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* * * Ciné-Club séance 116 spéciale Michel Blanc * * *

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Re: * Ciné-Club 98bis : Histoire écrite sur l'eau (Yoshida 65) *

Messagede sergent latrique » 22/01/2023 11:56

Message précédent :
Je viens de voir l'histoire écrit sur l'eau ce matin. Encore une belle découverte et j'ai mieux aimé que les sources d'Akitsu.
Et revoir la belle Mariko Okada était un vrai plaisir.
D'ici ce soir, je prends un peu de temps pour noter mes impressions.
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Re: * Ciné-Club 98bis : Histoire écrite sur l'eau (Yoshida 65) *

Messagede Renard Bzh » 22/01/2023 18:27

Pas pu le regarder encore, je m'y mets dès mardi.
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Re: * Ciné-Club 98bis : Histoire écrite sur l'eau (Yoshida 65) *

Messagede jolan » 26/01/2023 02:25

Bon bon bon.

Je vous attends pour vous envoyer le Lumet.

8-)
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Re: * Ciné-Club 98bis : Histoire écrite sur l'eau (Yoshida 65) *

Messagede Renard Bzh » 26/01/2023 12:13

Histoire écrite sur l'eau (Yoshida) 1965
Mon avis: Histoire au scénario (trop?) simple: un homme est sur le point de se marier mais découvre que sa mère a couché avec le père de la future mariée dans le passé, est-il en fait son vrai père, et dans ce cas cela voudrait dire qu'il epouserait sa soeur, il décide d'interroger sa mère.. Beaucoup de flashbacks dans ce film pour montrer son traumatisme d'enfance en repensant à son père et aux moqueries de ses camarades sur la légèreté de sa mère, mais que ces transitions sont mal faîtes, je me perdais régulièrement sur la temporalité, et le fait de ne pas faire vieillir son actrice n'aide pas non plus .Yoshida prend son temps pour narrer son récit, mais contrairement a la source thermale d'Akitsu , où les scènes s'etiraient trop à mon goût, ici elles sont un peu plus courtes mais nombreuses et n'apportent au final pas grand chose au récit. Je me suis assez ennuyé, 2 heures quand même de film avec ce faux rythme, c'est dommage car :Yoshida sait toujours bien filmé avec de très beaux plans, on retrouve le désir d'émancipation de la femme face à une société traditionnelle japonaise en pleine mutation, la mort par suicide est aussi récurrente, et il y a un emploi de l'ombrelle qui est intéressante.Ma note: 2/6
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Re: * Ciné-Club 98bis : Histoire écrite sur l'eau (Yoshida 65) *

Messagede sergent latrique » 26/01/2023 13:55

Histoire écrite sur l'eau (Yoshida-1965)

Un très beau titre de film, avec une libre interprétation à plusieurs sens, l'eau restant un élément assez présent dans ce film comme peut-être dans la filmographie de Yoshida (???).
Une déception quand même par rapport au noir et blanc, car la couleur eut été à mon avis préférable, mais vous connaissez mes goûts en matière de couleurs.

Shizuo, employé de banque en ce milieu des années 60 va épouser la belle Yumiko, une jeune femme pimpante et émancipée. Une histoire banale qui va basculer à partir d'une lettre anonyme qui lui annonce qu'elle ne serait plus vierge (oh drame!). De ce moment, le film va explorer au travers des doutes et des hésitations de Shizuo, ses souvenirs remontant petit à petit, une foule de thème sur les sentiments, le mariage, le désir, la séduction, la sexualité des hommes et des femmes, l'émancipation des femmes, jeunes ou vieux, et les relations entre hommes et femmes, ainsi que celle de la famille avec cette relation quasi fusionnelle entre Shizuo et sa mère Shizuka (interprétée par la sublime Mariko Okada).

