Tu n'aimes pas non plus Léon Morin Prêtre du coup.

euh... si vous le dites a écrit:Mais quand même, 4/6 pour le Dréville et puis 0.1 pour le Rohmer, c'est rude.
euh... si vous le dites a écrit:Mais quand même, 4/6 pour le Dréville et puis 0.1 pour le Rohmer, c'est rude.
jolan a écrit:Il y a une majorité de Rohmer beaucoup plus légers, plus sensuels, moins bavards, qui peuvent être une porte d'entrée plus accessible.
lobo a écrit:Moins bavards, oui, c'est ce qui m'a empêché de mettre 6... Parmi les un peu bavards tout de même, je citerais les nuits de la pleine lune (où le bavard est Lucchini)... Sensuels, celui-ci l'est pas mal : ah le profil de Françoise quand elle se sait observée et qu'elle récite ne nous soumets pas à la tentation...
sergent latrique a écrit:Pour Arcarum, si tu préfères Lucchini, regarde le genou de Claire.
jolan a écrit:Dans "Le Genou de Claire", il a un rôle plus que limité, et surtout ce n'est qu'un jeune homme choisi pour son physique, rien à voir avec le Luchini érudit et comédien qu'on aime (ou pas).
Mais je ne suis pas certain que "Les Nuits de la pleine lune" soit si éloigné que cela de la "Nuit chez Maud".
Comme porte d'entrée idéale dans le cinéma de Rohmer, je conseillerais plutôt "Conte d'été" et ses amours adolescentes dans
une Bretagne estivale chatoyante.
Tiens salut Comploto, re-bienvenue parmi nous, si tu veux tu peux revenir mater des vieux films avec nous![]()
Bon, je me remate le film ce soir.
Brian Addav a écrit:Il est revenu !
Le Complot a écrit:jolan a écrit:Comme porte d'entrée idéale dans le cinéma de Rohmer, je conseillerais plutôt "Conte d'été" et ses amours adolescentes dans une Bretagne estivale chatoyante.
Tout-à-fait, il se passe sur la Côte d'Emeraude, à Dinard en plus.![]()
jolan a écrit:Pour moi Rohmer n'est pas un vrai cinéaste, un vrai réalisateur de cinéma. C'est selon moi bien plus un écrivain qui écrit et sort des films – et certains comme celui-ci sont d'ailleurs très beaux – mais qui n'a aucun goût pour la réalisation. C'est pour cela que j'aime beaucoup ses scènes de dialogues, quasiment sans ellipses, on a l'impression de vivre un vrai moment avec les êtres filmés, et l'émotion en est plus forte (en tout cas ça fonctionne ici lors de la nuit chez Maud). Bien souvent, ses acteurs, qui récitent et sonnent faux renforcent cet aspect littéraire et non cinématographique. Mais il n'a aucun sens de l'image, aucun intérêt pour le cadre, pour la beauté cinématographique de son objet filmé. Ce qui lui importe, c'est le fond, non la forme. Ce qui nous donnera aussi beaucoup de films réalisés à la va-vite, comme à l'improviste, mal filmés, mal montés, proches de l'amateurisme – mais qui n'empêche pas la qualité intrinsèque. En fait, son style a toujours été vieux, paresseux, sans invention, dépouillé, le plus neutre possible.
Bref, je crois qu'on pourrait discuter très longtemps du contenu de ce film, sans doute celui qui dit le plus de choses (même si je ne les partage pas puisque je suis athée - ou parce que je ne les partage pas, comme il est dit à un moment)
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