Ciné-Club séance 83 Two Weeks in Another Town (Minnelli 62)

[jolan]

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Séance 1 : The Tarnished Angels (Sirk 1957) = 4,13
Séance 2 : Le Crime de monsieur Lange (Renoir 1936) = 3,6
Séance 3 : Il Sorpasso (Risi 1962) = 4,7
Séance 4 : Rendez-vous de Juillet (Becker 1949) = 2,33
Séance 5 : Vaghe Stelle dell Orsa... Sandra (Visconti 1965) = 3,81
Séance 6 : Kiss me Deadly (Aldrich 1955) = 3,8
Séance 7 : Quand passent les Cigognes (Kalatozov 1957) = 4,1
Séance 8 : La Ballade de Narayama (Imamura 1983) = 3,6
Séance 9 : Letter from an Unknown Woman (Ophüls 1948) = 4,2
Séance 10 : L'Hirondelle d'or (King Hu 1966) = 2,35
Séance 11 : The Woman in the Window (Lang 1944) = 3
Séance 12 : Lonely are the Brave (Miller 1962) = 4,16
Séance 13 : A Letter to Three Wives (Mankiewicz 1949) = 3
Séance 14 : Le Salon de Musique (Ray 1958) = 3,75
Séance 15 : La Rivière (Renoir 1951) = 4,5
Séance 16 : L'Homme au pousse-pousse (Inagaki 1958) = 2,5
Séance 17 : Miracolo a Milano (De Sica 1951) = 2,8
Séance 17b : Riso Amaro (De Santis 1949) = 3,8
Séance 18 : Lucky Star (Borzage 1929) = 3,7
Séance 18b : L'Homme à la caméra (Vertov 1928) = 4,8
Séance 19 : Die Brücke (Wicki 1959) = 3,16
Séance 20 : Gojira (Honda 1954) = 3,12
Séance 21 : Fallen Angel (Preminger 1945) = 3,16
Séance 22 : Black Narcissus (Powell & Pressburger 1947) = 2,6
Séance 23 : Judex (Franju 1963) = 2,3
Séance 23b : Shock Corridor (Fuller 63) = 2,2
Séance 24 : Ace in a Hole (Wilder 51) = 4,6
Séance 25 : Drums Along the Mohawk (Ford 39) = 3,2

[lobo]

Cluny Brown

[arcarum]

Heaven can wait pour moi

[sergent latrique]

Heaven can wait pour moi.

[euh... si vous le dites]

Ok, 3-2 pour Heaven can wait.

[arcarum]

le petit lien qui va bien

[Révéler] Spoiler:

https://www.transfernow.net/9CKEtF032020

par contre j'ai pas trouvé les S/T

Bon visionnage amis cinéphiles

[euh... si vous le dites]

Lien vers Heaven can wait sous-titré au choix en français ou en anglais :

[Révéler] Spoiler:

https://we.tl/t-aTlSJ7NsmT

[lobo]

Un film avec Gene Tierney, voilà qui devrait satisfaire l'ami jolan. Pour ma part ce n'a pas été suffisant. Comment s'intéresser à un personnage aussi veule et médiocre que ce Henry van Cleve, don Juan de pacotille dont le Diable même ne veut pas ? La maîtrise de la réalisation ne suffit pas à sauver un scénario aussi tiédasse. Bref je me suis copieusement ennuyé. Une séquence m'a tiré de l'ennui, peut-être parce qu'il est question de BD au tout début du genre, celle du dialogue entre les Strabel, par serviteur noir interposé, où le père Strabel réclame la page des funnies, pour savoir si le capitaine (The captain and the kids ??) réussira à sortir du tonneau.
Ma note : 2/6

[arcarum]

Heaven Can Wait :

Un homme arrive aux porte du Paradis et raconte sa vie à Saint Pierre pour savoir s'i mérite le paradis.

Sur fonds d'un histoire gentillette d'une type finalement assez banale, avec ses qualités et ses défauts (et pas des moindres), on assiste à une pièce de théâtre aux événements simple, simpliste, mais truculent.

Comme dans toute pièce de théâtre, c'est finalement l'interprétation qui l'emporte sur le récit et c'est donc la direction artistique qui fait là oeuvre d'une précision chirurgicale. Don Ameche tout en retenu et veulerie, Gene Tierney fille du midwest qui ne rêve que d'amour et de grande ville qui illumine le film, Allyn Joslyn en cousin effacé et souffre douleur de Henry et Chrales Coburn à la fois père rigide, puis grand père si fier et prêt à tout pour ce fils qui a su suivre ses rêves.
Une galerie truculente et ciselée de personnages tous haut en couleur dans une histoire simple tout en retenu.

