Ciné-Club séance 83 Two Weeks in Another Town (Minnelli 62)

[arcarum]

Message précédent :

pour moi le personnage est juste parfait dans cette situation

[edit ajout ] imho

[lobo]

"pour moi" suffisait

[sergent latrique]

Pour info, la piste de sous-titres est en anglais pour l'incinérateur

[euh... si vous le dites]

Pour info, la piste de sous-titres est en anglais pour l'incinérateur

Ah oui, j'avais oublié de le signaler.
Je peux vous filer une VOSTFR mais avec une qualité d'image inférieure.

[sergent latrique]

Pour moi, pas la peine, une VOST en anglais ça me va.

[jolan]

https://www.opensubtitles.org/fr/subtit ... -mrtvol-fr

A mon humble avis

[euh... si vous le dites]

https://www.opensubtitles.org/fr/subtitles/3899185/spalovac-mrtvol-fr

A mon humble avis

Non, ça ne colle pas. J'avais essayé.
Le film est en 24 images par seconde et les sous-titres en 25 images par seconde.

[jolan]

Il suffit de les réaligner avec un logiciel de sous-titres en replaçant le premier et le dernier, ça ajuste l'ensemble

Merci pour le lien

[euh... si vous le dites]

Il suffit de les réaligner avec un logiciel de sous-titres en replaçant le premier et le dernier, ça ajuste l'ensemble

Bon à savoir.

[jolan]

Bon moi je suis de moins en moins là. Et j'ai eu du mal avec bon nombre de films proposés récemment. Bonne continuation.

Tu vas rire, mais quand tu as posté que tu regardais le film le soir-même, je savais que tu ne le ferais pas...

[sergent latrique]

Debout les morts !
Un sujet à déterrer spécialement pour ce film
L'incinérateur de cadavres (Spalovac Mrtvol) J.Herz (1969)

L'histoire assez étrange d'une petit homme rondouillard au sourire en coin (un coin dans un rond si si) qui rappelle le Gaston des dessins de Jean Bellus pour ceux qui connaissent.
Etrange parce que son métier et déjà assez peu banal, il travaille pour un centre mortuaire et incinère les défunts, mais surtout parce qu'il a une vision assez particulière de sa mission, des idées que les sympathisants nazis vont lui inculquer et qu'il va finir par une élimination en règle de ses proches pour les sauver, libérer leurs âmes et réaliser un idéal fantasmé de pureté du sang qu'il retrouve dans ses lectures sur le Tibet.
N'étant pas une contradiction près, toujours très poli, voir obséquieux, il donne l'image d'une vie excentrique mais rangée, même si ses pulsions érotiques l'amènent à fréquenter les bordels et fantasmer sur le beau sexe.
L'action se passe à la fin des années 30 en Tchécoslovaquie dans une ambiance assez glauque en noir et blanc qui me rappelle cette atmosphère tristounette des pays de l'Est avant la fin du rideau de fer (même si c'est une autre époque que celle du film). Cette dominante grise, triste, limite angoissante, (le générique est fait de découpage de corps blancs dont ne sait si ce sont des cadavres ou des femmes nues sensuelles ?), s'anime régulièrement par un découpage très rapide, saccadé d'images, comme si Kopfrkingl s'emballait dans un kaleidoscope de sensations mortifères ou sexuelles.
Derrière son aspect policé, il démontre de plus en plus un goût pervers et morbide (scène du musée de cire), et finit par y intégrer sa propre femme, son fils.
Le montage est très élaboré ou tout au moins très haché, passant des images multiples, ou en caméra subjective.
Personnellement, je reste assez dubitatif, le sujet, le traitement, qui sont certes, hors des sentiers battus du cinéma conventionnel et avec une part de création indéniable, mais je n'ai pas je n'ai pas vraiment suivi ni compris le cheminement de Kopfrkingl avec cette volonté de pureté mi orientale mi nazie et qui va le pousser à pendre sa femme et massacrer à coup de barre de fer son fils etc pour accomplir son délire de sauveur du monde.

Pour cela, je mets un 2/6

[cicerobuck]

De retour, aussi longtemps que le démarrage de mon usine le permet.

L’incinérateur de cadavres
Je me souviens l’avoir vu en salle il y a une vingtaine d’années, et d’avoir plutôt aimé.
Ce nouveau visionnage fut une sorte d’épiphanie, tant les thématiques abordées me semblent plus universelles que jamais. Mais au delà du plaisir narratif, la forme, mon dieu, la forme! Tout est splendide, intelligemment construit, deux crans au dessus de son pourtant excellant Alice au pays des merveilles...bref, pour moi, Herz est un très grand, et il s’agit là de son chef-d’œuvre.
6/6

[Le Complot]

De retour, aussi longtemps que le démarrage de mon usine le permet.

L’incinérateur de cadavres
Je me souviens l’avoir vu en salle il y a une vingtaine d’années, et d’avoir plutôt aimé.
Ce nouveau visionnage fut une sorte d’épiphanie, tant les thématiques abordées me semblent plus universelles que jamais. Mais au delà du plaisir narratif, la forme, mon dieu, la forme! Tout est splendide, intelligemment construit, deux crans au dessus de son pourtant excellant Alice au pays des merveilles...bref, pour moi, Herz est un très grand, et il s’agit là de son chef-d’œuvre.
6/6

Vous étiez sur la même fréquence...

[cicerobuck]

bah le film possède tout de même nombres de qualités aussi indiscutables que singulières, non?

[jolan]

T'inquiète, Le Complot ne mate plus les films.

Mais pour son commentaire : Herz, fréquence = calembour.

Ravi de te revoir Cicero

[sergent latrique]

On est que deux à avoir terminé les cadavres incinérés ?

[euh... si vous le dites]

On est que deux à avoir terminé les cadavres incinérés ?

Je l'ai vu.
Dès que j'ai le temps, j'écris un petit compte-rendu.

[lobo]

Je l'ai vu aussi petite critique à venir avec bonne note...

[sergent latrique]

Vu que ça va faire presque 2 semaines qu'on a lancé la séance 36, on pourrait pas initier la 37 ? A qui le tour avec un thème , un choix, une idée, un genre ? le temps que les critiques de Herz se terminent on enquillera sur la suite

[cicerobuck]

Perso, j’ai tjs envie de regarder plus de ciné polonais

[jolan]

Puisque l'ami Cicerobuck est revenu, on peut éventuellement le laisser présider à la séance suivante ?