El Ray 54 a écrit:Bha pauvre fille elle doit pas avoir honte, elle y peut rien elle. Je trouve ça légèrement abuser de définir le succès d'une oeuvre par rapport à un mois de mise en place seulement , on peut pas tout acheter, mai et juin niveau sortie c'est des mois pas triste. Bref j'ai l'impression qu'on applique le mode de consommation du ciné , d'un jeu vidéo ou d'un cd de musique à un bouquin. Et c'est contre productif,lefilm et autre tu peux encore te faire un avis par la bande annonce les mourceux que t'écoute à la radio, les démos. Le bouquin ou bd , lire un passage aurait aucun sens donc logique que ça mette du temps a démarré.Bref y'a toujours eu des commerciaux mais avant ils connaissaient un minimum leur histoire , maitenant je crois que tous est définis par un chiffre..
on ne peut pas tout acheter tout de suite, mais après un mois de mise en place médiocre, comment espérer que la tendance s'inverse ?
Le mois suivant, d'autres titres prennent le relève et la place que cette série n'a pas pû se faire à sa sortie est perdue à jamais. Parce qu'il faut savoir que c'est sorti, et comme il est sans doute déjà renvoyé comme invendu pour faire tourner le stock et ménager sa trésorerie, il faudra le commander (si possible sur amazon parce que c'est plus facile et le libraire l'a dans le fion pour la vente)
C'est moche, c'est nul et ce n'est évidemment pas la faute des auteurs.
L'éditeur peut se défendre en disant que sa décision est justifiée économiquement. Il aura raison. Lady Rex est mort-née. mais à qui la faute ? c'est juste une conséquence d'un marché éditorial qui a décidé d'inonder en permanence les libraires et les lecteurs. Plus de période creuse, et donc, le créneau d'exploitation pour un livre se retrouve réduit à peau de chagrin. Mais ce n'est pas de la faute de Vent -d'Ouest. C'est à cause de Média Participation et Delsol qui inondent les libraires, sans compter tous ces petits qui osent exister. Vent d'Ouest, il est victime, et il est dééééééésolé de la situation, mais c'est pas sa faute.
Il y a quelques temps, Brunschwig tirait la sonnette d'alarme sur la mise en place extrêmement faible de Urban 1. Mais le fait que sa série soit de qualité, le soutien des libraires (et des autres) membres de BDGest, la position sans doute particulière de Brunschwig chez Futuropolis (directeur de collection ou je ne sais plus quoi, corrigez-moi si je me trompe) ont permis à cette série d'avoir cette deuxième chance et de profiter du bouche à oreille pour gagner son public. Tout le monde n'a pas cette chance, loin de là.
Honnêtement, qui avait entendu parler de Lady Rex avant son annulation ici ? Pourtant, vous êtes à la pointe des nouveautés
Je crois que pas mal découvrent l'existence de cette série à cause de son annulation. Ironique ?
Il n'y a pas de crise, serinent certains.
Pas pour les éditeurs qui contiuent d'engranger des bénèfs, mais à quel prix !
Des auteurs qui n'en peuvent plus, et on peut se demander quel jeune inconscient sera assez fou pour encore se dire qu'il veut faire de la BD son métier.
Des libraires qui lâchent de plus en plus, laissant la place aux grande surfaces et au librairies virtuelles. Du tout bon pour vendre le blockbuster, mais quid de la diversité ?
Il faut acheter des tomes 1, nous martèlent-on. Béééé, des histoires pareilles montrent que le lecteur a de plus en plus raison de se méfier.
Non, ni crise, ni surproduction, qu'on vous dit.