Ciné-Club séance 83 Two Weeks in Another Town (Minnelli 62)

[jolan]

Message précédent :
Je le mate le deuxième week-end

On redonne un peu de rythme avec la liste et les votes de la séance suivante ?

Comme makidoo (et peut-être Olaf, l'avenir nous le dira) s'est (se sont) joint(s) à nous, je propose, s'il(s) le souhaite(nt) qu'il(s) préside(nt) la séance(s) suivante(s) avant d'enchainer fin novembre avec la séance spéciale 100 de la naissance de Gene Tierney (née le 19 novembre 1920) (qui du coup serait la séance 50, ça tomberait bien)

[sergent latrique]

Gene Tierney, ancien avatar de jolan pour fin novembre ça roule.
Question pour ceux qui connaissent bien le cinéma japonais. On voit souvent des drames ou films d'aventures japonais, par contre niveau comédies, qu'est-ce qu'il y a dans le cinéma japonais ? Est-ce du au fait qu'il en existe peu ou bien que la comédie à la japonaise serait trop différente pour marcher en Europe ?
Dans le cinéma asiatique, je me souviens des comédies de Michael Hui ou de Jackie Chan qui est plus kung-fu à Honk-Kong mais pour le Japon ????

[euh... si vous le dites]

Gene Tierney, ancien avatar de jolan pour fin novembre ça roule.
Question pour ceux qui connaissent bien le cinéma japonais. On voit souvent des drames ou films d'aventures japonais, par contre niveau comédies, qu'est-ce qu'il y a dans le cinéma japonais ? Est-ce du au fait qu'il en existe peu ou bien que la comédie à la japonaise serait trop différente pour marcher en Europe ?
Dans le cinéma asiatique, je me souviens des comédies de Michael Hui ou de Jackie Chan qui est plus kung-fu à Honk-Kong mais pour le Japon ????

Que ce soit le Japon ou la plupart des autres cinématographies, le genre de la comédie est souvent le moins facilement exportable. Bien évidemment, on est depuis très longtemps inondés de comédies américaines et l'humour british a de nombreux adeptes mais c'est à peu près tout. Même dans un petit pays comme la Belgique, les comédies flamandes ne parviennent pas à dépasser la frontière linguistique, c'est dire.

Pour ce qui est de la comédie japonaise, on connait ici un peu Nobuhiko Obayashi, surtout pour son film House. Il y a aussi l'emblématique série des Tora-san. Mais ça reste très confidentiel.
Au rayon plus récent, il y a bien quelques films déjantés de Takeshi Kitano mais je ne pense pas qu'ils seraient arrivés chez nous sans ses films sérieux. Il y a aussi par exemple les films déjantés de Hitoshi Matsumoto comme Big man Japan mais c'est vraiment leur côté "total WTF" qui leur permet d'être visible ici.

Le registre de la comédie s'exporte beaucoup mieux et est beaucoup plus présent chez nous au niveau des séries d'animation et du manga, en fait.

[jolan]

Fin d'automne – Yasujiro OZU – 1960

C'est en effet une variation (une copie légèrement différente mais en gros le même schéma central - après le dernier voyage et le mariage en costume je pensais même que le film finirait avec le même plan incongru et inutile des vagues sur la plage), variation sur les mêmes thèmes (je n'en parlerai pas d'ailleurs : les usages, les comportements, les réflexions, les traditions – et encore davantage le poids des traditions - ces rites, cette obéissance aux règles - en un mot les japonaiseries - si ce n'est pour dire que j'ai encore plus l'impression de vivre sur une autre planète, et c'est ce qui me fait encore une fois rester sur le pas de l'échelle de la fusée).

Mêmes thèmes que « Printemps tardif » donc, mais en beaucoup moins charmant, et la beauté du N&B en moins. Il n'y a que les jeunes femmes qui cette fois sont bien plus charmantes, l'actrice du premier opus m'agaçant toujours autant. Mais ces dialogues crétins, cette musique niaise, ces champs/contre-champs incessants, cette réalisation paresseuse et ces circonvolutions ennuyeuses qui mènent au quiproquo puéril entre la mère et sa fille. On se croirait devant un AB Productions. Non, nettement moins bon que le précédent.

Je pensais voir de belles choses mélancoliques et nostalgiques, sur le temps qui passe, les saisons, la nature, avec de beaux sentiments amoureux, une certaine profondeur, une chaleur, à la Taniguchi, mais non, tout cela est au contraire extrêmement froid et hermétiquement fermé. Je crois que le cinéma d'Ozu n'est pas fait pour moi.
1,5/6

[makidoo]

Mais ces dialogues crétins, cette musique niaise, ces champs/contre-champs incessants, cette réalisation paresseuse et ces circonvolutions ennuyeuses qui mènent au quiproquo puéril entre la mère et sa fille. On se croirait devant un AB Productions.

