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Cinéma : les films en salle - 2009-2021

La politique, la musique, le cinéma, les jeux vidéos et la culture en général lorsqu'elle ne traite pas directement de bande dessinée

Re: Cinéma : les films en salle

Messagede superscream » 26/06/2020 16:45

Message précédent :
La prise de conscience d'un magistrat d'une petite ville coloniale après avoir été témoin des mauvais traitements subis par les prisonniers de guerre.

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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Le Complot » 26/06/2020 17:51

Il a fait un truc bien depuis l'excellentissime Public Enemies ? :-D :geek:
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede corbulon » 08/07/2020 10:29

Vivement la rentrée : :D

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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Thierry_2 » 08/07/2020 11:25

superscream a écrit:La prise de conscience d'un magistrat d'une petite ville coloniale après avoir été témoin des mauvais traitements subis par les prisonniers de guerre.


le roman de JM Coetzee (prix nobel de littérature) dont est adapté ce film est très bon, avec un petit air du désert des tartares
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede corbulon » 26/07/2020 06:48

Han Linklater m’a encore eu. C’est fou cette capacité à se sortir avec brio de thématique pouvant rapidement tomber dans le cliché (bon j’avais eu plus peur avec Everybody wants some). Bref j’ai beaucoup aimé Bernadette.
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Cooltrane » 30/07/2020 12:27

Au début du mois, à la sortie du déconfinement


Un Fils (Tunisie) : Le Printemps Arabe et la chute de Ben Ali. Au retour d’une fête de famille classe moyenne sup, un couple tombe par hasard sur une attaque terroriste contre des autorités. En prenant la fuite, leur fiston est touché par balle dans le foie et est amené aux urgences dans un hosto de province. Il faut un donneur compatible pour une greffe et sa mère ne l’est pas. Son père non plus, et le drame familial démarre, tout en ne perdant pas de vue la recherche d’une solution médicale.
Si la majeure partie du film est presque un huis clos (l’hosto) et le nombre d’intervenants fort limité, mais l’excursion vers la Lybie (Kadhafi est en train de tomber) interpelle, et le film hésite entre la dénonciation d’un trafic odieux et le drame familial. Néanmoins, le film est une réussite (en Europe, il ressemblerait à un téléfilm), et témoigne de la montée en puissance du film tunisien, ne fut-ce que par les scénarios poignants et interpellants qui abondent et le jeu juste des acteurs, ceci dans le seul pays arabe qui a presque réussi son printemps. 7/10


Öndög (Mongolie) : Au beau milieu de la steppe mongole (3è taïga à droite, 2è toundra à gauche), en pleine nuit, un poivrot manque d’écraser un cadavre de jeune femme dénudé. Alertés, les services de police interviennent, et commencent l’enquête. La nuit glaciale tombant et ne pouvant emmener le corps, ils demandent au « petit bleu de service » de rester auprès du corps pour le garder des malfaiteurs et prédateurs, et quémandent l’aide d’une bergère montée sur un (superbe) chameau de l’assister, avec les premiers besoins (chaleur et nourriture). Intervient aussi un œuf de dinosaure, qui n’apporte pas grand-chose à l’intrigue, sauf p-ê le mobile du meurtre dont l’enquête disparait du radar.
Ce qui pourrait ressembler à un polar tourne vite à une étude de mœurs (parfois comique), sans pour autant « faire le documentaire », autour de cette bergère, sa yourte, son troupeau et ses montures, mais aussi son prétendant, porté sur la bouteille. KLe rythme est très lent et le silence abonde, parfois cassé par une radio émettant de la musique occidentale, mais aussi un peu de musique mongole sur la fin (throat singing). Malgre le fait que le réalisateur soit chinois, le spectateur ne peut que penser au film Urga (bientôt 30 ans), sans pour autant qu’il y ait un lieu entre les deux, passé les steppes vides et paysages immenses. Il y a bien sur une forme de nostalgies des temps passé, mais ici, la période fantasmée est bien plus proche que les conquêtes du XIVè, même si c’est toujours à l’arrière-plan. 7/10
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Cooltrane » 30/07/2020 21:27