Shizuo va petit à petit faire remonter des souvenirs enfouis sur sa mère, son père malade, ses propres expériences de désir et en point d'orgue les relations qui ont eu lieu avec M. Hashimoto, futur beau-père et sa propre mère, lui instillant le doute sur sa propre lignée..
Les transitions vers le passé arrivent souvent par des mouvements de caméras tournoyant vers un Shizuo redevenu enfant, et chaque séquence du passé nous donne une clé de compréhension du Shizuo actuel.
Tout est en symbolisme, refoulement et résurgence onirique, comme cette voie ferrée, frontière visible et invisible à la fois entre le passé et le présent, et cette confusion des désirs entre l'épouse et la mère.

Ce n'est que lorsque Shizuo aura affronté tous les souvenirs enfouis de son passé, accepté que sa mère soit aussi une femme et pas seulement une mère qu'il va vraiment devenir un époux vis à vis de sa femme.
Son doute est si fort qu'il va quitter sa femme et proposer un double suicide avec sa mère, pour enfin retrouver une liberté, revenir vers un néant reposant, et couper un cordon ombilical dont il ne sait pas à s'il est le sien ou celui de sa mère. Ce sont sa mère, et M. Hashimoto qui seront en fin de compte retrouvés morts en voiture, sans que l'on sache s'il s'agit vraiment d'un accident,
En cela, Yoshida est bien représentatif de cette âme japonaise où ce jeu des apparences cachent des réalités enfouies et profondes.
Personnellement, j'ai préféré ce film aux sources d'Akitsu, ma note est donc de 4,5/6, en couleurs, j'aurais mis un 5.
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Re: * Ciné-Club 98bis : Histoire écrite sur l'eau (Yoshida 65) *

Messagede sergent latrique » 26/01/2023 13:58

Visiblement, je suis le seul à mieux apprécier le second Yoshida que le premier 8-)
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Re: * Ciné-Club 98bis : Histoire écrite sur l'eau (Yoshida 65) *

Messagede jolan » 26/01/2023 18:52

En couleurs, j'aurais mis 1.
C'est le noir et blanc qui sauve l'esthétique du film, qui lui apporte cette mélancolie du temps passé, et ses beaux cadres, avec l'ombrelle, les plans de coupe coupés, façon estampes.

De toute façon, le Japon, c'est en noir et blanc où ça n'est plus le Japon 8-)

Bon, et la scène de l'inceste, apparemment ça ne dérange personne.
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Re: * Ciné-Club 98bis : Histoire écrite sur l'eau (Yoshida 65) *

Messagede sergent latrique » 26/01/2023 21:22

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JpNB.png (4.46 Kio) Vu 284 fois


Le drapeau du Japon selon Jolan :D

Il y a plein de scènes tendancieuses et qui permettent d'aborder les sujets sur le désir et la sexualité, la famille, ça fait partie du film.
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Re: * Ciné-Club 98bis : Histoire écrite sur l'eau (Yoshida 65) *

Messagede jolan » 26/01/2023 21:29

Bah oui mais dans les scènes de nuit, le soleil il est couché, il est pas levé :D

Mais oui, à la limite avec l'encre de Chine ou le fusain, un peu de sanguine, ça passe encore ('ai toujours adoré l'usage des trois)

* * *

Bon, eh bien je vous envoie le Lumet alors, et je ferme la séance 98b avec la note de 2,66

8-)
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Re: ** Ciné-Club 99 : L'homme à la peau de serpent (Lumet 60) **

