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Ciné-Club séance 83 Two Weeks in Another Town (Minnelli 62)

La politique, la musique, le cinéma, les jeux vidéos et la culture en général lorsqu'elle ne traite pas directement de bande dessinée

Re: Le ciné club

Messagede sergent latrique » 12/10/2019 18:40

Message précédent :
The river (Le fleuve) Jean Renoir 1951

J'ai résisté à la lecture préalable de la critique d'arcarum, juste vu sa note ;)
Cela fait une semaine que j'ai vu le film le Week end dernier (avec le gros fichier) mais pas eu le temps d'écrire avant.
Alors, vous allez me dire que c'est une obsession, mais ce film, tourné en noir et blanc n'aurait pas eu le même impact, la même beauté qui transpire dans ces images en couleur.
C'est un festival flamboyant, une palette d'une richesse incroyable. Chaque plan est un tableau de Renoir fils.
J'ai lu que Renoir, pour des raisons techniques (pas de laboratoire couleur en Inde à l'époque du tournage) faisait ses rushes en NB. C'est d'autant plus de mérite quand on voit le résultat.

Renoir nous offre un récit initiatique sur la base d'une histoire très banale de jeunes filles adolescentes amoureuses , mais dans cadre luxuriant et hors du temps de l'Inde, avec son côté mystique, sa spiritualité qui donne lieu à des scènes de cérémonies très colorées (fête des lumières). Ces jeunes filles dans une récit à la voix off très présente (celle de Harriet) tombent sous le charme d'un ami de la famille en visite en Inde. On se demande si une idylle finira par se nouer, avec la plus âgée et celle qui semble la plus proche, ou bien la jeune Harriet, plus fantasque et rêveuse, ou encore ou la mystérieuse Mélanie, métissée entre sa mère indienne et son père anglais. A noter, que comme Mélanie, qui vit difficilement sa double nature, Captain John se sent écarté de ses origines après son retour de la guerre et par son handicap (l'acteur est un vrai unijambiste d'après ce que j'ai lu).

Loin d'être une histoire à la guimauve, comme on pourrait la voir, ce film exprime pour moi, au delà de l'histoire qui sert de support, une vitalité, une leçon de vie, où le temps passe comme l'eau de la rivière dans un merveilleux livre d'images.
Chaque personnage (acteurs amateurs en majorité) colle bien à son rôle. Je trouve un air de Elisabeth II enfant à la jeune Harriet

On passe dans le film d'une séquence de fiction à des images documentaires sans savoir toujours distinguer la limite entre les deux. Renoir est l'antithèse du cinéma cliché, conformiste. Il sort résolument des traces et des lieux communs.
Il y a toujours cette interrogation entre la réalité et la représentation de la réalité et ce jeu des apparences trompeuses (comme dans la règle du jeu, le carrosse d'or, la grande illusion...)
Quelle est a limite entre le réel et son image ? A ce titre, Renoir est le digne fils de son père dont il a su mettre en images animées les leçons de peintures.

La mort de Bogey à mon point de vue est exemplaire dans la mise en scène. Chez Renoir tout semble simple et limpide.
On voit une succession de plan montrant des scènes d'assoupissement, de la famille en train de sommeiller chacun dans son coin, scènes de la vie quotidienne. Renoir traite un évènement terrible en soulignant le caractère épouvantablement banal d'un accident stupide par des images paisibles: on ne voit rien de la mort de l'enfant, si ce n'est qu'après avoir vu une succession de personnages les yeux clos, et savourant le repos, on découvre à la fin le corps de l'enfant, ses yeux clos, qui repose tranquillement dans les taillis. Il semble dormir, et comme le dormeur du val, il a une tache rouge sur la poitrine. Coupe. On ne voit pas la réaction de la soeur. Aucun cri, aucune tension, le simple corps allongé et ensuite au milieu des chants, des ouvriers apporte une caisse en bois que l'on va décorer confirment la mort de l'enfant . La vie continue, l'eau du fleuve coule.
Un réalisateur ordinaire aurait montré sans doute les soubresauts de la mort, la sœur qui hurle en découvrant le cadavre. Ici,
Renoir nous montre la mort telle qu'elle est vraiment, solitaire et sans spectacle.

