Mirdhynn a écrit:Pomponazzo a écrit:Ou mieux, en effet.
Ouais mais on part de loin quand même :
74% des jeunes musulmans font passer la religion avant les lois de la république
Si c’est réel, c’est juste catastrophique, au bas mot.....
Mirdhynn a écrit:Pomponazzo a écrit:Ou mieux, en effet.
Ouais mais on part de loin quand même :
74% des jeunes musulmans font passer la religion avant les lois de la république
zourbi le grec a écrit:kiboko a écrit:Complètement d'accord. Les terroristes n'ont aucune circonstance atténuante d'aucune sorte. Il ne faut pas relâcher notre garde, à aucun moment.
Oui mais il ne faut pas tomber dans le piège musulman = terroriste
La grande majorité des musulmans français sont des gens biens et le fait que certains condamnent la publication des caricatures ne veut pas dire qu'ils approuvent les actions des terroristes, même si moi je suis pour la publication
Mirdhynn a écrit:Ouais mais on part de loin quand même :
74% des jeunes musulmans font passer la religion avant les lois de la république
Mirdhynn a écrit:18% des musulmans refusent de condamner l'attentat
Ca passe à 26% chez les jeunes musulmans.
Mirdhynn a écrit:HOCHET Gabriel a écrit:Mirdhynn a écrit:Pomponazzo a écrit:Ou mieux, en effet.
Ouais mais on part de loin quand même :
74% des jeunes musulmans font passer la religion avant les lois de la république
Si c’est réel, c’est juste catastrophique, au bas mot.....
"focus", en bas à droite
Mirdhynn a écrit:Pomponazzo a écrit:Mirdhynn a écrit:Ouais mais on part de loin quand même :
74% des jeunes musulmans font passer la religion avant les lois de la république
C'est du flan. C'est peut-être 7%, ou 92%, ou 33. On le saura jamais, vu le sérieux des instituts de sondages, et la façon de poser la question, à qui, au milieu de combien d'autres questions, dans quelles circonstances, etc...
Il y a surement matière à pondération (apres tout ce n'est pas l'ensemble des français qui ont été sondés), mais bon faut arreter aussi :
Désolé pour l'image qui se veut humoristique. Mais on a quand même eu des attentats (et scenes de liesse), du prosélytisme etc.
C'est quand même pas rien et ça va dans le sens de ce qui est présenté dans ce sondage
Complexité qui commence par l’usage de certains mots, est-il expliqué dans l’introduction du rapport très complet du Sénat sur « Les filières djihadistes », publié en avril 2015 : « L’utilisation, pour qualifier un certain type de terrorisme, du terme “islamique” ou “islamiste”, pose évidemment problème dès lors que, comme l’ont souligné la plupart des intervenants entendus par votre commission d’enquête, nombre de personnes qui se livrent à de tels actes ne connaissent que très peu les principes et les traditions de l’islam. »
Une lecture exclusivement confessionnelle des causes du terrorisme peut entraîner ce que François Thuillier, ancien officier des services français antiterroristes, et Emmanuel-Pierre Guittet, docteur en sciences politiques et chercheur associé à l’université de Cambridge (Angleterre), appellent « l’effet Allah Akbar » : « Voilà donc qu’il nous plaît de considérer le terroriste moderne en musulman. Cela semble convenir au plus grand nombre. Sans doute parce que cela fournit une explication et, ce faisant, cela rassure. »
Ancien officier de la CIA devenu psychiatre et chercheur indépendant, Marc Sageman a rencontré des dizaines de djihadistes depuis plus de trente ans. Il écrit dans son livre référence, Le vrai visage des terroristes (Denoël, 2005) : « Sur cent moudjahidines à propos desquels j’ai obtenu des informations pertinentes concernant leur milieu d’origine, treize ont expliqué leur ralliement par leurs seules croyances religieuses […], et ce chiffre est peut-être surévalué, puisque les moudjahidines ont toujours tendance à expliquer le djihad comme une révélation religieuse, sans mesurer l’importance de leurs amis, de leurs parents ou de leur maître. »
Un pourcentage confirmé par le juge Marc Trévidic, qui a instruit pendant une quinzaine d’années des dossiers de terrorisme : « Ceux qui partent faire le djihad agissent ainsi à 90 % pour des motifs personnels : pour en découdre, pour l’aventure, pour se venger, parce qu’ils ne trouvent pas leur place dans la société… Et à 10 % seulement pour des convictions religieuses : l’islam radical. La religion n’est pas le moteur de ce mouvement, et c’est ce qui en fait sa force. »
pabelbaba a écrit:Dans la case "focus sur les jeunes" on ne sait pas si le pourcentage indiqué est un oui ou un non... de là à en tirer des conclusions.
