sergent latrique a écrit:Ce type, a fait le choix de vivre en dehors des règles, sans contraintes
J'aurais préféré un film en couleur, je ne vois pas l'intérêt de faire du noir et blanc à cette époque du film, cela ne devait pas être un problème technique ou budgétaire. Les paysages naturels n’en auraient été que plus grandioses et en contraste avec l’univers moderne et la prison.
Mr Degryse a écrit:Je suis arrivé sur le tard mais je serais assez intéressé par revoir un lien vers le fanfaron de Risi si cela est possible par une bonne âme
euh... si vous le dites a écrit:sergent latrique a écrit:Ce type, a fait le choix de vivre en dehors des règles, sans contraintes
Je crois que ce n'est pas ce que montre le film.
Le film montre que la liberté, ce n'est pas vivre sans contraintes mais bien plutôt refuser les contraintes imposées par la société pour y substituer des contraintes que l'on choisit de s'imposer à soi-même.
lobo a écrit:euh... si vous le dites a écrit:sergent latrique a écrit:Ce type, a fait le choix de vivre en dehors des règles, sans contraintes
Je crois que ce n'est pas ce que montre le film.
Le film montre que la liberté, ce n'est pas vivre sans contraintes mais bien plutôt refuser les contraintes imposées par la société pour y substituer des contraintes que l'on choisit de s'imposer à soi-même.
Je ne crois pas non plus que ce soit là l'intérêt du film. Tu me sembles sur-interpréter. Quelles sont les contraintes qu'il choisit de s'imposer à lui-même ? Il n'est pas porteur d'un quelconque message. Encore une fois pour moi c'est une pure icône de la liberté.
lobo a écrit:Je veux dire icône au sens d'un pur signe, l'inverse de ce que serait un "personnage", avec ses ambiguités, ses doutes, etc... Le refus de s'engager dans la relation avec la femme n'est pas "une contrainte qu'il se donne à lui-même". Ce serait lui prêter trop de psychologie, ce serait lui prêter une intériorité, ce qui me semble être une sur-interprétation. La séquence avec la femme est là, aux côtés d'autres séquences (celles avec le cheval, notamment), pour construire précisément cette image de "l'homme libre". Mais encore une fois c'est une liberté de cinoche... C'est la "liberté" des cow-boys de western, de Yul Brynner qui pointe le pouce derrière lui quand on lui demande d'où il vient, et qui pointe l'index devant lui quand on lui demande où il va. C'est du moins comme ça que je trouve un sens proprement cinématographique au film. Si on met de la psychologie là-dedans, l'intérêt du film s'effondre à mon humble avis.
sergent latrique a écrit:Sur le caractère de Burns, Je suis plutôt d'accord avec lobo, à mon point de vus, Jack n'est ni un idéaliste forcené, ni un philosophe héroïque, juste un type qui n'a pas envie de contraintes sociales et veut passer du bon temps dans la pampa, se saouler, se castagner de temps en temps, jouer au dur (la séquence avec le manchot est caractéristique, il refuse au début de le frapper et n'utilise qu'un seul bras. A sa place, manchot ou pas, un connard pareil m'agresse j'utiliserai mes deux poings, mes deux pieds et le coup de boule. )
Mais comme le dit le proverbe, pierre qui roule n'amasse pas mousse. C'est un vrai "rolling stone" presque un vagabond.
euh... si vous le dites a écrit:C'est surtout le regard du réalisateur sur le personnage qui est désenchanté et empreint de mélancolie en fait.
Le personnage, il est ce qu'il est, ok. Mais la manière dont il est traité ne verse pas à mon sens dans l'exaltation iconique.
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