Ce film est aussi un documentaire sur l'Inde qui a une valeur certaine au point de vue historique. Renoir a su capté l'ambiance, l'âme de l'Inde dans ce film à mon point de vue.

Bon, pour la première fois je mets la note maximale 6/6
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Re: Le ciné club

Messagede sergent latrique » 12/10/2019 18:45

Olaf Le Bou a écrit:
jolan a écrit:Je tâcherai de faire une petite conversion pas trop lourde mais de qualité quand même d'ici là ;)


du nouveau là-dessus ??

parce que pour une fois que j'arrive à télécharger le fichier dans les temps, je suis infoutu de le dézipper :x
archive non reconnue ou ch'ais pas quoi, j'ai essayé avec l'utilitaire Windows 10 et avec winrar, chou blanc sur toute la ligne.

Le fichier étant découpé en 3 morceaux dans la première version, il faut placer les trois fichiers dans le même répertoire avec les noms et extension 2 et3 tels qu'ils se créent et lancer le dézip dans le premier qui va alors recoller avec les 2 autres.
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Re: Le ciné club

Messagede lobo » 14/10/2019 23:37

Bon, je lirai vos critiques après. Je serai bref.
On ne pouvait pas mieux apporter de l'eau au moulin du sergent qu'avec ce film aux somptueuses couleurs du Technicolor des années 50, mises au service d'une Inde où le terne de la terre contraste avec les couleurs de tout le reste, corps, fleurs, arbres, cerfs volants, jusqu'à, dans la séquence finale, cette poudre au violet ou au rouge violents qu'on jette sur les gens à l'arrivée du printemps.
Le fleuve est bien le sujet du film. Le fleuve de la spiritualité hindouiste que Renoir a magnifiquement comprise et mise en scène. Bien sûr "tout coule" comme disait l'autre mais ici la flèche du temps cède la place à l'éternel retour. C'est le fleuve de la naissance et de la mort, le samsara... Un fleuve où on ne peut vivre que parce qu'on meurt : mis en scène avec la séquence mort de Bogey/naissance du bébé mais mieux avec celle où on noie la statue de la déesse (Kali ?) déesse justement de la création et de la destruction : clay goes back to clay, l'argile de la statue redevient la boue du fleuve.
Le film est aussi une mise en scène du panthéisme hindou : for hindus all the universe is God dit la voix off. Renoir me donne effectivement le sentiment que le monde est divin, the real world, dit le père de Mélanie, le monde qui est fait pour les enfants. Mise en scène aussi du quiétisme hindou qui va avec le panthéisme : Consent dit Mélanie, consent to everything... La séquence de la mort de Bogey est magistrale sur ce plan, je trouve... D'abord il y a ce très beau moment de sieste sur fond de flute, et à un moment la flute s'arrête dans un silence qui suggère le malheur. Mais cette mort et le deuil, le chagrin de ses petites soeurs sont filmés comme étant dans l'ordre des choses. Le malheur mais pas le tragique...
Dans ce monde divin, il y a des gens qui ne sont pas à l'aise : le capitaine, blessé à la guerre et qui ne trouve plus sa place, ces jeunes filles, Harriett et Valérie, qui quittent le paradis de l'enfance pour se prendre les pieds dans leur premier amour, Mélanie, qui est entre l'Orient et l'Occident. C'est naître qu'il aurait pas fallu lui dit son père... Non, trouve ta place et consent à tout. Harriett fera des poèmes à la gloire du monde elle aussi.
Sinon, sur le plan plastique, je n'arrêterais pas de faire la liste des images qui me touchent dans ce film, mais s'il faut en citer une qui me fascine particulièrement, ce sont ces escaliers qui descendent dans le fleuve.
Pour moi c'est un des plus beaux films de l'histoire.
Ma note : 6/6
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Re: Le ciné club