Très beau travail de décor et de costume, mais une musique quasi inexistente

j'ai bien aimé ce film, réfréchissant et entraînant dans ce personnage et sa vie de patachon.

4.5/6

[sergent latrique]

Heaven can wait E.Lubitsch (1943)

L’histoire d'une vie en flash back d'Henry Van Cleve, persuadé de mériter l'enfer et qui va narrer sa vie à son excellence le diable qui l'accueille à la porte des enfers juste après sa mort.
Le procédé du flash-back complet est classique et cette histoire d'un riche et oisif héritier de New York, séducteur dans l'âme se focalise sur ses relations avec les femmes, dont la principale, n'est autre que Martha, interprétée par Giene Tierney, enlevée le jour de sa présentation à la famille Van Cleve par son fiancé, le cousin Albert (ce jour est aussi le jour de l'anniversaire de H.Van Cleve) .
L'histoire n'est pas en elle-même passionnante ni pleine de rebondissements. La qualité du film tient plus à celle de l'image, des décors, des costumes et maquillages, superbement réalisés et de certaines personnages (les Strabel et le sympathique grand-père, allié du jeune Van Cleve pour ne citer que ceux-là) donnant au final une atmosphère plaisante dans la réalisation et cette mélancolie qui se dégage lorsqu'on fait défiler une vie entière en quelques instants, nous laissant cette impression que la vie n'est qu'un passage bien trop rapide.
Le film me laisse cependant sur une impression mitigée, de belles images mais une jolie pièce de théâtre, un peu comme ces BD aux superbes dessins mais dont l'histoire ne nous accroche pas. Le scénario est tiré d'une pièce de théâtre qui ressemble à des tas de romans ou pièce fin XIX° et cela casse de rythme global. L'interprétation de Don Ameche ne me laisse pas non plus un souvenir impérissable.
Ma note 3/6

[jolan]

Heaven Can Wait - Ernst LUBITSCH - 1943

Pas vraiment pris de plaisir à revoir ce film, malgré Gene Tierney, toujours aussi radieuse. Je comprends mieux pourquoi je n'en avais aucun souvenir : c'est un tout petit Lubitsch, et d'ailleurs il y a tromperie, ce n'en est pas vraiment un. Il n'y a plus le charme de ses « vraies » comédies précédentes, cette intelligence comique qui le caractérise, cette farandole désuète de rebondissements et de situations, ce jeu de cache cache romantique si séduisant – sauf lors des premières scènes entre les deux amants, dans la librairie, puis la bibliothèque, mais c'est bien tout.
Non, ici on a l'adaptation d'une pièce de théâtre sans intérêt sur le sort d'un jeune bourgeois new-yorkais du début du XIXème siècle, qui tombe amoureux d'une femme qu'il épousera et lui donnera un enfant, avant de mourir après 25 ans de mariage. Oui, vous n'en croyez pas vos yeux, ce que je viens de raconter est passionnant. Comme le film. Sauf que ce jeune héritier romantique est sensé être un Casanova, un homme à femmes, mais cet aspect est juste relaté et comme je trouve Don Ameche plus que fade je n'ai pas pu croire à cette thèse, et lorsqu'on le voit après passer toute sa vie avec sa formidable épouse, on ne sait pas où le film veut nous emmener, ce qu'il veut nous raconter. En faisant un retour sur l'existence de cet homme par flash-backs, on ne sait finalement rien sur lui et sa vie, hormis ce que j'ai listé plus haut. C'est pauvre.
Trop peu de choses pour faire une comédie revigorante (le ton général est vraiment trop plan-plan et gnangnan, comment dire avec de vrais mots, creux et infantile) ou un mélodrame un minimum sérieux, car le film essaie parfois de l'être, ce qui est totalement ridicule. Un Lubitsch minuscule.
1/6

[euh... si vous le dites]

Heaven can wait (1943) - Lubitsch

J'avais un bon souvenir du film, quoique très lointain, mais j'ai été déçu par cette nouvelle vision.
Certes, le film ne manque pas de dialogues savoureux, certes la légèreté cotoie une certaine gravité mais ça ne pétille pas vraiment comme dans un bon Lubitsch et surtout ça reste moralement très plan-plan alors que les meilleurs Lubitsch se caractérisent par leurs ambigüités morales jouissives.
On retrouve bien ça et là un hédonisme teinté de touches de mélancolie mais c'est vraiment trop peu.
Don Ameche et Gene Tierney font ce qu'ils peuvent dans ce machin tiédasse mais c'est surtout certains seconds rôles qui se révèlent les plus marquants, comme celui du grand-père plein de fantaisie joué par Charles Coburn.
Passons rapidement à autre chose.

Ma note : 2/6



Qui s'y colle pour le prochain ?

