Aigle Solitaire a écrit:Très beau cadeau !
satanpetitcoeur a écrit:c'est marrant de voir Freeman "jeune"... En fait, il fait déjà vieux, je trouve.
Ça me fait penser que je ne connais pas de films avec lui dedans en tant que jeune acteur. Il a débuté sa carrière à quel âge ?
Ivanna a écrit:The Evil de Gus Trikonis
Une douzaine de personnes se trouvent réunies, à l'occasion d'un week-end, dans un manoir isolé en pleine montagne et bâti sur un lieu prétendu maléfique. La maison ne va pas tarder à les emprisonner, le petit groupe se retrouve alors prisonnier de la sinistre demeure ; un à un les malheureux résidents seront éliminés.
N'est pas Robert Wise qui veut et le réalisateur Gus Trikonis le sait bien. Son film de maison hantée est un peu l'exemple de ce qu'il ne faut pas faire pour effrayer le spectateur, à savoir une surenchère constante dans les effets et dans la violence surnaturelle. Le film de Robert Wise était efficace et subtil, ici, ce n'est pas le cas. Les personnages du récit ne sont pas attachants, pas stéréotypés pour autant, juste inintéressants. En regardant le film, j'ai eu une autre histoire de maison hantée en tête, celle de Amityville. L héros libèrent le mal et ils en subissent les conséquences. Les morts sont originales, le diable aime jouer avec le feu et la scène de la torche humaine est à mes yeux celle qui fonctionne le mieux. Le réalisateur pose son ambiance, mais c'est morne et on reste assez pantois devant tous les efforts qu'il fait pour nous plonger dans celle-ci. Malheureusement pour lui il gâche systématique le peu d'ambiance de son film par des scènes de meurtres grandiloquents et pas digne de Satan. Le film se veut l'héritier de La Maison du Diable, mais il nous fait plutôt penser aux films de Freddy, la palme revenant à la rencontre entre le héros et le diable lui-même incarné par Victor Buono. Le diable est une figure effrayante, multiforme et puissante. Ici, il est clownesque, too much et possède un sens de la repartie digne des personnages de Goosebumps. Il est grotesque et enfonce encore plus le film dans la médiocrité. Je pense que la meilleure scène du film reste encore celle du chien faisant un bruit de Tie Fighter comme dans Star Wars (véridique) quand il pourchasse la femme du héros. Il y a quelques scènes dont l'ironie fait penser à du Tales from the Crypt, notamment la scène des sables mouvants. La mise en scène du film n'est pas réellement marquante, la demeure n'est pas mise en valeur et contrairement à une maison comme celle de Amityville ne fait jamais peur.
2/10
Bloodbeat de Fabrice A. Zaphiratos
La jaquette du dvd, le meilleur élément du film.
Ted, accompagné par sa sœur et sa petite amie Sarah, se rend dans la maison de sa mère, perdue au beau milieu des bois, afin de préparer les fêtes de Noël. Cette dernière, artiste peintre ayant des visions de l'au-delà, vit avec Gary, un chasseur. La première rencontre entre Sarah et la mère de son fiancé est plutôt glaciale. Sarah ne se sent d'ailleurs pas très à l'aise dans la maison et elle se met à avoir des visions et des cauchemars. Peu de temps après, un tueur habillé en samouraï se met à massacrer les habitants du coin à coups de katana. Cela a-t-il un rapport avec la présence de Sarah ?