Messagede lobo » 15/10/2019 09:33

Bon, j'ai lu les critiques de sergent latrique et d'arcarum. On a bien vu le même film, le sergent et moi. Et on a eu le même sentiment avec la séquence de la mort de Bogey. Il semble un peu moins sensible que moi au côté spiritualité hindoue. Arcarum m'a l'air très calé en mise en scène/réalisation. Bon OK. Moi je n'arrive pas à expliciter comme il le fait les techniques de caméra. C'est vrai que la scène de la danse, qu'il critique dans sa mise en scène, ne m'a pas emporté comme celle de Satyajit Ray. Quant au thème, pour moi, c'est effectivement le fleuve de la vie, littéralement le samsara hindouiste ou bouddhiste...
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Re: Le ciné club

Messagede lobo » 15/10/2019 10:05

Bon alors, les historiques ? Jolan, euh..., Olaf... ? et les plus jeunes, Mr Degryse ? To say nothing of le Complot qui semble avoir sombré corps et biens...
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Re: Le ciné club

Messagede euh... si vous le dites » 15/10/2019 11:39

The river (Le fleuve) de Jean Renoir(1951)

Je viens de le terminer et je suis encore entièrement sous le charme de ce film.

Comment une trame aussi banale peut-elle au final se révéler aussi riche ?
Comment un récit au cadre apparemment aussi restreint, quelques personnages somme toute assez quelconques dans une maison au bord d'un fleuve, peut-il embrasser le monde entier ?
Il faut le talent de Jean Renoir, son intelligence, la limpidité de sa mise en scène qui se met au service de l'eau qui coule, du temps qui passe et qui nous transforme dans notre quête toujours renouvelée pour trouver notre place pour créer la magie.
Cette fois, je partage pleinement les impressions du sergent et de lobo, et quel travail sur les couleurs en effet !!!, c'est somptueux.

Il y a The river de Bruce Springsteen, la plus belle chanson du monde, à jamais dans mon cœur, il va falloir aujourd'hui que je fasse une petite place à The river, le film de Jean Renoir.

Ma note : 6/6
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Re: Le ciné club

Messagede Mr Degryse » 15/10/2019 13:31

The river de Jean Renoir(1951)

Beau film ! Une histoire qui pourrait paraitre simpliste et qui pourtant touche à l'universelle dans ce qu'il raconte : la vie, la mort, les amours etc. Le classicisme de Renoir va à merveille au film. Jamais je ne sens un réalisateur qui cherche l’esbroufe, les effets de style. Tout est limpide. La direction d'acteurs ainsi que le castings sont aussi une belle leçon. C'est aussi une belle déclaration d'amour à l'Inde. Et c'est bizarre car dans le précédent film du ciné club, pourtant réalisé par un Indien, jamais je n'avais ressenti çà. C'est cette Inde là ( qui fait peut être image d'Epinal et encore 60 après j'ai connu des endroits en Inde qui ressemblaient à ça) que j'aime.
J'apprécie aussi que le film qui suit pourtant la vie de bourgeois blancs vivant en inde ne tombe dans un impérialisme mal venu.
Cette famille, ce village, cette rivière vivent et paraissent vrais.
J' apprécie aussi que le film ne termine pas sur un happy end malvenu (un mariage et un choix du capitaine). Je trouve ce final beaucoup plus subtil.

Personnellement, je plains le père ( beaux personnages d'ailleurs que les 2 papas). Encore une fille ! :D

Après j'ai personnellement un bémol. L'aspect littéraire du film est trop marqué. le recours régulier et systématique de la voix off me font un peu sortir du film. Cela casse assez souvent l'émotion.

