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* * * Ciné-Club séance 116 spéciale Michel Blanc * * *

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Re: * * * Ciné-Club BDG séance 96 en attente de liste * * *

Messagede jolan » 20/11/2022 18:34

Message précédent :
Bon eh bien en attendant le dernier vote, cette nuit je regarderai le Naruse, qui fera partie des films à voir, en tête ou ex-aequo.

Mais je ne vous l'enverrai que demain, si je lance le transfert maintenant, il ne sera fini que tard dans la nuit.

:food:
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Re: * * * Ciné-Club BDG séance 96 en attente de liste * * *

Messagede sergent latrique » 20/11/2022 21:02

Mon vote

L'Enjôleuse (El bruto ) L.Bunuel 1953 3 pts
Quand une femme monte l'escalier M.Naruse 1960 2pts
Les orgueilleux Y.Allégret 1950 1 pt
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Re: * * * Ciné-Club BDG séance 96 en attente de liste * * *

Messagede sergent latrique » 20/11/2022 21:02

Résultats
Par un beau matin d'été (J.Deray 1965)
L'Enjôleuse (L.Bunuel 1953) :arrow: 5 pts
Les Orgueilleux (Y.Allégret 1950) :arrow: 2 pts
La Vérité (H.G.Clouzot 1960) :arrow: 3 pts
Quand une femme monte l'escalier (M.Naruse 1960) :arrow: 8 pts
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Re: Ciné-Club 96 "Quand une femme monte l'escalier" (Naruse 60)

Messagede jolan » 21/11/2022 17:49

Quand une femme monte l'escalier – Mikio NARUSE – 1960

Je découvre ce cinéaste par l'un de ses derniers films, mais considéré comme l'un de ses chefs d'oeuvre.
J'ai eu du mal à rentrer dans le film et à comprendre quelle était cette profession d'hôtesse de bar et pourquoi cette femme était autant appréciée. Je crois n'avoir toujours pas saisi cet aspect d'ailleurs. Du coup j'ai regardé le film en étant un peu gêné par l'évaluation de la valeur des relations de cette femme avec les hommes qui l'entourent ou la courtisent. Et puis je me suis dit que ça ne servait à rien, alors je me suis laissé porter par le charme du film, et de son interprète, Hideko Takamine, qui est rayonnante. On est loin de Setsuko Hara, pour ma part (Les films d'Ozu auraient peut-être fonctionné chez moi avec cette actrice ?)
La réalisation est transparente, donc réussie pour ce genre de film, la photo de qualité, et le jeu n'est pas outrancier. Je crois que je vais commencer à apprécier le cinéma japonais qui parle de son époque contemporaine. Ce n'est en tout cas pas du tout déplaisant à regarder, même si l'histoire ne m'a jamais parlé, et malgré des longueurs. Allez, une bonne note d'encouragement.
3/6
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Re: Ciné-Club 96 "Quand une femme monte l'escalier" (Naruse 60)

Messagede jolan » 24/11/2022 19:40

Tiens bah je vais regarder d'autres films de ce réalisateur, en alternant avec les Kurosawa.

Je pense que je vais aimer ce cinéma plus intime et contemporain, plus que les fresques de l'époque des samouraïs.

Je vous tiendrai au jus (jitsu) ;)
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Re: Ciné-Club 96 "Quand une femme monte l'escalier" (Naruse 60)

Messagede euh... si vous le dites » 25/11/2022 10:08

jolan a écrit:Tiens bah je vais regarder d'autres films de ce réalisateur, en alternant avec les Kurosawa.

Je pense que je vais aimer ce cinéma plus intime et contemporain, plus que les fresques de l'époque des samouraïs.