Messagede jolan » 30/01/2023 21:12

The Fugitive Kind (L'Homme à la peau de serpent) – Sidney LUMET – 1959
Bon eh bien c'est un film intéressant, une belle découverte. J'avoue qu'en Lumet de début de carrière je n'ai pas vu grand chose, hormis "Douze hommes en colère", "La Colline des hommes perdus" et "Le Rendez-vous". Mais je vais creuser un peu plus dans cette période des premiers films en N&B.
Nous avons un joli petit plan-séquence d'ouverture de cinq minutes en gros plan sur Brando, histoire de bien rappeler qu'on est dans une adaptation de Tennessee Williams. Puis nous faisons la connaissance des différents personnages, tous très marqués par la vie et son lot de souffrances. Ici tout le monde est soit d'une grande bêtise naïve - comme la femme du shérif qui peint des croûtes pour donner un sens à sa vie - soit dévasté de tristesse, de solitude, de vide existentiel, ou de trop plein de vie conjugale, de désir des hommes, de désir des femmes, d'alcool, de drogue, ou tous les mélanges possibles et imaginables.
Une chose est sûre, personne n'est heureux, et on est dans du Tennessee pur jus, ce n'est pas Jean-Philippe Smet qui dirait le contraire. Et certains veulent donner une nouvelle orientation à leur existence, ou s'y voient contraints, comme la petite héritière légèrement barge jouée magnifiquement par une épatante Joanne Woodward. J'ai bien aimé le caractère poétique et intègre (quoique légèrement trop évaporé) du personnage de Valentin Xavier (Brando, tout en douceur et en lever de sourcils), même si je n'ai pas toujours compris ce mélange du oisif insouciant et du cérébral sensible. Mais on aime ce personnage, fort et complexe, et sa volonté de ne pas se laisser faire, de partir sur une nouvelle voie, de mener sa barque sans faire de vague.
Ce qu'il va néanmoins faire à l'insu de son plein gré. Je ne comprends d'ailleurs plus son personnage à partir du moment où il tombe dans les bras de Lady (Anna Magnani, parfaite), son prétendu "amour" pour elle et son acharnement à rester dans cette ville qui le rejette, à ne pas la quitter, ce qui le mènera à sa/leur perte. Je ne parlerai que brièvement du final, qui est d'une totale débilité doublée de ridicule, sa mort est d'un grotesque c'est pas possible, jamais tu meurs comme ça dans un pauvre cabanon de trois planches en feu parce que deux jets d'eau essaient de te pousser en arrière, au pire tu sors ou tu traverses la planche, bref.

Bon, donc nous avons une histoire à la Tennessee avec des personnages à la Tennessee, et ça passe, ce n'est pas ce que je préfère (mon film préféré tiré de son oeuvre reste "La Nuit de l'Iguane"), c'est trop souffreteux et grandiloquent, ça se donne trop des airs, ça fait parler les péquenots comme des livres (ce qui donne parfois de beaux moments), mais c'est son style, et au moins les caractères sont bien trempés, ce n'est pas fade.
Et sur le plan formel, une belle réalisation (hormis quelques perches micro sur certains plans) avec un très beau N&B (une réalisation en couleurs serait évidemment totalement hors sujet pour parler de la nature humaine et montrer la noirceur intérieure des êtres).

Ce sera donc la moyenne.
3/6
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Re: ** Ciné-Club 99 : L'homme à la peau de serpent (Lumet 60) **

Messagede jolan » 04/02/2023 17:51

Bon, pas de séance Lollobrigida pour demain, donc en vous attendant je me ferai une petite séance perso Yoshida.

:food:
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Re: ** Ciné-Club 99 : L'homme à la peau de serpent (Lumet 60) **

Messagede jolan » 07/02/2023 18:03

Toujours personne ?

:siffle:
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Re: ** Ciné-Club 99 : L'homme à la peau de serpent (Lumet 60) **

Messagede Aleksi » 07/02/2023 18:25

J’ai vu les 15 premières minutes :D
Vendredi je devrais avoir un créneau pour le voir ;)
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Re: ** Ciné-Club 99 : L'homme à la peau de serpent (Lumet 60) **

Messagede jolan » 07/02/2023 21:08

Koule.