Belle découverte 4.5/6
Dernière édition par Mr Degryse le 15/10/2019 14:00, édité 1 fois.
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Re: Le ciné club

Messagede euh... si vous le dites » 15/10/2019 13:43

Trois 6/6 (une première) et un 5/6, Le fleuve est parti pour crever tous les plafonds... en attendant que jolan nous refroidisse avec un 1/6 dont il a le secret. :lol:
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Re: Le ciné club

Messagede Mr Degryse » 15/10/2019 13:59

Alors je vais légèrement pondérer ma note car je me rend compte que je mets la même note qu'à seuls sont les indomptés et que quand même personnellement je préfère ce genre de films. Je reverrai avec plaisir ( et je l'avais déjà vu) Seuls sont alors que même si j'ai bien apprécié the river, je ne crois pas que je le regarderai de nouveau.

Donc 4.5/6 pour faire une petite différence uniquement par goût personnel
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Re: Le ciné club

Messagede arcarum » 16/10/2019 13:24

j'écrivais une petite critique sur AD ASTRA et je me suis rendu compte que j'ai toujours la rivière en tête. C'est pour dire s'il m'a marqué. [:flocon:2]
Je vais certainement reprendre quelques points du film dans la soirée et réajuster ma note ; le 3.5 me semble trop faible eut égard à ses effets. Et je suis persuadé être passé à côté de quelque chose.
Mais j'avoue avoir du mal car je ne veux pas commettre l'erreur de comparer ce film avec un plus récent ; et comme je manque de référentiel ancien...
Je lirai après les critiques des uns et des autres.

Franchement je suis content d'être aussi "challengé" par ce ciné club. :love:
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Re: Le ciné club

Messagede sergent latrique » 16/10/2019 15:21

En tout cas pour les critiques, les notes des participants sont au plus haut :ok: et puis en lisant les avis des autres, on peut retrouver des aspects qu'on a pu négligé ou ne pas voir. Ca enrichit généralement la compréhension du film .
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Re: Le ciné club

Messagede arcarum » 16/10/2019 20:44

Ce qu'il manquait dans ma critique était tout la partie liée à l'Inde, sa culture, ses rites.
Et très nettement l'intracation documentaire/film, est tout de même particulièrement bien construit, même si la voix off n'était pas pour moi nécessaire et renforce l'impression de séparation qui existe dans le film (les enfants ensembles, les adultes ensembles, les indiens ensemble, les occidentaux ensembles).
Pour cela je vais remonter ma note à 4/6.
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Re: Le ciné club

Messagede lobo » 16/10/2019 22:33

Des nouvelles de jolan ? D'habitude il ne tarde pas à donner son avis, c'est plutôt lui qui nous presse ???
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Re: Le ciné club

Messagede jolan » 16/10/2019 23:17

J'attendais que tout le monde soit passé.

Je ne mettrai pas ma critique pour ne pas froisser, mais en effet, pas aimé du tout.

1/6
Jolan, le gars qui n'a le droit de ne rien dire, sinon ses posts sont supprimés illico par Nexus.
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Re: Le ciné club

Messagede sergent latrique » 17/10/2019 08:27

En même temps c'est pas totalement une surprise, euh... l'avait prédit :D
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Re: Le ciné club

Messagede Mr Degryse » 17/10/2019 08:29

Qui se lance pour la liste suivante ? J'ai une liste au cas ou
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Re: Le ciné club

Messagede euh... si vous le dites » 17/10/2019 08:30

jolan a écrit:J'attendais que tout le monde soit passé.

Je ne mettrai pas ma critique pour ne pas froisser, mais en effet, pas aimé du tout.

