rennois a écrit:C'est une blague, ça, dis-moi, l'ensemble des retours au bout de 2 ans, donc les chiffres de vente itou ?
Hors unitaire, ça n'existe pas du retour à deux ans ( car souvent refusé ), ou alors on parle de magasins à la gestion des stocks je m'enfoutiste
La plupart des diffuseurs fixent à un an la durée maximale de garde pour un libraire, soit la période durant laquelle le retour d’un ouvrage est soit remboursé, soit crédité à son compte. Cependant, la pratique montre une situation beaucoup plus permissive au niveau des délais.
J'en conviens, j'ai été un peu généreux en parlant de deux ans.
Cependant, cela ne change rien au fait que les éditeurs n'ont qu'une vague idée de leurs ventes, puisqu'ils ne connaissent finalement que ce qu'ils ont vendu aux libraires. Ce n'est qu'une fois les retours comptabilisés que l'on saura plus précisément combien d'ouvrages ont effectivement été vendus. En fait, ce n'est qu'à l'arrêt de commercialisation du livre (et donc au retour total des invendus) que l'on pourra avoir des chiffres approchant de la réalité (sachant qu'il y a toujours des ouvrages perdus ou défectueux qui viennent perturber les chiffres).
Bref: les chiffres donnés par les éditeurs sont des estimations, tout comme les chiffres fournis par GfK sont des estimations.
La difficulté dans l'histoire étant que chacun comptabilise des choses différentes (mise en place contre sorties de caisses), sur un périmètre souvent différent (France et espace francophone limitrophe contre France exclusivement).