fanche a écrit:Copland est le chef-d’œuvre
Ce soir sur RTL9
fanche a écrit:Copland est le chef-d’œuvre
outre le fait de rappeler qu’un cow-boy sur quatre était noir
Mr Degryse a écrit:Et on verra que finalement cette représentation dans els films n'est pas si rare
https://forum.westernmovies.fr/viewtopic.php?t=17823&sid=79f4585d6ea89e9569346aeea0dbd81e&start=15
Brian Addav a écrit:Non mais 1993 quoi :
cette sensation que les mecs découvrent l'eau chaude à chaque nouvelle cause à défendre...
corbulon a écrit:Black far west, une contre-histoire de l’ouest de Cécile Denjean, disponible sur Arte. Nouvelle preuve à amener au dossier de l’invisisbilisation des personnes non-blanches dans le roman national d’un pays occidental, ici les Etats-Unis. Et outre le fait de rappeler qu’un cow-boy sur quatre était noir, la réalisatrice au travers d’interviews d’historiens et d’historiennes nous narre une histoire parallèle avec non pas juste les visages pâles et les indiens, mais aussi les anciens esclaves noirs, où émergent des figures comme Brass Reeves bien sûr, mais aussi Mary Fields ou encore Britton Johnson dont l’histoire inspira à John Ford la prisonnier du désert. Sauf que le rôle principal fût attribué à John Wayne. Enfin au moins ça rassurera les pleurnicheurs du forum qui crient à l’injustice quand un noir incarne un personnage de fiction blanc.
logan1973 a écrit:N'empêche que Mario Van Peebles il a pas eu la carrière qu'il méritait (ou au moins un agent qui lui dise de refuser Highlander 3).
Brian Addav a écrit:Non mais 1993 quoi :
cette sensation que les mecs découvrent l'eau chaude à chaque nouvelle cause à défendre...
jolan a écrit:corbulon a écrit:Black far west, une contre-histoire de l’ouest de Cécile Denjean, disponible sur Arte. Nouvelle preuve à amener au dossier de l’invisisbilisation des personnes non-blanches dans le roman national d’un pays occidental, ici les Etats-Unis. Et outre le fait de rappeler qu’un cow-boy sur quatre était noir, la réalisatrice au travers d’interviews d’historiens et d’historiennes nous narre une histoire parallèle avec non pas juste les visages pâles et les indiens, mais aussi les anciens esclaves noirs, où émergent des figures comme Brass Reeves bien sûr, mais aussi Mary Fields ou encore Britton Johnson dont l’histoire inspira à John Ford la prisonnier du désert. Sauf que le rôle principal fût attribué à John Wayne. Enfin au moins ça rassurera les pleurnicheurs du forum qui crient à l’injustice quand un noir incarne un personnage de fiction blanc.
Document très intéressant, et aussi sur le plan du travail d'historien.
Outre la mythologie hollywoodienne, pourquoi ces faits ont-ils été minimisés, ou effacés ?
L'un d'eux dit des choses très sensées, notamment lorsqu'il dit que dans une bataille à trois entités, l'une d'elle va chercher à se rapprocher du vainqueur, le plus fort, et non des plus faibles, qui pourtant vivent peu ou prou la même situation d'oppression, pour tenter de survivre (les noirs se rapprochant des blancs, pourtant leurs oppresseurs, plutôt que des indiens)
jolan a écrit:corbulon a écrit:Black far west, une contre-histoire de l’ouest de Cécile Denjean, disponible sur Arte. Nouvelle preuve à amener au dossier de l’invisisbilisation des personnes non-blanches dans le roman national d’un pays occidental, ici les Etats-Unis. Et outre le fait de rappeler qu’un cow-boy sur quatre était noir, la réalisatrice au travers d’interviews d’historiens et d’historiennes nous narre une histoire parallèle avec non pas juste les visages pâles et les indiens, mais aussi les anciens esclaves noirs, où émergent des figures comme Brass Reeves bien sûr, mais aussi Mary Fields ou encore Britton Johnson dont l’histoire inspira à John Ford la prisonnier du désert. Sauf que le rôle principal fût attribué à John Wayne. Enfin au moins ça rassurera les pleurnicheurs du forum qui crient à l’injustice quand un noir incarne un personnage de fiction blanc.
Document très intéressant, et aussi sur le plan du travail d'historien.
Outre la mythologie hollywoodienne, pourquoi ces faits ont-ils été minimisés, ou effacés ?
L'un d'eux dit des choses très sensées, notamment lorsqu'il dit que dans une bataille à trois entités, l'une d'elle va chercher à se rapprocher du vainqueur, le plus fort, et non des plus faibles, qui pourtant vivent peu ou prou la même situation d'oppression, pour tenter de survivre (les noirs se rapprochant des blancs, pourtant leurs oppresseurs, plutôt que des indiens)
satanpetitcoeur a écrit:la vf est très bonne (une fois n'est pas coutume) et participe grandement au culte du film.
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