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Cinéma : les films en salle - 2009-2021

La politique, la musique, le cinéma, les jeux vidéos et la culture en général lorsqu'elle ne traite pas directement de bande dessinée

Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Le Tapir » 27/12/2019 23:52

Message précédent :
thyuig a écrit:Sérieusement, vous trouvez vraiment cette dernière trilogie moins bonnes que la seconde (je parle des épisodes I,II,III) ? Pour moi ce sont des purges sans noms d'une lenteur d'un pénible ! Je ne suis pas certain que le grand public voit cette dernière trilogie comme une gabegie.

La dernière trilogie remet l'église au centre du village et renoue avec la première trilogie. La fin est dantesque.
Je ne vais pas spoiler, mais pour les mecs qui, comme moi, ont tout vu en salle par ordre de sortie, c'est super émouvant, et réussi.
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede arcarum » 28/12/2019 02:58

nexus4 a écrit:Pour justifier le "forcément" il serait bon de donner le second terme de l'équation. Sinon ca vaut pas. :nononon:
Exemple : les bananes sont forcément meilleures que les oranges puisque dans le premier cas elles sont jaunes.
:P

sophisme : fausse analogie
:nononon:
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede arcarum » 01/01/2020 15:05

Star Wars épisode IX :

Oui, effectivement ça bouge. C'est une course poursuite à travers la galaxie à la recherche de macguffins.
Mais on sent concrètement que JJ essaie de raccrocher au train du VII son IX afin d'évacuer le VIII.

Comment critiquer cela, puisque le VIII est une destruction totale du VII mais ne propose rien à titre reconstruction.

Les plans sont beaux et impressionnants, mais les batailles sont confuses, incompréhensibles, mal cadrées. La grosse bataille est épique, oui, mais elle agit sur le même ressort que Rogue One. "On y va parce que personne n'y croit, donc tout le monde viendra nous aider quand on sera presque mort".

Le film surf de stupidité en facilité scénaristique, rempli de deus ex-machina qui ne sont acceptables ou compréhensible que si l'on suit les séries SW et la production bd SW

Certaines scènes sont du niveau d'un "Scooby-doo"
[Révéler] Spoiler:
Po et Finn vont être exécutés par des troopers
Hux après avoir tué les troopers : - je suis l'espion !
sérieux ! :shock:
Po et Fin ensemble se retournant : - Général Hux !!!
sérieux ! :shock:
[:bru:3] [:bru:3]

Palpatine à Kylo
- Knox était un clone
[:bru:3] [:bru:3]

Chewie meurt dans l'explosion du transport qui l'emmène en prison
Deux scènes plus tard, Chewie est vivant, parce qu'en fait y avait 2 transports.
[:bru:3] [:bru:3]

Oh, on rencontre des anciens troopers qui vivent sur endor avec des animaux locaux... Ah des chevaux avec des défenses !
[:bru:3]
Image
ceci est un éléphant => épisode IV

Rey regardant les reste de l'étoile de la mort II et sort son couteau sith
Oh : la forme du couteau correspond point pour point à une zone des ruines du vaisseau
:shock:
Indiana Jones III : Un X marque l'emplacement du trésor !
[:bru:3] [:bru:3]


Mais finalement, ce que je reproche le plus à cette trilogie, ce n'est pas le jeu d'acteur, ce n'est pas la fainéantise scénaristique, ce n'est pas la volonté de faire revenir des anciens pour hyper les fans, c'est le fait que, clairement, dans tous les films de cette trilogie, en dehors du fait que les personnages se contre-foutent du décès de héros galactique, on nous prend pour des idiots et on nous le dit.

