous sommes aussi ) précise que ce dernier recherche des livres rares et précieux : tout a un prix,
surtout pour le collectionneur.
Pour éviter toute confusion et ne pas me laisser tailler un costard de Rastapopoulos , je reprécise ici que cet approche financière n'est qu'un paramêtre parmi d'autres en matière de collection . Mais il nous colle au doigt comme le sparadrap du capitaine Haddock !

[cdmdu]

Ouais, enfin ton commentaire pseudo-néo-platonicien me paraît quand même très réducteur.

J'achète une BD parce qu'elle me plaît, parce qu'elle m'attire. Ensuite, je continue certaines séries et j'en suis déçu, mais je continue quand même. Pour d'autres séries, j'arrête tout simplement.
La seule valeur qu'à ma collection est celle que je lui porte:
-tel album dédicacé est pour moi le fruit d'une jolie rencontre. Tel autre, où la rencontre s'est mal passée, me donne envie de m'en défaire. Pour l'instant je le garde quand même.
-J'aime bien avoir les EO. A un moment je courais après les EO anciennes pour avoir LE truc rare (mais pas le truc cher), juste avoir toute une série en première édition, tous pareils. Maintenant, je suis content de pouvoir acheter une EO, mais sinon, tant pis. Et ce n'est pas pour la valeur pécunière qu'elle aura, mais juste parce que parfois dans les EO, il y a de petites coquilles qui seront corrigées après et parce qu'il y a parfois des bonus comme un joli cahier graphique, ou bien parce qu'il s'agit d'une BD que j'attendais vraiment, et la première qu'on puisse acheter est la 1ère édition!.

Ma collection est donc maintenant le fruit d'achats désirés. Non pas pour avoir un truc qui vaut quelque chose, mais pour avoir des livres qui me plaisent et qui m'évoquent quelque chose d'agréable, par leur dessin, leur scénario, le contexte où je les ai lus, etc.

Certains albums valent pour moi de l'or alors qu'ils ne valent pas un centime pour le commun des collectionneurs. Ma collection a donc une valeur sentimentale, qu'elle peut perdre à tout instant.

[LEAUTAUD]

J'ai bien aimé ton texte , CDMDU , et la belle phrase de conclusion .
l'aspect financier n'est jamais une préoccupation pour toi, ou CROAA, même passagèrement .Je crois à votre sincérité . Mais cette innocence me semble être une excéption dans notre milieu de collectionneurs de Bandes Dessinées . Quand je rêvais de trouver LA MARQUE JAUNE en édition originale avec les chaudes couleurs de l'imprimeur Van Cortenberg , je savais qu'il me faudrait débourser une belle somme , idem pour tant d'autres albums que j'ai longtemps cherché car à l'époque ( 1976) tout n'avait pas été réédité . Et d'emblée, le marché de l'ancien cartonnait ( depuis la librairie LE KIOSQUE de Jean Boullet en 1966 c'était déjà le cas) . Albums de collection et cotation allaient de paire , et ça n'a fait qu'empirer . Avoir pu constituer une collection sans passer par les affres de la cotation ( ou des prix élevés du neuf pour nombre d'albums) fait de vous des collectionneurs chanceux .
Je redis ici qu'au-delà de l'aspect financier de la constitution de ma collection , aspect qui s'imposait à moi , ma principale motivation était le plaisir de la lecture dans ses multiples formes évoquées par vous , les coups de coeur, les rencontres ( et aussi les contacts ultérieurs avec les auteurs , pour monter des expos , écrire des articles et des bouquins, etc...) J'ai connu toutes ces joies, mais ma collection avait partie liée avec le budget que je pouvais lui consacrer . Et en la considérant , avec ces points forts et ses manques, j'ai aussi présent à l'esprit sa valeur .

[LEAUTAUD]

Quand je parle de cotation en 1976 , il faut comprendre prix de ventes pratiqués par les libraires spécialisés de l'époque ( j'ai gardé leurs courriers ), ou les collectionneurs , car il n'existait pas encore d'argus . Un exemple: je recherchais CHLOROPHYLLE CONTRE LES RATS NOIRS , prix 400 frs ( ça me paraissait énorme !) .J'ai payé ce prix car je voulais ardemment relire cette magnifique histoire qui avait enchanté ma jeunesse.C'était le prix de mon plaisir .