marinacamille a écrit:Donc se poser la question du "pourquoi féminiser des mots" et ne pas rejeter en bloc, c'est p'têtre plus constructif...
je suis plutôt d'accord avec le principe que la grammatisation du language peut induire une pensée pas égalitaire
Je ne crois pas que personne rejette la féminisation de la langue (du moins ici), mais bien les solutions proposées idiotes qui sont malheureusement trop souvent retenues
on dit bien une professeure depuis des années (et notamment dans les milieu académiques), alors auteure me semble la meilleure (et plus simple) solution, non?? (tiens, faudrait pas ultra-féminiser le mot solutione aussi?? >> une solution, par ex )
mais pour les castratrices, dans auteure, le "e" n'est probablement pas assez audible à leur gout, du coup, il faut faire compliqué et inventer et broder des trucs abracadabrants en invoquant l'antiquité grecque.
Du coup, (et je le déplore partiellement), l'Aca en est à simplifier l'ortho (pour cause que bcp n'y pigent rien avec les anciennes règles), mais la féminsation forcée (dans ce cas-ci) vient faire contre-emploi