Par contre respect pour Maryann Brandon qui a monté le film avec 4 mois de moins que la normal car Disney l'a ordonné.
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede nexus4 » 01/01/2020 15:59

arcarum a écrit:Certaines scènes sont du niveau d'un "Scooby-doo"

Lire ton spoiler avec cette optique c'est un régal. :lol:

arcarum a écrit:
[Révéler] Spoiler:
Rey regardant les reste de l'étoile de la mort II et sort son couteau sith
Oh : la forme du couteau correspond point pour point à une zone des ruines du vaisseau
:shock:
Indiana Jones III : Un X marque l'emplacement du trésor !
[:bru:3] [:bru:3]

Et déjà puis faut être au bon endroit, sinon ca marche pas. :D
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Pomponazzo » 01/01/2020 19:33

nexus4 a écrit:Et déjà puis faut être au bon endroit, sinon ca marche pas. :D

C'est dit dans la traduc par le droïde des inscriptions : "Tenez-vous sur le rivage sud face à l'épave", plus ou moins, de mémoire.
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede arcarum » 01/01/2020 22:17

nexus4 a écrit:Lire ton spoiler avec cette optique c'est un régal. :lol:

:love:
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede pabelbaba » 01/01/2020 22:35

Si vous voulez le fil du film entier dans ce style, il y a l'Odieux Connard! :D
Mais à devoir choisir entre la peur du vide et la nausée des trottoirs... j'aurais sans doute fait comme eux.

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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede sir vladimir » 02/01/2020 10:45

Pomponazzo a écrit:
nexus4 a écrit:Et déjà puis faut être au bon endroit, sinon ca marche pas. :D

C'est dit dans la traduc par le droïde des inscriptions : "Tenez-vous sur le rivage sud face à l'épave", plus ou moins, de mémoire.

[Révéler] Spoiler:
mouais mais ça reste une ruine fracassée par les vagues!
même si t'es au bon endroit t'as quand même de grande chance qu'un truc se soit détruit avec le temps...
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Anianka » 02/01/2020 12:58

sir vladimir a écrit:
Pomponazzo a écrit:
nexus4 a écrit:Et déjà puis faut être au bon endroit, sinon ca marche pas. :D

C'est dit dans la traduc par le droïde des inscriptions : "Tenez-vous sur le rivage sud face à l'épave", plus ou moins, de mémoire.

[Révéler] Spoiler:
mouais mais ça reste une ruine fracassée par les vagues!
même si t'es au bon endroit t'as quand même de grande chance qu'un truc se soit détruit avec le temps...

J ai pas vu, mais la dague sith elle a moins de 30ans (date du crash de la station) ? C est quoi l interet de faire une carte comme ca ? C est quoi l interet tt court de faire une carte menant a l endroit ou tu es caché et ne veut surtout pas qu on te trouve avant que tu sois pret ?
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Cooltrane » 02/01/2020 16:10

Bon, mes meilleures visions 2019: (en gras, les best of best)

Mon Chien Stupide
La Belle Époque (fiston Bedos) *
Out Stealing Horses (Norv)
Atlantique (Sénégal)
Seul Les Bêtes
Martin Eden (Italie) *
Bacurau (Brésil)
White Sun (Népal) (2015, mais seulement sortis sur les écrans cette année)
Parasite (Corée Sud)
Midsommar (Suède)
Dolor Y Gloria (Almodovar)
Chute De l'Empire Américain (Arcand - Québec)
El Reino (Argentine)
Pajaros de Verano (Colombie)
Das schweigende Klassenzimmer (Allemagne)
Werke Ohne Autor (All) *
Summer (Russie)
Ash Is Purest White (Chine)
Sueño en otro idioma (Mexique)
Filles du Soleil (Kurdistan)


* = non chroniqué (du moins pas encore) avec 4 ou 5 autres non listés.
Dernière édition par Cooltrane le 19/01/2020 09:45, édité 1 fois.
Mieux vaut tapis Persan volé que tapis volant percé (Uderzo.... et oui, pas Goscinny)
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede LEAUTAUD » 06/01/2020 16:31

Ma liste ne contiendrait que des films commerciaux (la plupart réussis ou en tous cas plaisants, pour ce qui me concerne).

Tiens, d'ailleurs, mon premier film 2020 c'est "Rendez-vous chez les Malawas" de James Huth (celui de Brice).

