artemus dada a écrit:cicerobuck a écrit:[..] où sont les nouveaux scénaristes [..] ?!
[..]
Oui
Aleš Kot, mais aussi
Al Ewing (du
mainstream pur et dur),
Tom King,
Si Spurrier,
Cullen Bun (mais pas chez Marvel), Gerry Duggan (surtout lors de son association avec
Brian Posehn),
Donny Cates,
Rick Remender,
Nick Spencer,
Jay Faerber,
Eric Stephenson (son Nowhere Men vaut le déplacement, même si pas terminé),
Jason Aaron,
Rob Williams (The Royals, Cla$$ War et ses travaux chez 2000AD) et on me dit aussi beaucoup de bien de
James Tynion IV, ......
Je n'ai pour l'instant lu que un comics de Donny Cates, un Baby Teetth que j'ai trouvé assez mauvais, même si je comprends ce qui plait là dedans.
Pour Kot, de ce que j'en ai lu pour l'instant, je trouve ça vraiment très verbeux et woke. Plein de bonnes intentions, mais pas de ressorts scénaristiques vraiment bluffant.
Tom King, j'aime bien, mais c'est essentiellement du clone d'Alan Moore en plus lent et sans grandes ambitions au niveau de ce qu'il raconte.
Cullen Bunn, Pour ce que j'en ai lu, c'est un peu comme du Hellboyverse par Arcudi. Il maîtrise bien l'aspect serial de ses récits, c'est très sympa à lire, mais rien de brillant non plus dans les idées.
Remender, c'est un peu pareil, mais en plus basique, des scénarios de série télé sympas. Je suis toutefois client.
Nick Spencer, je trouve ça limite illisible sur Captain America. Et pourtant, je suis sûr que ça va fonctionner sur Spidey, comme sur The Fix (Superfoes le laisse aussi penser). Le gars n'à pas beaucoup de cordes à son arc.
Jay Faeber, je me rappelle ses médiocres comics de super héros d'il y à une 20aine d'année, mais j'ai cru comprendre qu'il s'est recyclé dans le polar?
Eric Stephenson, j'ai également bien aimé Nowhere Men, il y a vraiment du potentiel. Mais on sent encore l'héritage de Moore, sans l'ambition. Et puis il se fait forcément rare.
Aaron, en dehors des histoires inspirées par des faits réels, son boulot chez Marvel est souvent sympa, mais ça reste très bavard pour pas grand chose. Je viens de lire ses nouveaux avengeurs, et j'ai quand même l'impression d'avoir lu ça des centaines de fois. Maus j'aimes bcp The Goddamned.
Si Spurrier, j'ai lu plusieurs choses, et là au moins, il y a de la diversité et de l'ambition, des idées, mais il n'a pas encore eu une grande idée.
Rob Williams, il est là depuis plus de 20 ans, non? Du superhéros à l'anglaise, un peu classique quand même.
Tynion, j'aime bien the Woods, mais je n'ai pas encore fini la série.
Enfin tout ça pour dire que tout ces gars là, je suis désolé, mais c'est pas loin d'être intégralement des pitch pour la TV. Je ne vois pas de folie ou quoi que ce soit de brillant.
Bigwolf a écrit:J'ai l'impression que à ta question "c'était mieux avant ?" certains répondent a posteriori. Pas souvenir d'avoir rencontré quelqu’un A l'ÉPOQUE qui ne kiffait pas le X-univers de Claremont ou le Hell's Kitchen de Miller.
Bah nous ne nous sommes pas rencontré alors
Je ne trouve pas ça nul, hein, mais bon, comme le dit Mallrat, il y avait quand même pas mal d'ethnocentrisme pour trouver ça si au dessus de tout. Moi je parles de ce que j'ai vécu, et pour moi, l'age d'or de la BD anglo saxonne mainstream, ça démarre en 1977, avec 2000 AD et Cerebus, et ça se termine avec la fin de X-Statix. Pour la fin, c'est largement discutable, mais même si je trouve plein de choses merveilleuses avant, après, et que ça demeure tout de même une très longue période (25 ans), on peut réduire à encore plus précisément à 86-96, la décennie des surprises, où toutes les règles sont réinventées avec brio.
En effet, on peut considérer que les Daredevil de Miller sont un travail de préparation sur ce qu'il va accomplir avec Batman. Pour Claremont, c'est beaucoup moins clair...
Mallrat a écrit:Spiderman pour moi c est surtout Ditko, Stern, Spec de David, Dematteis, JMS 'le début surtout) puis Slott.. le reste est moins bon.
Assez d'accord avec ça. JMS sur Spidey entre parfaitement dans cette catégorie de scénariste qui ont su tout remettre en question sur un perso, et ce avec le facteur "Wow", en tout cas pendant un temps. Pour Slot, je ne l'ai jamais lu sur Spidey, mais jaimais bien ce qu'il faisait chez DC ou sur Ren And Stimpy. Pour DeMatteis et David, c'est vrai qu'on est clairement dans la catégorie "correct" voir "bon", un peu comme Busiek. Mais je mets tout de même Jenkins avec Buckingham au dessus, très fidèle au perso, tout en réussissant à raconter des histoires touchantes. Après, mes histoire préférées de Spidey, ça reste clairement dans Spiderman Tangled Web, le must.
Mallrat a écrit:Et je continue de penser par contre que xmen et Spidey ne sont pas les séries qui sont les plus qualitatives sur la durée ou de manière relative (si on campoare la durée).
Du Claremont/Byrne, toutes les séries en ont un equivalent
Bien d'accord, je disais en substance la même chose. Si on prend aujourd'hui un run ultime d'une trentaine de numéros de Claremont, qu'on les lis en parallèle au New X-Men ou JLA de Morrison, à la Justice League de Giffen/DeMatteis, Au Captain AMerica de Brubaker, à la Legion de Levitz/Giffen, au Daredevil de Miller, c'est presque embarrassant. J'éxagère, ceres, mais bon...
Un truc qu'il y a de vraiment super dans les années 80/90, c'est que c'est vraiment là période reine pour les mini-séries et GN chez les gros éditeurs. Avant ça n'existait quasiment pas, et depuis, à par pour le crossover de l'été, c'est toujours traité par dessus la jambe, on est revenu aux années 60-70... Hors, pour les meilleurs auteurs, c'était plus facile de s'investir sur des formats courts sur des personnages de franchise.
Une série comme Legend Of The Dark Knight serait inimaginable aujourd'hui, ou alors en min de 4-6 numéros. Alors oui, DC nous sort des White Knight et Miracleman, mais c'est l'exception, et ils savent déjà que ça va cartonner, il n'y a aucun risques.
Dans les années 90, on avait tout de même droit chez DC à bien plus que Batman ou de la nostalgie Crisis : Major Bummer, c'est une ongoing sans stars au casting, sans aucun persos de l'univers DC, et même si ça s'arrête au bout de 16 numéros, c'est quand même un miracle inimaginable aujourd'hui. Pareil dans une moindre mesure pour Chase. Marvel, c'est quand la dernière fois qu'ils ont sorti une série avec de nouveaux personnages, pas archi-connectés à leur univers (voir pas du tout!) et pas chez Icon ou une license?
Les seuls exemples que j'ai, ça ne fonctionne pas, mais ça serait Sentry et Alias, qui furent quasiment directement archi intégré.
Alors du coups, leur univers connecté s'est considérablement enrichi (alourdi?), et ça nous donne ces films qui cartonnent, mais c'est devenu une vraie routine chez les comics...