Ha oui quand même

Je crois que le cinéma d'Ozu n'est pas fait pour moi.
1,5/6

Tu crois ? Vraiment ?

[euh... si vous le dites]

Mais ces dialogues crétins, cette musique niaise, ces champs/contre-champs incessants, cette réalisation paresseuse et ces circonvolutions ennuyeuses qui mènent au quiproquo puéril entre la mère et sa fille. On se croirait devant un AB Productions.

Ha oui quand même

Je crois que le cinéma d'Ozu n'est pas fait pour moi.
1,5/6

Tu crois ? Vraiment ?

C'est le sens de la nuance de jolan...
On finit par s'habituer.

Bon sinon, tu serais partant pour proposer une sélection ?
Je serais curieux de voir ce que tu proposes.

[makidoo]

Je resterais bien sur une note japonaise, avec du Kurosawa ou Mizoguchi que je connais très peu...

[jolan]

Allez, envoie

Du Kurosawa alors là je suis friand, et Mizoguchi je ne connais pas du tout (quelle belle idée que ce Ciné-club )

Le temps que les derniers postent on pourra voter

[jolan]

Mais ces dialogues crétins, cette musique niaise, ces champs/contre-champs incessants, cette réalisation paresseuse et ces circonvolutions ennuyeuses qui mènent au quiproquo puéril entre la mère et sa fille. On se croirait devant un AB Productions.

Ha oui quand même

Je crois que le cinéma d'Ozu n'est pas fait pour moi.
1,5/6

Tu crois ? Vraiment ?

En tout cas je vois (contrairement à vous) une énorme différence entre les deux films.

Le premier est en effet poétique, nostalgique, même si je n'ai pas été transporté par le thème. Il y a un beau travail de cadre et de lumière.

Ce deuxième m'a frappé par ses couleurs fades, grises, et son manque de poésie, son côté "semi-comique" (les trois comparses) pas drôle.

[makidoo]

Comme quoi le ressenti...
J’ai trouvé justement que le côté comique et la musique ajoutaient une légèreté bienvenue à ce film. J’ai peut-être été encore plus touché par cette légèreté que je ne m’y attendais pas du tout. Quant à la réalisation, je l’ai trouvée impeccable, des plans et des cadrages superbes, avec une couleur également légère qui ajoute à la poésie de ce film formidable.

[lobo]

Fin d'automne
Je me range de l'avis de makidoo qui a dit l'essentiel de ce que je pense sur ce film. Il me semble que euh... préférera le film de 49. Moi j'aime encore mieux fin d'automne où son style minimaliste est poussé à la perfection. Et puis il y a ce comique absent du premier.
L'avis de jolan comme d'habitude est assez méprisant pour le réalisateur et pour celles et ceux qui l'aiment, ça commence à lasser. C'est pourtant lui qui a initié ce ciné-club.
6/6

[makidoo]

Allez, envoie

Du Kurosawa alors là je suis friand, et Mizoguchi je ne connais pas du tout (quelle belle idée que ce Ciné-club )

Le temps que les derniers postent on pourra voter

Alors pour Mizoguchi je propose un des films de la trilogie de l’art :

Conte des Chrysanthèmes tardifs (1939)
La Femme de Naniwa (1940)
La Vie d’un acteur (1941)

Pour Kurosawa, 3 films de l’immédiat après-guerre :

Je ne regrette rien de ma jeunesse (1946)
(Avec Setsuko Hara...! )
Un merveilleux dimanche (1947)
L’Ange Ivre (1948)

[euh... si vous le dites]

En tout cas je vois (contrairement à vous) une énorme différence entre les deux films.

Je les trouve aussi très différents mais on peut très bien trouver à chacun des qualités spécifiques.
Ceci dit, je préfère également Printemps tardif.

[jolan]

L'avis de jolan comme d'habitude est assez méprisant pour le réalisateur et pour celles et ceux qui l'aiment, ça commence à lasser. C'est pourtant lui qui a initié ce ciné-club.

Non, encore une fois c'est toi qui places la critique sur un plan personnel, alors que ça n'a strictement rien à voir.
Je ne juge ni le réalisateur ni celles et ceux qui aiment, ou qui n'aiment pas, je ne fais que donner mon petit avis bien inutile sur le film. Telle se doit d'être la et le critique, sur un plan purement cinématographique. Il ne faut en tout cas nullement être heurté ou vexé par mes misérables mots, qui ne reflètent que mon petit ressenti, qui en vaut bien un autre. Rien de bien grave donc.