Une grosse farce à effets appuyés, avec vomis, fientes et préjugés racistes en couleur...mais curieusement, puisque le registre est résolument humoristique façon 'tartes à la crème et coups de pieds au cul" (et un peu critique de ce type d'émission cul-cul la praline, avec des people ego-centrés à chier et un animateur hypocrite qui fait son beurre avec les bons sentiments gratuits) ça passe et je me suis esclaffé à qq reprises.

Clavier au top, idem Ramzy et Youn, et mention spéciale pour l'adorable Sylvie Testud.
Bon petit divertissement fugace.
(nb : les critiques intellos démolissent le film comme de bien entendu, ça me réjouit de les lire, changerons pas ! :fant2:
Les mêmes qui allumaient de Funès et Lautner dans les années soixante )
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Cooltrane » 07/01/2020 18:07

Bon, j'essaie de rattraper mon retard chronique de chroniqueur (gros niqueur) en commençant par les films du dernier w-e de vacance

Out Stealing Horses (Norvège) : Derrière un titre un peu trompeur (il y a des chevaux sans plus, et ils ne sont pas volés) se cache un film puissant nous montrant une facette encore récente de l’histoire du pays. Avant le passage du millénaire, un père de famille s’isole dans un coin reculé de la Norvège (les versants donnant vers la Suède montagneuse) en ne laissant pas d’adresse à sa famille. L’hiver arrivant, il fait connaissance avec un voisin assez rustre et cette rencontre lui fait retourner quelques 50 ans en arrière, car celui-ci lui rappelle un copain d’alors. Vivant alors seul avec son père, il participe à la vie champêtre, faite de moissons et coupes de bois dans une campagne norvégienne superbe, mais étonnamment vide de moustique et autres "bibites" fort gênantes. Cette deuxième activité va le confronter à la mort du père copain fantôme, alors que la saison de flottage (vers la Suède) arrive. La veuve récente intéressant aussi bien le père que le fils, les tensions montent.

De nombreux flashbacks sur plusieurs époques (dont une durant l’occupation allemande) rendent une "lecture" (lire vision) assez ardue, et certains acteurs se ressemblant, les confusions sont possibles, mais l’ensemble reste prenant. Le casting est assez réussi, avec le 3è retour de l’acteur suédois Stellan Skarsgård dans les films Hans Petter Moland, même si le sujet est assez différent de leurs précédentes collaborations. dépaysement garanti. Confirmant la bonne santé du cinoche scandinave (au sens large, incluant l’Islande et la Finlande), Out Stealing Horses laisse une solide impression au point d’avoir envie de s’isoler dans le coin qui est filmé, malgré les hivers très rigoureux. 8.5/10



Seules Les Bêtes : un polar-thriller dans les Causses auvergnates, lancé d’Abidjan en Côte d’Ivoire. Sur les Causses au sud de Mende, le rude monde d’agriculteur vit des moments difficiles et l’hiver ne rend pas les choses plus aisées. Une agricultrice trompe son agriculteur avec le rustaud isolé du coin (en deuil de sa mère), pendant que le cocu cherche à se faire arnaquer aux sentiments sur les réseaux de rencontre, squattés par les vauriens d'Afrique (Y-vaut-rien, autodérision du coin). Arrive le grain de sable dans cette mécanique rouillée par l’intermède d’une disparition inquiétante d’une bourgeoise bisexuelle qui vient dans la baraque de son mari - trop souvent absent. Les deux rustauds du coin pas très futés s’enfoncent tout seul dans la mouise, suite à une grêle de coïncidences, dont les dernières risquent de vous laisser chauve, tellement elles sont capilo-tractées.