Je vous tiendrai au jus (jitsu) ;)


Vu que tu as aimé Hideko Takamine, je te conseille en priorité Nuages flottants.
Elle a joué dans de nombreux films de Naruse et celui-ci est certainement un des plus marquants.
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Re: Ciné-Club 96 "Quand une femme monte l'escalier" (Naruse 60)

Messagede jolan » 25/11/2022 17:59

Je me suis choppé la totalité de ses films des années 50/60, et je vais les regarder dans l'ordre, à partir de "L'Eclair".
J'ai vu en effet que "Nuages flottants" était le film le plus apprécié, mais je vais découvrir l'intégralité, comme j'aime à faire.
Je regarderai ceux des années 30/40 plus tard.

Sauf s'il s'avérait que ça m'ennuie vraiment trop au bout de quelques films, et là j'irais uniquement vers les "mieux cotés".

;)
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Re: Ciné-Club 96 "Quand une femme monte l'escalier" (Naruse 60)

Messagede sergent latrique » 25/11/2022 22:54

The Ghost and Mrs Muir (J.Mankiewicz) 1947

Très beau film au sujet simplissime, celui d'une rencontre, impossible en apparence entre une jeune et belle veuve et un fantôme.
Au début du XX° siècle à Londres, dans un milieu aisé, Mme Lucy Muir, désire quitter la ville et sa belle famille, pour habiter sur la côte avec sa jeune fille et sa domestique. Elle loue une maison réputée hantée mais va tomber sous le charme du revenant local, un marin, captain Gregg, ancien propriétaire de la bâtisse.

L'histoire, on le voit est toute simple, et cette improbable liaison qui n'est pas vraiment de l'amour va durer quelque semaines, ou mois et l'association va durer jusqu'à la rencontre d'un autre homme, Miles Fairley ou oncle Neddy, bien vivant celui-ci, chez un éditeur où elle dépose un manuscrit rédigé sous la dictée du capitaine.
Le séducteur très policé va briser l'idylle naissante avec le fantôme qui va disparaître à jamais. Le séducteur, vendeur d'illusion, va sortir aussi vite de la vie de Mrs Muir, qui va reprendre un cours monotone et solitaire jusqu'à sa mort et un retour inattendu (enfin pas vraiment) du captain Gregg.

L'intérêt de ce film n'est donc pas issu d'un suspense quelconque ou d'une intrigue compliquée mais de l'atmosphère romantique plus que fantastique.
Comment le vieux loup de mer (Rex Harrison) et Mrs Muir (Gene Tierney), la tendre jeune femme romantique et rêveuse vont-ils finir par s'apprivoiser et s'entendre. Tout l'art du film réside dans le subtil équilibre des dialogues et des situations qui amène les deux personnages à se rapprocher.
Lui, marin bourru, jure peste et grogne (le même Rex Harrison donne des cours de diction et de maintien dans My Fair Lady!) et va semer le doute dans l'esprit de Mme Muir et dans celui du spectateur: tout cela au fond est-il "réel" (tant peut être réel la présence d'un revenant !), ou bien est-il un rêve éveillé ?
Il faut pourtant admettre la présence de ce fantôme par d'autres signes, il est audible par les autres personnes, peut même les toucher (quand il envoie valser la belle mère et la belle-soeur) et lors de l'avant dernière partie, après une dizaine d'années, quand la fillette, Anna Muir (Natalie Wood, actrice enfant est très nature) dévoile avoir entretenu également une relation amicale avec le fantôme.

Tout cela est filmé de très belle manière, au niveau de l'image et des décors, tant en intérieur qu'en extérieur, à Londres ou sur la côte, avec une bande son lyrique et des transitions sur le temps qui passe assez belles et pathétiques pour montrer la course du temps et le caractère si bref d'une seule vie.
La fin est en aussi assez émouvante lorsque au dernier instant de sa vie, Mrs Muir, toujours interprétée par une Gene Tierney resplendissante dans son rôle et à tous les âges, retrouve après sa mort son compagnon évanescent et redevient la lumineuse beauté qui irradiait l'écran au temps de sa jeunesse...*

