En attendant la réponse de makidoo édit. Je te livre mon sentiment, qui fut mitigé en refermant la BD après lecture. J'ai rédigé mon laïus pendant que makidoo te répondait. Je n'ai pas relu le Mickey de Loisel, depuis l'achat du bouquin et sa lecture consécutive.Le Complot a écrit:makidoo a écrit:Heureusement que c’est le seul Mickey de cette collection que je n’ai pas aimé, pas besoin de réfléchir pour savoir si je vais acheter cette gogotterie
J'allais l'acheter, qu'est-ce qui t'a déplu ?
(un fan de Donjon ayant toujours une appréciation remarquable)
Loisel démarre bien son récit (on sent qu'il avait pu le peaufiner) et enchaîne correctement les péripéties en hommage essentiellement à Gottfredson et aux anciens, sur fond de crise économique. Mais sur la fin, dans les dernières pages, j'ai eu l'impression qu'il s'est trouvé contraint de boucler son histoire précipitamment, alors même qu'il éprouvait peut-être le besoin de souffler un peu. Certaines cases sont moins fouillées et surtout le scénario semble nettement moins inspiré que dans les trois premiers quarts du livre (ou peut-être les quatre cinquièmes, je ne saurais plus dire à quel moment on sent un relâchement).
Je mets en cause la contrainte du délai imparti, mais je peux me tromper.
Sans ce relâchement sur la fin, je n'hésiterais pas à jucher Café Zombo au sommet de la pyramide des Mickey vus par... même si je ne peux commenter les derniers (je me suis arrêté au Mickey Maltese de Cavazzano, les albums suivants ne m'ont pas séduits, en les feuilletant... Sauf peut être le second Kéramidas, si j'étais certain que Trondheim a rendu une copie excellente.)
Le second défaut de Café Zombo, on ne peut en faire le reproche à Loisel, concerne le format : compte tenu de la richesse de certaines cases, et en raison d'une mise en couleurs par moments trop foncée pour apprécier le graphisme détaillé, l'album aurait gagné à bénéficier de dimensions plus importantes, celles du Mickey Maltese, mais à l'italienne. Le texte dans les trois premiers quarts est dense, également, et à ce format, il faut une bonne vue pour lire sans forcer.
Malgré les défauts de l'album, j'aurais été preneur d'un grand format en bichromie comme Loisel le souhaitait au départ, mais dans les 35-40 balles max.
Pour 200 euros, j'estime que l'éditeur pourrait proposer un album signé ou alors un tirage en fac similé des planches.