Le tout reste très plaisant, pour ne pas dire jouissif, et ce malgré la présence de la toujours aussi insupportable Bruni-Tedeschi, qui, heureusement, passe les 2/3 du film à l’état de cadavre refroidi (ben oui, l’hiver auvergnat conserve) et donc reste muette (son meilleur rôle, nul doute). Loin des frimâts Caussiens, la moiteur de la lagune d’Abidjan nous présente une autre facette du glauque, ou la pourriture s’installe à vitesse VV’ (vévéprim), mais un surprenant éclair de droiture va faire virer le tout à la catastrophe, mais les cons restant des cons, ceux qui survivent replongent dans leur connerie. Jouissif, malgré les invraisemblances coïncidentaires (soyons créatif en français). Superbe carte postale de la patrie du José Bové, qui n’aurait pas décadré dans cette fresque bien acide. 8/10



Le Lac Aux Oies Sauvages : (Chine continentale) Au moment du partage des territoires de chasses de la pègre locale d’une mégapole de province (Wuhan, j’ai cru comprendre), une rixe entre « familles » fait des blessés dont un par balle. Lors du concours organisé pour départager les belligérants, la famille lésée tend un piège à la fautive et le bilan est de deux morts, dont un policier. S’en suit une interminable (proche de deux heures) chasse à l’homme (où les rares femmes jouent des rôles salvateurs pour le fugitif) qui se terminera autour du lac du titre, qui est pourtant un lieu de villégiature réunissant bien des strates de la société de l’empire du milieu. Parfois difficile de s’y reconnaître entre les forces de l’ordre (peu efficaces) en civil et la pègre voulant finir le travail commencé, il me semble que certains acteurs ont dû parfois s’y confondre aussi.
Bien que seulement moyennement violent, malgré le sujet du film, il est désolant de constater que le côté film de karaté y est assez présent. Niveau paysages et dépaysement, on est loin de la carte postale, car les égouts de bas-fonds obstruent la vue du touriste voyeur que nous sommes. Entre une bande son très présente, un côté esthétisant incertain, et des eaux sur toutes leurs formes (sauf glacées), le rythme est haletant, mais le scénario n’est pas des plus accrocheur, car il oublie de s’approfondir - ou du moins s’étaler un peu. Du coup, on regrette une certaine longueur générale et une série de scènes qui auraient pu sauter sans perdre une miette du fil de l’histoire. Difficile de croire que ce demi-navet à un reçu un ours d'or à Berlin. 5/10
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede euh... si vous le dites » 07/01/2020 22:12

Cooltrane a écrit:Difficile de croire que ce demi-navet à un reçu un ours d'or à Berlin. 5/10


Le lac aux oies sauvages serait donc le premier film de l'histoire du cinéma à remporter un prix dans un festival sans même y avoir été présenté. :D
C'est Black coal, film précédent du même réalisateur qui a reçu un ours d'or. En 2014.
"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère."
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Cooltrane » 08/01/2020 12:40

euh... si vous le dites a écrit:
Cooltrane a écrit:Difficile de croire que ce demi-navet à un reçu un ours d'or à Berlin. 5/10


Le lac aux oies sauvages serait donc le premier film de l'histoire du cinéma à remporter un prix dans un festival sans même y avoir été présenté. :D
C'est Black coal, film précédent du même réalisateur qui a reçu un ours d'or. En 2014.


mince, j'ai du mal lire la propagande pour ce film.
je corrigerai
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Anianka » 08/01/2020 14:11

Tenki no Ko (les Enfants du Temps) sort aujourd'hui.
et bonne surprise, contrairement a ce que je pensais c'est diffusé dans un cinéma juste a côté de chez moi, c'est cool.
on en a déjà parlé auparavant mais ça ne fait pas de mal de faire un petit rappel
Image

Le jeune lycéen Hodaka Morishima quitte son domicile sur une île isolée pour s'installer à Tokyo, mais il manque rapidement d'argent. Il vit dans l'isolement mais trouve finalement un travail en tant qu'écrivain pour un magazine occulte louche. Après que Hodaka commence à travailler, le temps reste pluvieux jour après jour. Puis, dans un coin très fréquenté de la ville, il rencontre une jeune fille nommée Hina Amano. Hina et son jeune frère vivent ensemble mais mènent une vie joyeuse et stable. Cette fille enjouée et déterminée possède un pouvoir étrange et merveilleux : le pouvoir d'arrêter la pluie et de dégager le ciel.


edit : il faudra m'expliquer pourquoi en dessous du titre français on a le titre anglais et que nul part n'apparait le titre original ...
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede euh... si vous le dites » 08/01/2020 14:41

edit : il faudra m'expliquer pourquoi en dessous du titre français on a le titre anglais et que nulle part n'apparait le titre original ...