Bon, en attendant, je vous soumets une petite liste pour la séance 100 en hommage à Luigina Lollobrigida (j'ai opté pour une grosse décennie, j'ai enlevé les péplums et autres films historiques)

1949 : La mariée ne peut attendre (La sposa non puo attendere) de Gianni Franciolini
1949 : Cœurs sans frontières (Cuori senza frontiere) de Luigi Zampa
1950 : Miss Italie (Miss Italia) de Duilio Coletti
1950 : La Fille de la nuit (Alina) de Giorgio Pastina
1950 : Dans les coulisses (Vita da cani) de Mario Monicelli et Steno
1951 : Amor non ho... però... però de Giorgio Bianchi
1951 : Traqué dans la ville (La città si difende) de Pietro Germi
1951 : Achtung! Banditi! de Carlo Lizzani
1952 : Une femme pour une nuit (Moglie per una notte) de Mario Camerini
1952 : Les Belles de nuit de René Clair
1953 : Les Infidèles (Le infedeli) de Mario Monicelli et Steno
1953 : La Marchande d'amour (La provinciale) de Mario Soldati
1953 : Plus fort que le diable (Beat the Devil) de John Huston
1953 : Pain, Amour et Fantaisie (Pane, amore e fantasia) de Luigi Comencini
1954 : La Belle Romaine (La Romana) de Luigi Zampa
1954 : Le Grand Jeu de Robert Siodmak
1954 : Pain, amour et jalousie (Pane, amore e gelosia) de Luigi Comencini
1955 : La Belle des belles (La donna più bella del mondo) de Robert Z. Leonard
1956 : Trapèze (Trapeze) de Carol Reed
1958 : Anna de Brooklyn (Anna di Brooklyn) de Vittorio De Sica et Carlo Lastricati
1959 : La Loi (La legge) de Jules Dassin
1959 : La Proie des vautours (Never So Few) de John Sturges
1961 : Volupté (Go Naked in the World) de Ranald MacDougall et Charles Walters
1961 : Le Rendez-vous de septembre (Come September) de Robert Mulligan
1962 : La Beauté d'Hippolyte (La bellezza di Ippolita) de Giancarlo Zagni
1963 : La Mer à boire (Mare matto) de Renato Castellani


3, 2, 1 points, votez !!
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Re: ** Ciné-Club 99 : L'homme à la peau de serpent (Lumet 60) **

Messagede sergent latrique » 07/02/2023 22:19

Mon vote, que des films que je ne connais pas

1954 : Le Grand Jeu de Robert Siodmak 3pts
1955 : La Belle des belles (La donna più bella del mondo) de Robert Z. Leonard 1 pt
1958 : Anna de Brooklyn (Anna di Brooklyn) de Vittorio De Sica et Carlo Lastricati 2pts
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Re: ** Ciné-Club 99 : L'homme à la peau de serpent (Lumet 60) **

Messagede Aleksi » 10/02/2023 16:48

jolan a écrit:The Fugitive Kind (L'Homme à la peau de serpent) – Sidney LUMET – 1959
Bon eh bien c'est un film intéressant, une belle découverte. J'avoue qu'en Lumet de début de carrière je n'ai pas vu grand chose, hormis "Douze hommes en colère", "La Colline des hommes perdus" et "Le Rendez-vous". Mais je vais creuser un peu plus dans cette période des premiers films en N&B.
Nous avons un joli petit plan-séquence d'ouverture de cinq minutes en gros plan sur Brando, histoire de bien rappeler qu'on est dans une adaptation de Tennessee Williams. Puis nous faisons la connaissance des différents personnages, tous très marqués par la vie et son lot de souffrances. Ici tout le monde est soit d'une grande bêtise naïve - comme la femme du shérif qui peint des croûtes pour donner un sens à sa vie - soit dévasté de tristesse, de solitude, de vide existentiel, ou de trop plein de vie conjugale, de désir des hommes, de désir des femmes, d'alcool, de drogue, ou tous les mélanges possibles et imaginables.
Une chose est sûre, personne n'est heureux, et on est dans du Tennessee pur jus, ce n'est pas Jean-Philippe Smet qui dirait le contraire. Et certains veulent donner une nouvelle orientation à leur existence, ou s'y voient contraints, comme la petite héritière légèrement barge jouée magnifiquement par une épatante Joanne Woodward. J'ai bien aimé le caractère poétique et intègre (quoique légèrement trop évaporé) du personnage de Valentin Xavier (Brando, tout en douceur et en lever de sourcils), même si je n'ai pas toujours compris ce mélange du oisif insouciant et du cérébral sensible. Mais on aime ce personnage, fort et complexe, et sa volonté de ne pas se laisser faire, de partir sur une nouvelle voie, de mener sa barque sans faire de vague.
Ce qu'il va néanmoins faire à l'insu de son plein gré. Je ne comprends d'ailleurs plus son personnage à partir du moment où il tombe dans les bras de Lady (Anna Magnani, parfaite), son prétendu "amour" pour elle et son acharnement à rester dans cette ville qui le rejette, à ne pas la quitter, ce qui le mènera à sa/leur perte. Je ne parlerai que brièvement du final, qui est d'une totale débilité doublée de ridicule, sa mort est d'un grotesque c'est pas possible, jamais tu meurs comme ça dans un pauvre cabanon de trois planches en feu parce que deux jets d'eau essaient de te pousser en arrière, au pire tu sors ou tu traverses la planche, bref.