La semaine passée:


Tout Simplement Noir : Une soi-disant chouette comédie salutaire pour un été qui en aurait grand besoin, mais qui pose des bonnes questions raciales et les soi-disant discriminations et autres idées d’exploitations pour faire chier l’establishment. Un black acteur un peu raté et marié à une white se dit (et dit à tout le monde sur son rézozo asocial) qu’il va faire qqe chose de bien tapé contre le racisme, cela sans trop réfléchir, au-delà du coup de pub/pute. Du coup, il organise une marche uniquement pour les nègres, mais pas pour les négresses, ni les arabes, juifs et autres minorités soi-disant opprimées, au point de les rejeter dans un premier temps, avant de faire marche arrière pour celles qu’il appelle « ses sœurs », tout en se ramassant quelques solides baffes, qui sont les moments les plus drôles du film. Bref, presque le truc bien bateau et fort relou, mais tellement à la mode quoi !! Mais ici, il y a beaucoup de « dénonce » (parfois bien auto-dérisoire) et surtout quand les activistes découvrent qu’ils ne parlent pas au nom de tout le monde concerné (con-cerné ?).

Zadi se met en scène en mode mockumentaire (donc faux docu), et il faut bien dire qu’il tape souvent juste tout en crachant à la gueule du politiquement correct, du faux-progressisme opportuniste et des postures bobos puantes d’hypocrisie. Le casting semble impressionnant, mais Kassovitz, Balasko, Starr et Sy y jouent leur quasi propre personnage (pas tout à fait un caméo pour les deux premiers), et j’en ai probablement loupé quelques-uns dans la franchouille noire. Un film à ranger sur la même étagère que Le Grand Bain pu bien Les Barons, bref, un truc qui fait parfois sourire (ici), mais pas rire (du moins ici), mais qui a aussi l’immense mérite de ne pas ennuyer, et c’est déjà ça de gagné. L’autre truc bien vu, c’est que le film vise assez bien son public: des spectateurs peu exigeants et peu susceptibles de réflexions plus profondes, mais qui captera néanmoins quand même un truc ou deux dans le message général, qui fait que ce film a le mérite d’exister. 6/10

Madre (Esp) : Dix ans après la perte de son gamin en vacance (avec son père) sur une plage basque française, une madrilène (Marta Nieto) n’a pas réussi à tourner la page et ni fait son deuil, puisqu’elle vit dans son souvenir, à l’endroit même du drame. Pire, malgré le soutien de son nouveau jules bien compréhensif et patient (l’excellent Alex Brendemühl), elle croit trouver une ressemblance à un ado parisien (Jules Porier) en vacance et dont l’âge pourrait correspondre à son fils s’il avait survécu. Elle s’obstine, au point de le suivre et foutre le bordel dans sa famille. L’ado répond gauchement (intéressé sexuellement ?) et s’accroche, au point de négliger ses potes de vacances, mais l’ambiguïté de la relation platonique gêne le spectateur et pour finir nuit un peu à l’histoire. Mais les acteurs principaux sont fort crédibles et le tout reste tout de même digeste et surtout très bilingue. Si on comprend aisément le comportement éploré de la mère avec sa plaie non-soignée, on ne peut que se demander comment la fascination pourrait être réciproque.

Après les excellents Que Dios no Perdonne, El Reino, et le lointain Stockholm, le réalisateur Rodrigo Sorogoyen change de registre avec un drame intimiste, qui pourtant commence assez mal avec un plan-séquence de 15 minutes où la mère vit les dernières secondes de sa progéniture – ce qu’il faut savoir, c’est que cette scène fut d’abord un court-métrage fort remarqué, mais auto-suffisant. Certains crieront génie, j’ai surtout trouvé cela pénible. Après ce départ en trombe, le film se calme et change de registre, se perdant dans la confusion de sa relation peu probable avec l’ado. Petit à petit, mais fort lentement, la tension augmente pour éclater sur un non-lieu. Certainement pas son meilleur film, mais plein de jeunes réalisateurs feraient bien d’analyser sa mise en scène. (7/10)
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede The Maze Echo » 09/08/2020 21:57