1/6



Pas besoin de faire une chronique détaillée mais ce serait quand même intéressant de savoir dans les grandes lignes pourquoi tu n'as pas aimé le film.
Enfin bon, tu fais comme tu veux...
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Re: Le ciné club

Messagede euh... si vous le dites » 17/10/2019 08:32

Mr Degryse a écrit:Qui se lance pour la liste suivante ? J'ai une liste au cas ou


Vu que tu as une proposition de retard, ça parait logique.
Et ensuite, on passera le flambeau à arcarum pour sa première proposition.
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Re: Le ciné club

Messagede Mr Degryse » 17/10/2019 08:32

Pas besoin de faire une chronique détaillée mais ce serait quand même intéressant de savoir dans les grandes lignes pourquoi tu n'as pas aimé le film.


:ok:
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Re: Le ciné club

Messagede lobo » 17/10/2019 08:44

C'est à se demander, si à part Stalker il aime le ciné, Jolan.
Sinon vas-y avec ta liste Mr Degryse.
Et j'aimerais bien lire ta critique d'Ad Astra, arcarum
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Re: Le ciné club

Messagede Mr Degryse » 17/10/2019 09:02

Vu que tu as une proposition de retard, ça parait logique.
Et ensuite, on passera le flambeau à arcarum pour sa première proposition.


ok


Petite liste sur le cinéma japonais et plus particulièrement sur Toshiro Mifune ( films que je n'ai pas vus et qui m'intéressent :D )

1956 : Le Cœur d'une épouse de Mikio Naruse

Shinji n'arrive pas à faire marcher son affaire et doit compter sur l'aide de son épouse, Kiyoko. Celle-ci sollicite un prêt auprès de Kenkichi, employé de banque et frère de son amie Yumiko. Alors que les choses prennent bonne tournure, le frère de Shinji, Yoshikazu, survient avec sa femme et son fils et manifeste, lui aussi, son désir de monter sa propre affaire. Il réclame de l'argent à Shinji. Sa famille essaie d'obtenir de Kiyoko qu'elle vire le prêt difficilement obtenu au compte de Yoshikazu. La fermeté et la résolution de Kiyoko touche son époux qui promet d'être à ses côtés.


1958 : L'Homme au pousse-pousse de Hiroshi Inagaki

Japon, 1905. Matsugoro est un pauvre conducteur de pousse-pousse. Sa vivacité d'esprit et son tempérament optimiste en font une personne appréciée des habitants de sa ville. Un jour, Matsu se porte au secours d'un garçon blessé, Toshio. Les parents, Kotaro et Yoshioko, louent ses services pour transporter le garçon chez le médecin et le ramener. Matsu se prend d'affection pour cette famille. Quand le père de Toshio meurt, Matsu devient comme un père de remplacement pour le garçon, qu'il contribue à élever. Il tombe secrètement amoureux de Yoshioko, mais est conscient qu'il y a un fossé de classe entre eux. Matsu pense qu'il ne sera jamais qu'un conducteur de pousse-pousse pour elle et son fils.

1962 : Ánimas Trujano d'Ismael Rodríguez

Animas Trujano est un alcoolique irresponsable d'un village de Oaxaca. Son plus grand souhait est d'être un jour choisi intendant de son village, chargé d'organiser la fête annuelle de la Vierge...

1963 : Legs des 500 000 ou l'héritage des 500000 de et avec Toshirō Mifune . Le seul film réalisé par l'acteur qui admettait avoir eu un sacré coup de maion de Kurosawa

Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'Empire du Japon transporte par avion un lot de pièces d’or vers les Philippines pour payer les dépenses de l’armée impériale japonaise. Après la guerre, le trésor est abandonné à l’étranger, comme des millions de soldats japonais, et gît quelque part dans la montagne au nord de la baie de Manille.
Takeichi Matsuo, un ancien comptable de l’armée revenu dans son pays après la guerre, travaille comme cadre dans une petite entreprise. Takeichi rencontre Mitsura Gunji, le patron d’une grande entreprise, qui lui propose de retourner aux Philippines chercher le trésor.
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