L'affiche française est une reprise de l'affiche originale japonaise avec le titre traduit.

Image
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Cooltrane » 08/01/2020 15:48

bon tentative de rattrapage de retard

Atlantique (Sénégal) : Alors que s’élève dans le ciel de Dakar un énorme gratte-ciel qui sera d’un luxe inouï, les travailleurs partent en grève, car ils n’ont plus touché leur salaire depuis trois mois. En rentrant chez lui, Souleiman passe chez son objet de désir, qui est pourtant promise à un autre. S’étant vu repoussé (mollement), celui-ci prend la mer pour l’Espagne (les Canaries, en fait), mais la rumeur enfle que le naufrage n’aurait laissé aucun survivant. Du coup, la "désirée" fini par accepter son destin, jusqu’à ce que le futur lit nuptial est incendié lors d’une réception, et le Souleiman aurait été aperçu dans les parages.
En plus d’être une histoire d’amour, il est aussi question de vision politique contre le capitalisme local et exploiteur, du regard sur la migration à travers les yeux de celles qui restent, mais aussi (et surtout) du poids de la religion sur les jeunes filles. Si ce n’était pour une dimension légèrement fantastique (on nous montre des "djinns" qui demandent des comptes aux vivants), Claire Denis n’est pas loin, mais la carte postale ne l’est pas non plus, tant on respire le pays, pourtant à la pointe du continent, bordant l’océan porteur d’espoir. Dans son énorme majorité parlé en Wolof (seul des bribes de français et anglais nous arrivent aux oreilles), la cinéaste Mati Diop fait un choix surprenant et osé de faire du 100% africain local. Même s’il est assez imparfait, ce projet ambitieux, ce premier film (passé à Cannes et obtenu un prix du jury) est une promesse pour l’avenir d’un pays et peut-être tout un continent 7.5/10

La Vie Invisible de Euridice Gusmao : (Brésil) Dans un Janeiro très conservateur des 50’s les deux sœurs très proches, enfants d’un couple bourgeois très coincé, suivent des chemins différents, l’une rêvant de devenir pianiste à Vienne et l’autre éprise de liberté. Liberté qu’elle ne tardera pas à prendre direction la Grèce pour suivre un matelot sur son rafiot. Durant sa (pas si) courte absence l’aspirante pianiste suivra sa vie, mais ne traversera jamais l’océan et finira par se trouver prisonnière d’un carcan familial plus religieux que patriarcal. Quand la fille prodigue reviendra (enceinte), ses parents la repoussent et l’empêchent de revoir sa sœur en prétendant qu’elle est à Vienne. Les deux sœurs passeront leur vie à quelques Kms l’une de l’autre sans le savoir, sans pour autant renoncer à se revoir; l’une dans un certain confort, et l’autre dans une misère certaine.

Prix Un Certain Regard à Cannes, le film nous montre un Brésil devenu inhabituel - même si le retour du pendule actuel risque de le faire revenir – et assez loin de la carte postale (on est pourtant à Rio, et ce n’est pas carnaval), même si les favelas semblent bâties encore solides à l’époque. Pourtant le film semble se tromper de cible, préférant attaquer le « patriarcat » (c’est très tendance), au lieu de la chape de plomb religieuse qui pesait sur le pays, forçant les parents à agir impitoyablement dès qu’un pet de travers arrivent aux narines de la « bonne société »; mais il est tellement plus facile d’attaquer un seul père, plutôt qu’une des pires organisations criminelles de tous les temps et ses gardiens en soutanes. Armé d’une bande son principalement pianistique en béton armé, le casting est sans faille, et pourtant l’ennui pointe à certains endroits, car le film est tout simplement trop long d’une bonne demi-heure, faisant du bien quand il se termine. 6/10
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Cooltrane » 08/01/2020 17:24

bon, hier soir fut une soirée productive, du coup, j'ai pu scribouiller deux autres bafouilles