AMHA bien sûr

[euh... si vous le dites]

Allez, envoie

Du Kurosawa alors là je suis friand, et Mizoguchi je ne connais pas du tout (quelle belle idée que ce Ciné-club )

Le temps que les derniers postent on pourra voter

Alors pour Mizoguchi je propose un des films de la trilogie de l’art :

Conte des Chrysanthèmes tardifs (1939)
La Femme de Naniwa (1940)
La Vie d’un acteur (1941)

Pour Kurosawa, 3 films de l’immédiat après-guerre :

Je ne regrette rien de ma jeunesse (1946)
(Avec Setsuko Hara...! )
Un merveilleux dimanche (1947)
L’Ange Ivre (1948)

Oups... bizarre comme sélection.
Chez Mizoguchi, même si Conte des chrysanthèmes tardis est déjà une très belle réussite, on est à mon avis loin des chefs d'oeuvre absolus qui viendront plus tard. La femme de Naniwa est un film considéré comme perdu. La vie d'un acteur est un film un peu obscur (pas vu et pas certain qu'on puisse en trouver une copie correcte).
Chez Kurosawa, L'ange ivre est son premier film important. Les deux autres sont des films mineurs.

[makidoo]

Bah faut savoir, apparemment vous avez déjà vu tous les films majeurs des cinéastes majeurs, alors je cherche des films moins connus
Sinon on prend les chef-d’œuvre de Kurosawa ou de Mizoguchi, moi ça me va très bien

[euh... si vous le dites]

Bah faut savoir, apparemment vous avez déjà vu tous les films majeurs des cinéastes majeurs, alors je cherche des films moins connus
Sinon on prend les chef-d’œuvre de Kurosawa ou de Mizoguchi, moi ça me va très bien

Non, mais tu fais comme tu veux.
Faut pas te sentir obligé de t'aligner sur ce que tu crois que les autres veulent voir.

[jolan]

La femme de Naniwa est un film considéré comme perdu. La vie d'un acteur est un film un peu obscur (pas vu et pas certain qu'on puisse en trouver une copie correcte).

En effet, introuvables sur mes habituelles sources.
A proposer uniquement si tu en possèdes des copies.

[makidoo]

Ok, alors par ordre de préférence, je regarderais bien un de ces films de la même période (je ne sais pas quelles sont vos sources mais je pense qu’ils sont trouvables ?) :

1- L’intendant Sansho, Mizoguchi (1954)
2- Le grondement de la montagne, Naruse (1954)
3- L’idiot, Kurosawa (1951)

Je place en bonus un Ozu, même si on vient de s’en regarder 2 à la suite

4- Été Précoce, Ozu (1951)

Jeu : il y a un point commun pour 3 de ces films, sauras-tu le retrouver ?

[euh... si vous le dites]

Ok, alors par ordre de préférence, je regarderais bien un de ces films de la même période (je ne sais pas quelles sont vos sources mais je pense qu’ils sont trouvables ?) :

1- L’intendant Sansho, Mizoguchi (1954)
2- Le grondement de la montagne, Naruse (1954)
3- L’idiot, Kurosawa (1951)

Je place en bonus un Ozu, même si on vient de s’en regarder 2 à la suite

4- Été Précoce, Ozu (1951)

Jeu : il y a un point commun pour 3 de ces films, sauras-tu le retrouver ?

Je suppose que c'est Setsuko Hara qui figure dans tous ces films sauf dans L'intendant Sansho.


Bon, je vote pour L'intendant Sansho que je prendrai beaucoup de plaisir à revoir s'il est sélectionné.

[sergent latrique]

Ok, alors par ordre de préférence, je regarderais bien un de ces films de la même période (je ne sais pas quelles sont vos sources mais je pense qu’ils sont trouvables ?) :

1- L’intendant Sansho, Mizoguchi (1954)
2- Le grondement de la montagne, Naruse (1954)
3- L’idiot, Kurosawa (1951)

Je place en bonus un Ozu, même si on vient de s’en regarder 2 à la suite

4- Été Précoce, Ozu (1951)

Jeu : il y a un point commun pour 3 de ces films, sauras-tu le retrouver ?

Je vote pour Le grondement de la montagne de Naruse

J'évite le Ozu car on vient déjà d'en voir deux, et je préfère découvrir un autre réalisateur.