Bon, donc nous avons une histoire à la Tennessee avec des personnages à la Tennessee, et ça passe, ce n'est pas ce que je préfère (mon film préféré tiré de son oeuvre reste "La Nuit de l'Iguane"), c'est trop souffreteux et grandiloquent, ça se donne trop des airs, ça fait parler les péquenots comme des livres (ce qui donne parfois de beaux moments), mais c'est son style, et au moins les caractères sont bien trempés, ce n'est pas fade.
Et sur le plan formel, une belle réalisation (hormis quelques perches micro sur certains plans) avec un très beau N&B (une réalisation en couleurs serait évidemment totalement hors sujet pour parler de la nature humaine et montrer la noirceur intérieure des êtres).

Ce sera donc la moyenne.
3/6


Même ressenti et même note. Une fin dommageable qui gâche un peu le film.
Je n’ai jamais vraiment décollé de tout le film, qui ne m’a pas fait épouser le point de vue du ténébreux Brando (oui, oscar du meilleur levé de sourcil cette année là), j’ai trouvé que le film mettait une distance avec ses personnages (un peu théâtral). J’ai eu l’impression que la narration était un poil décousue dans les ellipses et le temps qui passe vraiment dans la ville.
Mais malgré tout les deux heures passent sans soucis, le casting fait très bien le boulot et il est vrai que formellement Lumet fait globalement très bien le travail.
Pas mécontent du visionnage (même si j’en espérais un poil plus)
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Re: ** Ciné-Club 99 : L'homme à la peau de serpent (Lumet 60) **

Messagede jolan » 10/02/2023 18:03

:hug:

Mes votes pour la Lollo :

1953 : La Marchande d'amour (La provinciale) de Mario Soldati :arrow: 1pt
1954 : La Belle Romaine (La Romana) de Luigi Zampa :arrow: 2pts
1959 : La Loi (La legge) de Jules Dassin :arrow: 3pts
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Re: ** Ciné-Club 99 : L'homme à la peau de serpent (Lumet 60) **

Messagede Renard Bzh » 12/02/2023 18:59

L'homme à la peau de serpent (1960) Sidney Lumet
Mon avis: Lumet, réalisateur des très bons douze hommes en colère, the offense ou autre Serpico, nous livre un film plutôt mineur dans sa filmographie, adapté d'une pièce de Tenessee Wiliams (au scénario ) dont on retrouve ce côté dramatique, théâtral dans ce sud poisseux où un homme va susciter les convoitises des femmes et jalousies des hommes. Dès les premières scènes et son arrivée on sent que ça va mal se terminer, sa beauté et sa nonchalance irritant les sudistes (bien caricaturaux il faut bien l'admettre ). Le film est doté d'une magnifique photographie de l'excellent Boris Kaufman (frère de Dziga Vertov ) photographe de Vigo et Kazan entre autre.Les dialogues sont parfois très bons, parfois limités, servant uniquement à combler certaines scènes, donnant un côté pompeux qui ne m'a guère plu. Les acteurs jouent bien leur partition, cantonnés dans des rôles qui ne leur laissent guère d'ouverture à une palette plus élargie. A savoir que Brando n' à pas apprécié ce film. J'ai quand même plutôt apprécié de revoir ce Lumet. Ma note:3,5/6
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Re: ** Ciné-Club 99 : L'homme à la peau de serpent (Lumet 60) **