Faut-il croire aux rêves ou aux fantômes ? Ce qui est sûr, c'est qu'on ne peut échapper au charme du personnage et de l'actrice qui l'incarne

Ma note 5/6
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Re: Ciné-Club 96 "Quand une femme monte l'escalier" (Naruse 60)

Messagede sergent latrique » 25/11/2022 22:56

J'ai entamé le Naruse, c'est une tout autre ambiance et histoire. Je le terminerai demain avant de poster une critique.
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Re: Ciné-Club 96 "Quand une femme monte l'escalier" (Naruse 60)

Messagede jolan » 25/11/2022 23:33

;)

Séance 95 bis : The Ghost and Mrs Muir (Mankiewicz 47) = 4,5
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Re: Ciné-Club 96 "Quand une femme monte l'escalier" (Naruse 60)

Messagede Alex2021 » 26/11/2022 23:01

Si tu veux continuer la filmographie avec la très belle Gene Tierney, Arte propose ce lundi 'Heaven can wait", le seul film en couleurs de Lubitsch.
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Re: Ciné-Club 96 "Quand une femme monte l'escalier" (Naruse 60)

Messagede jolan » 26/11/2022 23:22

Nous l'avons déjà vu dans ce Ciné-Club lors de la séance 26 (et pour ma part c'était une deuxième vision).

;)

Bon, pas de nouvelle séance, je vais me faire une séance perso demain alors... ptet même un film avec Gene Tierney pour bien finir le mois hommage

:love:
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Re: Ciné-Club 96 "Quand une femme monte l'escalier" (Naruse 60)

Messagede Renard Bzh » 30/11/2022 14:47

Quand une femme monte l'escalier (Naruse) 1960.
Mon avis: très beau mélodrame porté par son actrice fétiche Hideko Takamine, gérante de bar à hôtesse, qui porte sur ses épaules le poids du veuvage et de sa famille (frère et mère ) qui essaye de s'émanciper pour devenir indépendante en choisissant un des nombreux riches prétendants. Hélas l'hypocrisie et le mensonge seront au rendez-vous...
L'actrice passe par différentes étapes: colère, joie , espoir, résiliation, fatalité ou détermination. Tous ces sentiments seront relevés par de magnifiques gros plans de ses pas quand elle monte l'escalier : pas tantôt sûrs, tantôt hésitants, voir à l'arrêt...le tout avec à chaque plan cette musique jazz très club qui sied parfaitement à cette ambiance. Ce fut un plaisir de revoir un film majeur de ce grand réalisateur japonais réputé à l'instar de Mizoguchi grand portraitiste de femmes.
Ma note: 5/6
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Re: Ciné-Club 96 "Quand une femme monte l'escalier" (Naruse 60)

Messagede jolan » 01/12/2022 23:34

Tu nous concoctes la séance 97 Goupil breton ?
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Re: Ciné-Club 96 "Quand une femme monte l'escalier" (Naruse 60)

Messagede jolan » 02/12/2022 18:01

Je sens que je vais encore devoir faire une séance perso ce dimanche...

(Un petit Kurosawa ou un Naruse)
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Re: Ciné-Club 96 "Quand une femme monte l'escalier" (Naruse 60)

Messagede jolan » 03/12/2022 00:52

Si Renard ne propose rien d'ici dimanche soir, je proposerai une liste...

@Sergent, le Naruse ?
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Re: Ciné-Club 96 "Quand une femme monte l'escalier" (Naruse 60)

Messagede Renard Bzh » 04/12/2022 16:03

Voici ma liste très hétéroclite de cette semaine :

1952 La véritable histoire de Mandy (Alexander Mackendrick)
1954 Sur la trace du crime (Ray Rowland)
1952 L'espion (Russel Rouse)
1955 Le fleuve sans amour (Luis Buñuel )
1958 Cendres et diamants (Wajda)
1951 Le voyage fantastique (Koster)

