Pas trop dur ce sevrage ?
SI mais ce sera encore meilleur, c'est comme le bon vin, il faut parfois le laisser se reposer avant de le boire car le fait de l'aérer le bonifie.
Enfin, je ne sais pas si j'aurai le temps d'y aller jeudi (car à mon avis, en Belgique, cela ne sortira que jeudi
)
Mais bon, mettons de côté les discussions diverses et place aux avis des lecteurs car ceux tentés par candélabres qui se rendraient sur ce topic ont soif d'avis sur la série en général et le tome 4 en particulier.
Il sera bon de reprendre de temps en temps les avis donnés lorsqu'une nouvelle page se fera, je m'en chargerai éventuellement
Voici déjà un avis paru de
Le graphopathe il y a quelques jours sur BDP, je me permets de le mettre
[fixed]Cet album, on l'a attendu. Presque quatre ans.
Ce fut long mais le plaisir que l'on éprouve à retrouver les protagonistes de l'histoire demeure néanmoins intact. Mieux, je les ai trouvés encore plus humains, plus proches, plus palpables.
Il faut dire que les scènes intimistes ne manquent pas et touchent au but à tous coups grâce à des dialogues percutants et hautement réalistes. La planche 19 par exemple apporte à elle seule un éclairage plus précis sur la sensibilité du héros. Il faut avouer que la mise en couleur de Nadine Thomas génère une ambiance à laquelle il est éminemment facile de s'intégrer.
Mais, comme toujours dans la série, l'intérêt du récit ne se limite pas à la profondeur psychologique des intervenants. Le fantastique est aussi de la partie et si, comme dans "Incandescence" le récit s'enrichit de révélations attendues, il nous fait entrevoir de nouveau secrets en s'appuyant sur une intrigue visiblement maîtrisée et totalement originale.
Pourtant nourri de bandes dessinées parfois jusqu'au gavage, je me suis laissé surprendre ici par des ressorts scénaristiques inattendus et me suis dit en refermant l'ouvrage que, si le dessin reste égal à lui-même dans ce quatrième tome, le talent scénaristique d'Algésiras explose littéralement.
A cela j'ajouterai que l'auteur a ajouté une pincée d'humour pour assaisonner ses dialogues et que, ne boudons pas notre plaisir, elle nous offre en fin d'album une planche toute en délicate sensualité et ardemment attendue par bon nombre de fans.
Avec cet "Homme avec les oiseaux", mon année BD commence sous le signe de l'originalité et du mystère. Courrez l'acheter, c'est un conseil amical[/fixed]