Je viens de voir Greenland - Le dernier refuge. Film catastrophe dans le style 2012, mais avec des effets spéciaux moins impressionnants, plutôt axé sur les relations entre les protagonistes et comment ce genre de catastrophe globale peut exacerber les pires instincts chez l'humain, mais aussi les meilleurs côtés. Morena Baccarin est toujours aussi charmante, Gerald Buttler fait le job, un divertissement honnête.
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede nexus4 » 10/08/2020 07:49

Cooltrane a écrit:Au début du mois, à la sortie du déconfinement

Mon choix, son choix. :D

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:P
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Cooltrane » 10/08/2020 09:54

nexus4 a écrit:
Cooltrane a écrit:Au début du mois, à la sortie du déconfinement

Mon choix, son choix. :D

Image
:P


Je pensais plutôt à ceci en terme de sortir couvert: :siffle:


couvert.jpeg



:D


plus sérieusement, les double-shot, c'est pas trop possible pour l'instant: dernières séances à 20h sauf le samedi... De plus malgré la chaleur, elle est plutôt frileuse d'aller au resto et porter le masque dans les salles obscurres.

Du coup, c'est moins de films non-choisis vus.
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede nexus4 » 10/08/2020 10:28

Ah zut, j'aimais bien la dualité. Ça avait un petit coté rituel. Vivement le retour à la normale.
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Le Complot » 10/08/2020 11:44

The Maze Echo a écrit:Je viens de voir Greenland - Le dernier refuge. Film catastrophe dans le style 2012, mais avec des effets spéciaux moins impressionnants, plutôt axé sur les relations entre les protagonistes et comment ce genre de catastrophe globale peut exacerber les pires instincts chez l'humain, mais aussi les meilleurs côtés. Morena Baccarin est toujours aussi charmante, Gerald Buttler fait le job, un divertissement honnête.

Vu le titre, ils ont casé toute la population humaine au Groenland ? :fant2:
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Cooltrane » 10/08/2020 17:25

Disons que le truc du Groenland, j'ai même pas terminé la BA pour me dire que je lancerais me première bombe thermique l-bas. :D


nexus4 a écrit:Ah zut, j'aimais bien la dualité. Ça avait un petit coté rituel. Vivement le retour à la normale.


Oui, et on y reviendra ASAP.
Et si je précisais qui choisissait quoi, c'est parce que j'estimais important de voir le PdV... Forcément, si je me plie au jeu, je dois parfois accepter à contrecœur un truc que j'aurais sans doute jamais vu (je pense à 50 nuances de gris n°2, mais d'autres comédies familiale franchouillardes), il est aussi logique que ce que j'écris arrive avec un a priori pas tjs très neutre.
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede corbulon » 18/08/2020 19:24

The Perfect Candidate de Haïfaa Al-Mansour.

Alors évidemment les gens qui ont une vision mono-dimensionnelle du voile vont être déçus. :D Olala les femmes qui portent le Hijab, voir même le Niquab, peuvent être des doctoresses compétentes et même avoir envie d’améliorer la vie de leurs concitoyens. Parce que c’est aussi un peu cela que montre le film. On y suit les pérégrinations de Maryam jeune femme-médecin d’une petite clinique de province en Arabie Saoudite, qui aimerait bien trouver un poste dans un hôpital prestigieux la plus attractive et métropolitaine Ryad. Néanmoins pour voyager, il lui faut toujours l’autorisation paternelle, et celle-ci est échue. Son père étant absent car ne se remettant toujours pas de la mort de son épouse, Maryam va essayer de ruser. Cette situation va déboucher sur un imbroglio qui va propulser Maryam comme candidate pour le conseil municipal de sa petite ville natale. La jeune femme va alors se lancer dans la course aux voix avec l’aide de ses soeurs, avec ingéniosité courage et malice et elle va mettre à mal les valeurs patriarcales de son quartier. Dit comme ça, on ne pourrait y voir qu’une histoire d’émancipation de plus, mais Al-Mansour la met en parallèle avec un récit de reconstruction celui du père de Maryam, qui essaie d’en finir avec le deuil de son épouse par une tournée de concert avec son orchestre. Avec en toile de fond évidemment les difficultés, mais aussi les joies qui constellent toute relation filiale. Ce qu’il y a de bien avec Haïfaa Mansour, outre un vrai féminisme (dans le sens, on ne laisse personne sur le côté) c’est l’aspect lumineux de ses films, qui fait que même les gens au fond du trou, voient la lumière au bout du tunnel. C’est très difficile de ne pas sortir de ses films avec le sourire, même pour Mary Shelley oui oui.
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede superscream » 23/08/2020 21:13