Messagede Aleksi » 12/02/2023 19:16

Ah oui je n'ai pas voté :

1953 : Plus fort que le diable (Beat the Devil) de John Huston 3 points
1959 : La Loi (La legge) de Jules Dassin 2 points
1954 : Le Grand Jeu de Robert Siodmak 1 point
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Re: ** Ciné-Club 99 : L'homme à la peau de serpent (Lumet 60) **

Messagede jolan » 13/02/2023 00:01

Bon, je vais encore me faire une séance perso cette nuit moi... :siffle:

Résultats actuels du vote :

1959 : La Loi (Jules Dassin) = 5 pts
1954 : Le Grand Jeu (Robert Siodmak) = 4 pts
1953 : Plus fort que le diable (John Huston) = 3 pts
1954 : La Belle Romaine (Luigi Zampa) = 2 pts
1958 : Anna de Brooklyn (Vittorio De Sica et Carlo Lastricati) = 2pts
1953 : La Marchande d'amour (Mario Soldati) = 1 pt
1955 : La Belle des belles (Robert Z. Leonard) = 1 pt

RenardBzh :lisezmoi:
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Re: ** Ciné-Club 99 : L'homme à la peau de serpent (Lumet 60) **

Messagede Renard Bzh » 13/02/2023 14:10

jolan a écrit:Koule.

Bon, en attendant, je vous soumets une petite liste pour la séance 100 en hommage à Luigina Lollobrigida (j'ai opté pour une grosse décennie, j'ai enlevé les péplums et autres films historiques)

1949 : La mariée ne peut attendre (La sposa non puo attendere) de Gianni Franciolini
1949 : Cœurs sans frontières (Cuori senza frontiere) de Luigi Zampa
1950 : Miss Italie (Miss Italia) de Duilio Coletti
1950 : La Fille de la nuit (Alina) de Giorgio Pastina
1950 : Dans les coulisses (Vita da cani) de Mario Monicelli et Steno :arrow: 2pts
1951 : Amor non ho... però... però de Giorgio Bianchi
1951 : Traqué dans la ville (La città si difende) de Pietro Germi
1951 : Achtung! Banditi! de Carlo Lizzani
1952 : Une femme pour une nuit (Moglie per una notte) de Mario Camerini
1952 : Les Belles de nuit de René Clair
1953 : Les Infidèles (Le infedeli) de Mario Monicelli et Steno
1953 : La Marchande d'amour (La provinciale) de Mario Soldati
1953 : Plus fort que le diable (Beat the Devil) de John Huston :arrow: 1pt
1953 : Pain, Amour et Fantaisie (Pane, amore e fantasia) de Luigi Comencini
1954 : La Belle Romaine (La Romana) de Luigi Zampa
1954 : Le Grand Jeu de Robert Siodmak
1954 : Pain, amour et jalousie (Pane, amore e gelosia) de Luigi Comencini
1955 : La Belle des belles (La donna più bella del mondo) de Robert Z. Leonard
1956 : Trapèze (Trapeze) de Carol Reed
1958 : Anna de Brooklyn (Anna di Brooklyn) de Vittorio De Sica et Carlo Lastricati
1959 : La Loi (La legge) de Jules Dassin :arrow: 3 pts
1959 : La Proie des vautours (Never So Few) de John Sturges
1961 : Volupté (Go Naked in the World) de Ranald MacDougall et Charles Walters
1961 : Le Rendez-vous de septembre (Come September) de Robert Mulligan
1962 : La Beauté d'Hippolyte (La bellezza di Ippolita) de Giancarlo Zagni
1963 : La Mer à boire (Mare matto) de Renato Castellani


3, 2, 1 points, votez !!
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