A vos votes messieurs !
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Re: Ciné-Club 96 "Quand une femme monte l'escalier" (Naruse 60)

Messagede jolan » 04/12/2022 19:09

1951 Le Voyage fantastique (Koster) :arrow: 1 pt
1952 La Merveilleuse histoire de Mandy (Alexander Mackendrick) :arrow: 2 pts
1952 L'Espion (Russell Rouse)
1954 Sur la trace du crime (Ray Rowland)
1955 Le Fleuve de la mort (Luis Buñuel)
1958 Cendres et diamant (Wajda) :arrow: 3 pts
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Re: Ciné-Club 96 "Quand une femme monte l'escalier" (Naruse 60)

Messagede Renard Bzh » 04/12/2022 19:18

1952 La Merveilleuse histoire de Mandy (Alexander Mackendrick) :arrow: 3pts
1958 Cendres et diamants (Wajda) :arrow: 2pts
1954 Sur la trace du crime (Ray Rowland) :arrow: 1pt
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Re: Ciné-Club 96 "Quand une femme monte l'escalier" (Naruse 60)

Messagede sergent latrique » 04/12/2022 19:40

Quand une femme monte l'escalier - M.Naruse (1960)
Le monde la nuit au Japon, celui des bars à hôtesses et des femmes dans un monde très patriarcal aux règles bien codifiées où les femmes tentent cependant de vivre ou de survivre pour certaines. L'histoire se focalise plus particulièrement sur Keiko, une jeune veuve qui opère au "Carton".
Au début, j'ai pris cet "escalier à l'envers", car j'ai cru que ce film allait être d'un ennui profond à contempler les états d'âme des hôtesses de bar dans ce quartier de Tokyo (Ginza ou autre), mais après un début que je trouvais un peu brouillon, j'ai bien apprécié l'ambiance générale du film, avec ce mélange, cette cohabitation plutôt de la vie traditionnelle et de la modernité occidentale qu'on retrouve au Japon.
Pour Keiko, connue par tout le monde sous le nom de Mama c'est une succession d'espoirs et de coups durs, qui va lui faire espérer l'ouverture de son propre bar ou un mariage réussi, qui est pour la femme japonaise à cette époque une réussite sociale.
Sous le vernis policé des conventions et derrière les masques souriants la réalité se révèle plus sordide: argent, exploitation de la femme comme compagne d'un soir, prostitution déguisée ... Les hommes eux mêmes complices involontaires de cet ordre social très strict sont refoulés dans leur désirs sincères.
La deuxième partie du film est la plus difficile pour Keiko dont les plans amoureux s'effrondrent les uns derrière les autres (SakineSan me rappelle l'amoureux de Mme Muir qui promet le mariage à toutes ses conquêtes !)
L'actrice qui joue Keiko, Hideko Takamine, illustre bien ce difficile parcours et cette ambivalence entre la femme traditionnelle et celle qui cherche à s'émanciper, également, le manager de la boîte, Komatsu, Tatsuya Nakadai, apporte aussi par son jeu, cette subtilité de l'homme qui cache ses sentiments, plus en nuance que les clients, homme d'affaires venus satisfaire leur plaisir pour un moment de convivialité au milieu de compagnes de location.
Cette pente qui peut se révéler fatale (comme pour Yuri), et Keiko, après la perte de toutes ses illusions va reprendre une vie sans joie qu'elle accepte finalement. Elle n'aura donc pas droit comme d'autres (Junko par exemple) à la réalisation de ses voeux.

Ma note 4,5/6 et une belle découverte au final
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Re: Ciné-Club 96 "Quand une femme monte l'escalier" (Naruse 60)

Messagede jolan » 04/12/2022 19:49

Oui, bien d'accord là-dessus, une belle découverte que ce cinéaste, dont je vais tâcher de creuser la filmo.

Je ferme donc la séance 96 "Quand une femme monte l'escalier" (Naruse 60) sur la note de = 4,1666666
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