Pas la moindre accroche dans cette BD: ni la couverture, ni le dessin, ni les couleurs, ni le scenario, ni les personnages...
Suis-je passé à côté de quelque chose ? Malheureusement j'ai pas l'impression... et cette BD restera, pour moi, un loupé. Comme quoi, faut pas toujours écouter ceux qui parlent le plus fort.
Ton avis m'intéresse tout particulièrement, Philémon : puis-je connaître tes goûts habituels en matière de BD ? Quelles BD lis-tu ? Que privilégies-tu plus particulièrement : les histoires grandioses qui nous changent de notre quotidien, les fines enquêtes aux multiples rebondissements, les histoires intimistes, l'humour, les reconstitutions historiques, les space-operas, les histoires de magie et de mondes étranges, le réalisme aventureux ?...
Bref, qu'est-ce qui fait que ton goût te porte à ne pas aimer ce type d'histoire.
Cela m'intrigue car il me semblait que cette BD était à la fois "tout public" mais avec un scénario un peu plus approfondi qu'apprécient ceux qui se lassent des thèmes classiques maintes fois rabachés. Une BD qui privilégie la réflexion à l'émotion (quoique...).
Pour mes goûts, je crains de ne pas rentrer dans ton "découpage" en styles. J'aime simplement (
) les BD "bien racontées". Et peu importe que ce soit historique, heroic-fantasy, autobio, manga, comics ou autre. Maintenant que j'ai dit ça... En premier lieu, il y a l'histoire: Originalité du sujet et/ou originalité de son traitement. Richesse de l'univers décrit (détails, cohérence, références...). Capacité à faire passer une émotion qui me touche sans en faire des tonnes. Et rythme adapté à l'histoire. Et si en plus le dessin peut servir l'histoire...
Alors qu'est-ce que je reproche à Candélabres ? Le sujet est original. Bon point. C'est dans la façon dont il est traité que, pour moi, ça va moins bien. Le monde décrit est "lisse" (décor banal, personnage banal), il ne se passe pas grand chose. Les personnages ont l'air de subir l'histoire, sur un rythme contemplatif, spectateur (d'ailleurs, si je me souviens bien, le héros raconte depuis sa chaise roulante). Pour les émotions, rien de marquant (pour moi, je le répête), même la relation ambigue entre les deux garçons (sur fond d'homosexualité dans le milieu de la danse: no comment
), un peu cousue de fil blanc, semble d'une platitude... Enfin, dessin et découpage refletent ce côté lisse et sans rythme que je ressens dans cette lecture.
Voila, evidemment, avec ses commentaires, je vais pas me faire que des amis par ici...Mais bon, cette BD a apparemment conquis un groupe de fanatiques donc c'est que la façon dont l'histoire est traitée n'est pas si mal...
. On aurait quand même pu me prévenir, non?
eh ... 