ubr84 a écrit:Face à vos exclamations à bas coût d'une lecture simpliste d'un sondage simpliste, heureusement qu'on peut aussi lire des choses plus intéressantes.
Je ne doute pas que l'avis du Sénat, d'un officier des services secrets, d'un chercheur en sciences politiques, d'un psychiatre ancien de la CIA et d'un juge vous fasse réfléchir, un peu.
Je vous partage cet article, et pour les non abonnés deux extraits :Complexité qui commence par l’usage de certains mots, est-il expliqué dans l’introduction du rapport très complet du Sénat sur « Les filières djihadistes », publié en avril 2015 : « L’utilisation, pour qualifier un certain type de terrorisme, du terme “islamique” ou “islamiste”, pose évidemment problème dès lors que, comme l’ont souligné la plupart des intervenants entendus par votre commission d’enquête, nombre de personnes qui se livrent à de tels actes ne connaissent que très peu les principes et les traditions de l’islam. »Une lecture exclusivement confessionnelle des causes du terrorisme peut entraîner ce que François Thuillier, ancien officier des services français antiterroristes, et Emmanuel-Pierre Guittet, docteur en sciences politiques et chercheur associé à l’université de Cambridge (Angleterre), appellent « l’effet Allah Akbar » : « Voilà donc qu’il nous plaît de considérer le terroriste moderne en musulman. Cela semble convenir au plus grand nombre. Sans doute parce que cela fournit une explication et, ce faisant, cela rassure. »
Ancien officier de la CIA devenu psychiatre et chercheur indépendant, Marc Sageman a rencontré des dizaines de djihadistes depuis plus de trente ans. Il écrit dans son livre référence, Le vrai visage des terroristes (Denoël, 2005) : « Sur cent moudjahidines à propos desquels j’ai obtenu des informations pertinentes concernant leur milieu d’origine, treize ont expliqué leur ralliement par leurs seules croyances religieuses […], et ce chiffre est peut-être surévalué, puisque les moudjahidines ont toujours tendance à expliquer le djihad comme une révélation religieuse, sans mesurer l’importance de leurs amis, de leurs parents ou de leur maître. »
Un pourcentage confirmé par le juge Marc Trévidic, qui a instruit pendant une quinzaine d’années des dossiers de terrorisme : « Ceux qui partent faire le djihad agissent ainsi à 90 % pour des motifs personnels : pour en découdre, pour l’aventure, pour se venger, parce qu’ils ne trouvent pas leur place dans la société… Et à 10 % seulement pour des convictions religieuses : l’islam radical. La religion n’est pas le moteur de ce mouvement, et c’est ce qui en fait sa force. »
LEAUTAUD a écrit:C'est entretenir une fois de plus la confusion sur la réalité du terrorisme islamiste
LEAUTAUD a écrit:Le procès est l'occasion pour les victimes et leurs parents de témoigner de leurs souffrances, ce n'est pas rien.
Les complices des tueurs auront l'occasion d'expliquer ce qui les a amené là, mais à titre personnel je m'en fous.
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