[lobo]

Séance 1 : The Tarnished Angels (Sirk 1957) = 4,13
Séance 2 : Le Crime de monsieur Lange (Renoir 1936) = 3,6
Séance 3 : Il Sorpasso (Risi 1962) = 4,7
Séance 4 : Rendez-vous de Juillet (Becker 1949) = 2,33
Séance 5 : Vaghe Stelle dell Orsa... Sandra (Visconti 1965) = 3,81
Séance 6 : Kiss me Deadly (Aldrich 1955) = 3,8
Séance 7 : Quand passent les Cigognes (Kalatozov 1957) = 4,1
Séance 8 : La Ballade de Narayama (Imamura 1983) = 3,6
Séance 9 : Letter from an Unknown Woman (Ophüls 1948) = 4,2
Séance 10 : L'Hirondelle d'or (King Hu 1966) = 2,35
Séance 11 : The Woman in the Window (Lang 1944) = 3
Séance 12 : Lonely are the Brave (Miller 1962) = 4,16
Séance 13 : A Letter to Three Wives (Mankiewicz 1949) = 3
Séance 14 : Le Salon de Musique (Ray 1958) = 3,75
Séance 15 : La Rivière (Renoir 1951) = 4,5
Séance 16 : L'Homme au pousse-pousse (Inagaki 1958) = 2,5
Séance 17 : Miracolo a Milano (De Sica 1951) = 2,8
Séance 17b : Riso Amaro (De Santis 1949) = 3,8
Séance 18 : Lucky Star (Borzage 1929) = 3,7
Séance 18b : L'Homme à la caméra (Vertov 1928) = 4,8
Séance 19 : Die Brücke (Wicki 1959) = 3,16
Séance 20 : Gojira (Honda 1954) = 3,12
Séance 21 : Fallen Angel (Preminger 1945) = 3,16
Séance 22 : Black Narcissus (Powell & Pressburger 1947) = 2,6
Séance 23 : Judex (Franju 1963) = 2,3
Séance 23b : Shock Corridor (Fuller 1963) = 2,2
Séance 24 : Ace in a Hole (Wilder 1951) = 4,6
Séance 25 : Drums Along the Mohawk (Ford 1939) = 3,2
Séance 26 : Heaven can wait (Lubitsch 1943) = 2,5

[lobo]

Qui s'y colle pour le prochain ?

Jolan ? Il a proposé les Kirk Douglas mais ce n'était pas vraiment un choix perso.

[jolan]

Yep, les séances spéciales, comme son nom l'indique, c'est hors participants.

Que penseriez-vous d'une spéciale Max Von Sydow d'ailleurs

MVS ou une liste perso Jojo ?

[sergent latrique]

Max v Sydow pour moi

[arcarum]

M Von Sydow

[lobo]

Allons y pour von Sydow. C'est bien que notre petit ciné-club rende hommage aux grands récemment disparus.

[jolan]