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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede logan1973 » 24/08/2020 14:32

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Alors qu'un astéroïde se rapproche de la terre sans que personne ne s'en soit aperçu (la logique est pas le point fort de ce film), John Garrity (Gerard Butler) reçoit un message l'enjoignant à rejoindre une base militaire avec sa femme et son enfant pour être mis en sécurité. Malheureusement le voyage sera mouvementé.

C'est à la fois un film catastrophe (l'astéroïde menace de s'écraser dans la Méditerranée et de provoquer une extinction de masse) et un road movie (le voyage pour aller vers la base puis vers le refuge secret vu que tout ne se passe évidemment pas comme prévu sur la base), c'est plutôt sympa, beaucoup moins bourrin que ce que je craignais, mais ça reste trop basique pour que ce soit un vrai bon film ( au rayon de ce qui m'a ennuyé on a le fait que, les héros étant séparés, ils leur arrive exactement la même chose à tout les deux chacun de leur coté, qu'on ait une scène pour nous dire que Butler a trompé sa femme peu avant les évènements et qu'évidemment ça n'a absolument aucune influence sur le film, que au final [spoiler]alors que l'accès à la base d'où les avions partent vers le Groënland est super limitée et que personne ne peut y accéder sans un laisser passer il n'y a absolument personne quand ils arrivent à destination pour les empêcher d'entrer dans le bunker alors qu'ils n'ont pas le droit d'y être.[/spoiler]),plus la fin en happy end relatif (y a quand même eu quelques milliards de morts et on est censé être contents parce que Gerard Butler et Morena Baccarin ont survécu) qui m' assez agacé.
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Morti » 24/08/2020 16:34

Ah si Morena Baccarin a survécu, alors tout baigne... :lol: :love: :love:
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede The Maze Echo » 24/08/2020 17:42

J'en avais déjà parlé en page précédente. :D
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Thierry_2 » 28/08/2020 10:27

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ne me demandez pas de résumer Tenet, c'est presque mission impossible. Disons que c'est une espèce de mélange entre James Bond et Matrix. Le point de départ est classique : un agent secret est chargé d'empêcher la fin du monde. Il y a de l'oligarque russe, des gueules patibulaires, des scènes d'actions pétaradantes,on passe de Bombay à Londres en un champ/contre-champ... Christopher Nolan n'a jamais caché être fan de 007. Mais il aime compliquer les choses. La bande annonce donne une idée de l'enjeu réel et du petit jouet que Nolan s'est inventé pour s'amuser, aussi bien visuellement que narrativement. Autant dire qu'il ne faut pas cligner des yeux et qu'une deuxième vision n'est sans doute pas inutile pour remettre les pièces du puzzle ensemble.
A vrai dire, ce n'est pas son meilleur film. Il est parfois inutilement compliqué, avec un dernier acte en forme de morceau de bravoure avec prise d'assaut de la base ennemie franchement trop longue et opaque. Par contre, cela reste maîtrisé et très prenant. John David Washington est très bien, comme Robert Pattinson et Elizabeth Debicki. Kenneth Brannagh semble s'être définitivement spécialisé dans les rôles à accent. C'est juste que, contrairement à ses autres films, il y a plusieurs moments où je n'ai même plus essayé de comprendre ce qui se passait, me contentant de suivre l'action. Dans ses autres films, tout se met en place et tout fait sens. Dans Tenet, certains rebondissements me semblent tellement tordus que je me dis qu'il manque des scènes et que je me contente de faire confiance à Nolan, sans me soucier du pourquoi, et juste profiter du spectacle.
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Anianka » 29/08/2020 01:44