Bon je n'ai rien, mais alors rien compris au film. Déjà première chose, l'image est vraiment mauvaise, on ne voit tellement rien qu'on en vient à s'interroger sur la provenance du film. J'ai eu l'impression de voir une des ennuyeuses vidéos souvenirs de mon oncle, en moins bien filmé. Le film est ennuyeux du début à la fin, les personnages sont inintéressants et le mystère entoure la mère comme la belle fille n'aura jamais droit à une réponse. Ce serait frustrant au demeurant si le film n'en était pas mauvais. Les personnages n'évoluent pas d'un iota durant tout le film, sauf les enfants dans les quelques minutes qui nous séparent du film de sa fin.... pour faire simple, le duo devient d'un coup aussi puissant qu'un couple de power rangers, en plus cheap et avec des pouvoirs dignes d'une série Z. L'être maléfique qui tourmente les héros se révèle être un Samouraï (oui dans le Wisconsin c'est normal) qui se trouve être la sœur de la mère. Elle parle de culture, de lien avec le passé et tout ce qui est en rapport avec le Japon, sauf que la mère n'est pas japonaise, que la sœur n'est pas japonaise et que même en prétextant la présence américaine au Japon, c'est illogique. Les meurtres du film n'ont aucun intérêt, on ne voit rien, ce n'est pas gore ou même sanglant. Les personnages meurent les uns après les autres de manière ridicules. Le casting est mauvais et l'image est tellement sale qu'on en vient à regretter cette séance. Si vous avez du temps à perdre, je vous conseille de choisir un autre film, car la vision de celui-ci serait un réel suicide pour vos neurones.
0/10
The Fourth Kind de Olatunde Osunsanmi
Dans la ville de Nome, située en Alaska, les habitants souffrent d'étranges visions et la Dr Abigail Tyler, psychologue, commence à se poser des questions. En mettant ses patients sous hypnose, elle découvre qu'ils font tous le même cauchemar. Une terrible réalité s'impose bientôt à elle : la ville est le théâtre d'enlèvements extraterrestres.
J'aime bien Milla Jovovich et j'aime bien le film, le faux documentaire est un genre qui fonctionne ou non et ici il fonctionne bien. L'histoire est intrigante, on croit ou non aux aliens au concept d'un dieu tout puissant, tout cela est au coeur du film et on ne sait jamais qui croire, en quoi nous devons croire. Le scénariste a la bonne idée de centrer son histoire sur une poignée de personnages, tous ayant des faiblesses, des blessures et des convictions. L'histoire de la psychologue est intéressante, le mélange entre l'actrice principale et la vraie/fausse psychologue de notre monde est une bonne idée, il donne vraiment l'impression de voir une reconstitution et non un film scénarisé. Sans faire de recherches et en étant naïf, on peut croire en cette histoire. Personnellement je crois aux aliens, aux forces ésotériques et en prenant cela en compte, en voyant le film, je suis vraiment entrée dans l'histoire. Les séquences ou on voit les séances de psychanalyse, les enregistrements des séances, on a un frisson dans le dos. La partie ou on voit le dernier enregistrement et ou entend les paroles en sumériens est clairement terrifiante. Il n'y a pas que les paroles, il y a aussi les images, les bruits, c'est clairement terrifiant. Les paroles traduites "I ... enforce my will ...... not .... world .... know ...... child ..... child .... never .... returned. My .... I am .... Truth Remains .... I ... savior ... Father I'am ... GOD . Zim.a.bu E.ter" .
Le réalisateur pose son ambiance tranquillement, on sent le peur et l'incompréhension des personnages. Il ne cède jamais à la surenchère, ne cède pas à certaines manies actuelles, il contourne aisément certaines facilités comme le fait de montrer clairement la menace, on ne sait pas à quoi les héros sont confrontés clairement et si comme le pense le chef de la police, l’héroïne ne divague pas complètement. Bon la fin du film donne une réponse assez claire.
Toutes les retranscriptions sont géniales, car terrifiantes. Les passages avec les rêves et leurs retranscriptions sont dans la veine des autres séances vidéos. Les acteurs étant bons, on ressent la peur, ils sont terrifiés. La mise en scène documentaire donne un peu plus de véracité a l'histoire. Les dernières scènes sont vraiment d'une tristesses. Les passages ou les acteurs interpellent directement les spectateurs peuvent être en trop, mais dans mon cas ils sont essentiels à la forme du film et la manière dont le réalisateur aborde son sujet. Il joue avec nous jusqu'au bout. C'est un film dont le postulat est simple, ou les effets sont simples, mais ça fonctionne donc pourquoi s'en priver?
8/10
jolan a écrit:Ouais bah faut avoir aimé ce film jadis pour l'apprécier aujourd'hui parce que perso je l'ai découvert il y a quelques mois, et quelle purge... un chef d'oeuvre de navet
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