Keorl a écrit:Il y a 84 albums concernés : https://www.bedetheque.com/search/album ... u+Long+Bec
À la limite je prendrais le temps de faire le tour à la main ...
Erik Arnoux a écrit:Keorl a écrit:Un tas de BD existantes se retrouvent orphelines d'éditeur et risquent donc d'arriver à épuisement définitif, sauf transmission de droits = grosse loterie...
C'est à dire ?
Sinon, plus généralement, publier 30 albums par mois pour une petite structure, c'est énorme, mais paradoxalement c'est aussi obligatoire pour faire tourner le système fou actuel et avancer avec une trésorerie qui doit s'équilibrer. Seulement chaque titre doit marcher parce que sinon, avec le coût des retours, impossible de tenir à moyen terme, sauf avec des fonds suffisants pour tenir...
Cooltrane a écrit:Erik Arnoux a écrit:Keorl a écrit:Un tas de BD existantes se retrouvent orphelines d'éditeur et risquent donc d'arriver à épuisement définitif, sauf transmission de droits = grosse loterie...
C'est à dire ?
Sinon, plus généralement, publier 30 albums par mois pour une petite structure, c'est énorme, mais paradoxalement c'est aussi obligatoire pour faire tourner le système fou actuel et avancer avec une trésorerie qui doit s'équilibrer. Seulement chaque titre doit marcher parce que sinon, avec le coût des retours, impossible de tenir à moyen terme, sauf avec des fonds suffisants pour tenir...
Pour Long Bec, on éserait plutôt à une 30-aine par an, non??
parce que 30 BD/mois, seuls Dargaud et Glénat doivent faire cela
Cooltrane a écrit:
celui-ci serait leur dernière publication, alors?
Bolt a écrit:C'était juste l'année dernière où une trentaine de titres ont été proposées, alors que ça tournait à 10-15 livres les années précédentes, à l'instar des autres indés bien en place, comme dit le signale Corbulon.
Je veux bien entendre que (...) Erik Arnoux dise que c'est plus compliqué que ça, mais sortir autant de titres avec le risque de retours était vraiment calculé ?
Erik Arnoux a écrit:Pour une reprise de série par un éditeur tiers, il faut savoir que ce n'est pas si facile que ça puisque c'est un petit peu le serpent qui se mord la queue: en schématisant, pour qu'un éditeur soit intéressé par une série, il faudrait a minima qu'elle ait un petit peu marché. Si elle n'a "pas marché", (et encore, il faut s'entendre sur le terme...), même si elle a des qualités, ça devient assez complexe d'imaginer qu'on puisse la reprendre. Pour en faire quoi ? On part avec un handicap vis à vis des libraires qui notamment dans le cas d'une série qui serait terminée sans suite prévue ont de surcroît déjà "vu passer" le titre.
Et puis surtout, il est malheureusement bien rare qu'une série qui serait au catalogue d'un éditeur qui met la clé sous la porte ait été un best seller... (et c'est quoi d'ailleurs, un "best seller" ? Au-dessus de 20 000 ventes ? )
PS: Et j'ajouterais que l'auteur en question n'est pas forcé d'accepter d'être repris par un éditeur qu'il n'apprécierait pas, par exemple, c'est là son droit moral. Un rachat de contrat, une reprise, c'est donc pas acquit d'avance. Surtout sur un marché par ailleurs complètement saturé.
Erik Arnoux a écrit:Oui, mais ce sont des chiffres et des succès sans commune mesure à l'heure actuelle. Et pas dans ce cas précis. Avec une assise financière apportée par un ou plusieurs titre phares, un éditeur peut tergiverser et doit prospérer. Mais ici, de nos jours, on parle davantage de survie avec le couteau en permanence sous la gorge... C'est pas tenable.
Erik Arnoux a écrit:Oui, tu peux toujours trouver des contre-exemples, arbre qui cache la forêt. Et puis tu dis ça, ok, et je ne préjuge certes pas, d'autant que je ne connais pas cette maison, mais on n'a pas mis le nez dans leur livre de comptes non plus pour savoir où ils en sont vraiment...
Quand au "gros carton", tous en rêvent... Mais sil y avait une solution pour en faire facilement, tous le feraient...
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