Docteur? : Une comédie contenant Michel Blanc est toujours pour me plaire, et celle-ci ne fut pas exception. Le soir de Noël, un médecin de garde désabusé et gentiment alcoolo et au bord de la radiation se bloque le dos et dois s’auto-shooter, ce qui finit de l’immobiliser. Un de ses appels venant de la compagne suicidaire de son fils décédé déclenche la farce, où un livreur Uber devient assistant-docteur par le bon-vouloir du peu scrupuleux docteur. S’en suit une chiée de péripéties, parfois drôles, parfois débiles, qui manquent d’un réalisme certain, mais bon on a compris que c’était une comédie franchouillarde. Si le scénario pêche par sa nullité, le duo de comédien fait parfois mouche, Blanc étant presque égal à lui-même, et le nouveau venu Jemili lui répond honorablement, au point que le film évite le navet du mois (réservé à l’autre Splendide Lhermitte et son La Retraite débile). Une plaisante surprise, compte tenu que l’on en attendait rien et que ce fut le cas. 6/10

Instinct (P-B) : Un thriller psychologique carcéral où une psychiatre « tombe » dans l’escarcelle d’un délinquant sexuel récidiviste. Rarement votre serviteur va voir un film d’origine batave, mais il faut biens des exceptions à tout. La psy Nicoline approchant de manière rayonnante la quarantaine décide de s’occuper d’un gros naze violent (enfin surtout sexuellement) nommé Idriss, mais doté d’un charisme animal qui pousse tous les « bons boutons » chez la belle. Contre son meilleur jugement, elle se laisse trop approcher, la faute à ses stupides tests pour voir si le connard est réhabilitable ou pas. Au point de le volontairement pousser à la faute, pour le priver de sortie future?

La réalisatrice Hallina Reijn et l’actrice principale Carine Van Houten sont toutes les deux parues dans le sillage de Paul Verhoeven (Black Book 2006), et son ombre plane sur le film, ce qui fut le facteur qui me poussa à visionner ce film avec mes collègues. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que le titre de ce film fait référence directe à Basic Instinct du maitre à penser. Le néerlandais utilisé est encore compréhensible, mais les francophones bilingues auraient tout de même apprécié des sous-titres. Bien que le scénario soit peu crédible (des fusibles de contrôles auraient déclenché avant l’issue néfaste), on se laisse prendre au jeu du chat et de la souris (tous deux volontaires), la sexualité omniprésente du film se passant sans la moindre nudité (oh zut :D :( :lol: ) y compris durant le viol, chose somme toute terriblement hollandaise. Fort dommage, car l’actrice Carice (Melisandre dans Games Of Throne) est délicieuse à souhait dans son face à face à cette brute de Kenzari. Un best-seller batave, qui a peu de chance de s’exporter avec gros succès, malgré ses superstars et filiations. 5.5/10
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede stoney » 10/01/2020 18:57

Image

"Le film se passe dans une ile lointaine et mystérieuse de Nouvelle Angleterre à la fin du XIXe siècle, et met en scène une histoire hypnotique et hallucinatoire de deux gardiens de phare."

Grosse prestation des 2 acteurs principaux. Pattinson devient de plus en plus intéressant et Willem Dafoe est tout simplement énorme (Comment cet acteur n'a jamais eu un oscar).
Robert Eggers confirme tout le bien que je pensais de lui après "The witch"
"Des tirs de mortier sur un camp de réfugiés.Tout de même...c'est inconvenant" Moïse Tschombé
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede crepp » 10/01/2020 23:58

Pour the Lighthouse, j'ai un gros problème avec ce huit clos. J'ai adoré le noir et blanc, les deux acteurs sont bien dedans, il y a une ambiance, mais je ne suis pas entré dedans, j'ai regardé ça avec un regard très distant en fin de compte.
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Pomponazzo » 11/01/2020 01:15

Je comprends ça très bien. C'est vraiment le genre de film où soit tu es happé, soit tu restes sur le seuil. Pas de demi-mesure.
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