de arcarum » 27/12/2013 07:34
Je suis allé voir Albator hier au cinéma, et non pas pour la version de 78 ou de 84 (2 heures d'ocarina, non merci j'ai donné), mais simplement parce que le trailer présenté par Monsieur Leiji Matsumoto à Angoulême, en janvier dernier, m'avait mis l'eau à la bouche.
J'avais le choix entre de la VO (et la VO jap pour avoir testé sur ran, 7 samourai, porco rosso ou mononoke, je peux pas) à des heures imbuvables ou de la VF3D à une heure raisonnable. J'ai opté pour cette 2nde solution et bien mal m'en a pris.
En effet, il semble que le projectionniste ne soit pas capable de savoir qu'une projo en 3d nécessite d'augmenter la luminosité du film. Dans ces conditions, c'est comme lire dans le noir.
Donc vous le comprendrez, je ne parlerai pas de l'aspect graphique et technique de ce film étant donné les mauvaises conditions de visionnage (trop sombre). C'est tout de même un comble pour un film d'animation !
Je me suis donc attaché au scénario.
Ce n'est pas un film pour enfant, c'est sûr. Mais c'est un film japonnais dans la pure tradition. C'est compliqué à l'extrême au point de rendre certains moment du film incompréhensible, même pour les scénaristes, semble t-il.
Ce scénario lance des dizaines d'intrigues. A croire qu'un camion d'idées s'est déversé dans la boite de production. Bien sûr beaucoup demeurent des intrigues sous-jacentes non développées, le film faisant alors 5h.
Les repères spatiaux sont inexistants, et j'ai eut tendance à penser que tout se passe, peu ou proue, dans le système solaires (alors qu'on vous explique que l'humanité a colonisé des milliers de systèmes). C'est du space opéra autour de la terre !
Certains personnages importants demeurent des mystères (on découvre un peu d'Albator dans les 20 mns du films, alors que c'est tout de même le protagoniste principal. D'autres personnages, au contraire, sont explorés jusqu'à l'excès.
Il y a une notion d'immortalité et de voyage dans le temps (sujet toujours très casse-gueule dans un film) et donc le film s'y casse les dents de manière que j'estime, ridicule.
Le film début comme sur un propos d'éffondrement de civilisation suite à de la surconsommation, pour ce terminer en message politique sur la protection de l'environnement (vous me direz les sujets peuvent être liés). Mais autant dans mononoké c'était bien introduit et développé. C'était fin sans lourdeur, là le propos du film tu le prend dans la gueule à coup de godasse compensée.
Et puis comme il faut bien piquer des symboles, je prend un zeste de Wally histoire d'égailler un discours très sombre. lol.
Et puis c'est l'orgie des machines de guerre. Toujours plus grosses, toujours plus dangereuses et destructrices, mais jamais utilisé depuis la guerre évoquée au début du film. Tout cela pour détruire 1 vaisseau. C'est vraiment utiliser une bombe H pour tuer une mouche. On utilise quand même à un moment une planète pour taper un type en cuir noir !!!! Et leur civisaltion s'éffondre !!! Sérieux il pourrait pas utiliser toute cette techno au développement de nouvelles ressources ou idées !!!
De plus on nous dit ton qu'il n'y a pas d'autres vie dans l'univers alors que pendant tout le film un extra-terrestre se trimbale au côté du capitaine ????? Pourquoi, cet être n'est t-il pas étudié lorsqu'il est emprisonné ?
Certaines scènes tombent à plat, d'autres sont prévisible au point d'être impatient de les voir pour passer à autres choses.
Le films est parfois si attentiste à développer des sujets inutiles qu'il en oublie la cohérence des trucs basiques. Ainsi l'Acadia détruit une flotte de plusieurs milliers de vaisseaux (bon passe encore, ce vaisseau c'est une rolls). On nous précise qu'il ne reste que 17% de la flotte encore en bon état. Et hop ! 10 mns plus tard ils ont refait les stocks comme jésus à multiplié les pains... Youhou ca c'est du stakhanovisme !
Donc extrêmement déçu par ce film.