Chacun donne 3, 2 et 1 points à trois films de son choix

1949 : Bara en mor, d'Alf Sjöberg
1951 : Mademoiselle Julie (Fröken Julie), d'Alf Sjoberg
1956 : Le Septième Sceau (Det sjunde inseglet), d'Ingmar Bergman
1957 : Les Fraises sauvages (Smultronstället), d'Ingmar Bergman
1958 : Au seuil de la vie (Nära livet), d'Ingmar Bergman
1958 : Le Visage (Ansiktet), d'Ingmar Bergman
1959 : La Source (Jungfrukällan), d'Ingmar Bergman
1961 : À travers le miroir (Såsom i en spegel), d'Ingmar Bergman
1962 : Les Aventures de Nils Holgersson (Nils Holgerssons Underbara resa), de Kenne Fant
1962 : La Maîtresse (Älskarinnan) de Vilgot Sjöman
1962 : Les Communiants (Nattvardsgästerna), d'Ingmar Bergman
1965 : La Récompense (The Reward), de Serge Bourguignon
1965 : La Plus Grande Histoire jamais contée (The Greatest Story Ever Told), de George Stevens
1966 : Hawaï (Hawaii), de George Roy Hill
1966 : Le Secret du rapport Quiller (The Quiller Memorandum), de Michael Anderson
1967 : L'Heure du loup (Vargtimmen), d'Ingmar Bergman
1968 : La Honte (Skammen), d'Ingmar Bergman
1969 : La Lettre du Kremlin (The Kremlin Letter), de John Huston
1969 : Une passion (En Passion), d'Ingmar Bergman
1971 : Le Lien (Beröringen), d'Ingmar Bergman
1971 : Le Visiteur de la nuit (The Night Visitor) de László Benedek
1971 : Les Émigrants, de Jan Troell
1971 : Le Nouveau Monde, de Jan Troell :
1973 : L'Exorciste (The Exorcist), de William Friedkin
1974 : Le Loup des steppes (Der Steppenwolf), de Fred Haines
1975 : New York ne répond plus (The Ultimate Warrior), de Robert Clouse
1975 : Le miroir éclate (Trompe-l'œil), de Claude d'Anna
1975 : Les Trois Jours du Condor (Three Days of the Condor), de Sydney Pollack
1976 : Fox trot (Foxtrot), d'Arturo Ripstein
1976 : Le Voyage des damnés (Voyage of the Damned), de Stuart Rosenberg
1976 : Cadavres exquis (Cadaveri eccellenti en italien), de Francesco Rosi
1976 : Cœur de chien (Cuore di cane), d'Alberto Lattuada
1976 : Le Désert des Tartares (Il deserto dei Tartari), de Valerio Zurlini
1977 : Gran Bollito, de Mauro Bolognini
1977 : L'Exorciste 2 : L'Hérétique (Exorcist II : the Heretic), de John Boorman
1977 : Il était une fois la Légion (March or Die), de Dick Richards
1979 : La Cible étoilée (Brass Target), de John Hough
1980 : La Mort en direct, de Bertrand Tavernier
1980 : Flash Gordon, de Mike Hodges
1981 : À nous la victoire (Escape to Victory), de John Huston
1982 : Conan le Barbare (Conan the Barbarian), de John Milius
1982 : Jugando con la muerte, de José Antonio de la Loma
1983 : Jamais plus jamais (Never Say Never Again), d'Irvin Kershner
1983 : Le Cercle des passions, de Claude d'Anna
1984 : Les Guerriers des étoiles (The Ice Pirates), de Stewart Raffill
1984 : Dreamscape, de Joseph Ruben
1984 : Dune, de David Lynch
1985 : Nom de code : Émeraude (Code Name: Emerald), de Jonathan Sanger
1986 : Hannah et ses sœurs (Hannah and Her Sisters), de Woody Allen
1986 : Duo pour une soliste (Duet for One), d'Andreï Kontchalovski
1987 : Pelle le Conquérant (Pelle Erobreren), de Bille August
1990 : L'Éveil (Awakenings), de Penny Marshall
1991 : Mio caro dottor Gräsler (it), de Roberto Faenza
1991 : Un baiser avant de mourir (A Kiss Before Dying), de James Dearden
1991 : Jusqu'au bout du monde (Bis ans Ende der Welt), de Wim Wenders
1992 : Les Meilleures Intentions (Den Goda Viljan), de Bille August
1992 : Dotknięcie ręki (pl) (The Silent Touch), de Krzysztof Zanussi
1993 : Le Bazaar de l'épouvante (Needful Things), de Fraser C. Heston
1994 : Time is Money, de Paolo Barzman
1995 : Judge Dredd, de Danny Cannon
1996 : Hamsun, de Jan Troell
1998 : Au-delà de nos rêves (What Dreams May Come), de Vincent Ward
1999 : La neige tombait sur les cèdres (Snow Falling on Cedars), de Scott Hicks
2001 : Vercingétorix : La Légende du druide roi (Druids) de Jacques Dorfmann
2001 : Le Sang des innocents (Non ho sonno), de Dario Argento
2001 : Intacto, de Juan Carlos Fresnadillo
2002 : Minority Report, de Steven Spielberg
2005 : Heidi, de Paul Marcus
2006 : Emotional Arithmetic (en), de Paolo Barzman
2006 : Le Scaphandre et le Papillon, de Julian Schnabel
2006 : Rush Hour 3, de Brett Ratner
2009 : Un homme et son chien, de Francis Huster
2009 : Oscar et la Dame rose, d'Éric-Emmanuel Schmitt
2009 : Solomon Kane, de Michael J. Bassett
2010 : Shutter Island, de Martin Scorsese
2010 : Robin des Bois (Robin Hood), de Ridley Scott
2011 : Extrêmement fort et incroyablement près, de Stephen Daldry
2013 : The Letters (en) de William Riead
2015 : Les Premiers, les Derniers de Bouli Lanners
2015 : Star Wars, épisode VII : Le Réveil de la Force de J. J. Abrams
2018 : Kursk de Thomas Vinterberg

[euh... si vous le dites]

Edit : choix modifié

[sergent latrique]

Filmographie très éclectique s'il en est ! C'est du grand écart..

3- La Récompense (The Reward), de Serge Bourguignon (1965)
2 - Le Septième Sceau (Det sjunde inseglet), d'Ingmar Bergman (1956)
1 - Gran Bollito, de Mauro Bolognini (1977)


Et comme le liste est très étendue, si aucun film ne se départage au premier tour, on pourrait se faire une liste restreinte avec les ex-aequo à trois points (ce qui pourrait arriver)