je ressors également de TENET et j ai franchement bien aimé, j ai même nettement préféré à Inception.
il faut cependant bien resté concentré pour bien suivre qui fait quoi quand
la première moitié d exposition est cependant un peu longue a mon gout et aurait pu etre raccourcie pour allonger un peu le second des 3 arcs.
mais franchement, j ai réussit a suivre tout le long, meme si pour l assaut final, il faut bien suivre les couleurs (et les masques n aidant pas toujours a reconnaitre les personnages ...)
qq points scénaristiques
[Révéler] Spoiler: scenar
Point un peu trop gros :
- le fait que lors de l'attaque des entrepots ou y a les tableaux, Pattinson enlève le masque d un combattant adverse et laisse immédiatement filer vend trop facilement la mêche sur le fait que c est un des deux du futur qu il combattait.
point que j ai eu du mal a comprendre sur le moment :
- j avais zappé l explication de pourquoi ils embarquent la nana blessée dans leur premier retour en arrière, et javais pas compris qu'a priori c est parce qu elle blessure par arme "inversée" ne peut se faire qu en s inversant également
- le cadavre du crochetteur de la grille dans la scene de la bombe : pas compris ce qu il foutait la ou d ou il sortait, mais ca s explique quand Pattinson y retourne a la fin, n empeche que la scene est pas claire à la base. (j ai du cligner des yeux au mauvais moment :D)

sinon c est une nouvelle approche de voyages dans le temps à tres courts terme qui est vraiment sympa a voir, dans le mode "tout s est déjà produit tu ne peux pas le changer" avec du coup utilisation constante de ce principe pour anticiper ce qui va/s est passé (d ailleurs je trouve les lance missile particulièrement inefficaces dans la dernière bataille car ils laissent bcp trop de traces et donc sont facilement évitables)

il y a 3 courants de pensées sur le voyages temporel dans ce film :
1 - Celui des gens du futurs : qui pensent qu ils peuvent modifier le passé et donc réécrire leur présent
2 - Celui de la scientifique qui inventé le processus (et je pense également du méchant) qui pense que faire péter la bombes entrainera juste la destruction de la planete qui va s auto annihiler facon matiere/antimatiere
3 - Celui du black (qu a pas de nom ?) et de Niel (Pattinson) qui est que de tte manière tout s est déjà passé et donc quil faut juste arrivé au résultat déjà connu.
du coup, le méchant a la limite il est suicidaire je comprend, par contre ca n explique pas que le méchant qui meure a la fin, venant obligatoirement du futur, ne sais pas que son plan s est vautré et que son armée a été décimée ... du coup je comprend pas ce qu il espère a part mourir pour rien du coup.
les gentils, c est normal, c est expliqué par le fait que le black, qui sait deja que tout va bien se passer, est en fait aux commandes depuis le futur donc c est logique (meme si je ne vois aucune raison pour que le black jeune fasse autzant confiance a l indienne, sans aucune raison)
les gens du futur : ils espèrent quoi ? y a aucun des 3 scénarios qui va améliorer leur situation, au mieux ca réécrit totalement leur histoire et ils sessent d exister, au pire ca détruit tout, et au milieu c est juste qu ils foutent le bronxe sur une période de 10j pour rien changer ...

je suis déçu, j ai cru a mi film que Pattinson était le fils du méchant, mais question age ca semble difficile car avec 25 ans de différence ca voudrait dire qu il a au plus tard commencer a s inverser avant 20 ans et qu il soit quasi resté tout le temps pour arriver a la début trentaine a l'époque du film.
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede corbulon » 29/08/2020 15:25

Sinon j’avais été voir Roads not taken de Sally Potter avec Javier Bardem et Elle Fanning. Très beau film sur l’impact qu’a sur les proches les maladies neurodégénératives et contrairement à ce qu’a pu écrire le critique cinéma du Temps ( oui parce que les médias suisses de droite aussi écrivent des bêtises) absolument pas invraisemblable.
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