lobo a écrit:Merci euh... Commencé à visionner... M'emballe pas. A suivre.
lobo a écrit:Non... Cette fois j'ai les sous-titres... Merci encore.
sergent latrique a écrit:La ballade de Narayama
(ballade les chants qu'ils font ? est ce que quelqu'un sait ka traduction exacte du titre original ?)
sergent latrique a écrit:et vont parfois jusqu'au mélange des genres avec eux (le puant qui se tape la chienne )
Je n’ai pas trop compris l’énigme de la mort du père tué par le fils mais qu’Orin dira tué par la montagne.
A ce propos, pourquoi tous ces interludes animaliers qui ponctuent le film me suis-je demandé ? le documentaire animalier foisonne tout au long du film par l'incrustation d'images d'animaux divers, poissons, écureuil, chouettes, serpents, souris, hirondelles, aigles ....sinon pour souligner la similitude des destins de ces humains mêlés étroitement aux destins des animaux et de la nature. Ces paysans sont partie prenante de la nature, aussi rudes, aussi sauvages que les rats auxquels il se disputent parfois les patates
jolan a écrit:Une découverte donc que ce film étrange, mais je suis certain que d'autres films japonais encore plus poétiques me plairaient encore bien davantage, je n'en ai pas vu beaucoup, mais j'en ai déjà vu de plus réussis, plus à mon goût en tout cas.
Mais avant tout déçu, parce que ce film m'attendait depuis des années et j'en attendais vraiment plus. Plus de poésie. Comme quoi, on se fait des idées sur pas grand chose, sur un titre, une nationalité, une récompense cannoise, on imagine mille merveilles, comme pour une femme croisée par hasard, un prénom, une silhouette, et quand on est déçu, on est bien déçu...
lobo a écrit:Bon, je me suis beaucoup ennuyé devant ce film que j'ai vu en plusieurs morceaux tant ça m'a paru ch***. Pourtant des images me resteront, celle de la grand-mère qui se casse les dents, celle de l'idiot qui sodomise le chien (que j'ai trouvée gratuitement provocatrice), et les images des animaux, serpents, insectes... On a une société rurale archaïque (on a peine à croire que c'est le XIXème siècle) qui semble dénuée de tout cadre symbolique religieux ou mythico-rituel. Pas de danses, pas de jeux, pas de chants (où est la ballade ?), pas de culte des morts...
Je suis allé au Japon, je n'ai vu que ça ou presque, des rites, des danses, des fêtes, des prières, des méditations, des cultes des morts, tout ça au milieu de l'hyper-technicité urbaine...
euh... si vous le dites a écrit: Dans La ballade de Narayama, en contrepoint à la vision matérialiste qui a irrigué tout le film, le spirituel ne fait irruption que dans la dernière partie du film, quand le trajet vers la montagne et l'arrivée au cimetière à son sommet permet au corps de se libérer de ses contraintes et de laisser la place à l'esprit qui l'anime.
Cette montée vers la montagne est le rite qui structure toute la vie du village et qui permet d'extraire ses habitants des seules conditions de la survie au quotidien, une survie cadrée à l'extrême et qui ne laisse place à rien d'autre.
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