TERRES DE LEGENDES a écrit:
Les libraires paient les retours! Les frais de port aller et retour ne sont pas gratuits! De plus ces retours sont souvent crédités après le paiement du libraire pour ces albums...
JDMorvan a écrit:Le sens du spectaculaire qui est présent aujourd"hui au cinéma, et en jeu video est quasi absent de la BD. Où sont les designs originaux et frappants (Monster Hunter, Lost Planet...), où est la mise en scène explosive (God of war...), les personnages charismatiques (God of War encore, Assassin's Creed etc), les univers qui arrachent la tête (Resident Evil, etc) ? Où bordel ? C'est pourtant moins cher à faire en BD que dans les autres médias. Et la BD a cette chance que ces univers pourraient être au service d'histoires intéressantes, avec du fond, donc des sujets.
Beatrice Tillier a écrit:TERRES DE LEGENDES a écrit:
Les libraires paient les retours! Les frais de port aller et retour ne sont pas gratuits! De plus ces retours sont souvent crédités après le paiement du libraire pour ces albums...
Il me semblait que les conditions de retour avaient changés... dsl si je me suis fourvoyée...
Mais alors pourquoi ne pas essayer de les vendre plutôt que de les retourner ? Surtout en sachant que les livres retournés sont soit détruits soit mis en solderie...
Beatrice Tillier a écrit:TERRES DE LEGENDES a écrit:
Les libraires paient les retours! Les frais de port aller et retour ne sont pas gratuits! De plus ces retours sont souvent crédités après le paiement du libraire pour ces albums...
Il me semblait que les conditions de retour avaient changés... dsl si je me suis fourvoyée...
Mais alors pourquoi ne pas essayer de les vendre plutôt que de les retourner ? Surtout en sachant que les livres retournés sont soit détruits soit mis en solderie...
kness a écrit:oui enfin j'ai aussi envie de te dire qu'à un moment le litre de diesel était à 2F20 et la baguette à 1F20 ... Aujourd'hui on a plus du tout les mêmes prix qu'il y a 10 ans, et - du coup en tant qu'éditrice - quand on vous annonce que le papier coute 20% de plus ce mois-ci (et pour le coup c'est vrai ça vient juste de nous tomber dessus), ben ... haha ben vous augmentez pas vos prix de bouquins et vous rognez sur votre "marge" qui n'en est plus vraiment une du coup.
cygu a écrit:ou alors faire la nouveauté en cartonné et la sortir après en broché moins cher (le principe du poche quoi)
histoire que les moins fortuné puisse se faire plaisir et que les auteurs puissent etre rémunérés de meilleur façon.
luc Brunschwig a écrit:Une chose avec laquelle je suis d'accord, c'est que la BD franco-belge n'ose pas... mais aucun scénariste français ne jouit réellement du travail de ses prédécesseurs, comme le font les américains. Comme le dit Jean-David, on n'a pas la chance comme eux de travailler sur des persos qui ont plus de 50 ans d'existence et qui arrivent à évoluer en étant à chaque génération le reflet de la génération qui bossent sur eux... Spirou, Tintin, Blake et Mortimer, ce sont des personnages en creux, des espèces de coquilles vides dans lesquelles on se glisse comme on entre dans le wagonnet d'une montagne russe. Quand de jeunes auteurs les reprennent, c'est pour les refaire à l'identique, sans la fraicheur de l'époque.
Les persos américains, ça fait 50 balais qu'ils intègrent la personnalité de leur héros, la font évoluer, en étant toujours plus proche d'une certaine réalité politique et sociale (pour les meilleurs comics)... cependant et j'émets là un avis perso... tout novateur que puissent être certaines approches, les américains ont bien du mal à régler une histoire autrement que par une grosse baston, même si pendant les 200 pages qui ont précédés, les personnages se sont révélés plus fins et plus sensibles que dans leurs versions des 50 dernières années. En fait, on en revient trop souvent à l'idée qu'un super héros, c'est un type avec des muscles et qu'il faut bien qu'il s'en serve quitte à foutre en l'air un travail remarquable de construction et d'analyse.
luc Brunschwig a écrit:... Spirou, Tintin, Blake et Mortimer, ce sont des personnages en creux, des espèces de coquilles vides dans lesquelles on se glisse comme on entre dans le wagonnet d'une montagne russe. Quand de jeunes auteurs les reprennent, c'est pour les refaire à l'identique, sans la fraicheur de l'époque.
Les persos américains, ça fait 50 balais qu'ils intègrent la personnalité de leur héros, la font évoluer, en étant toujours plus proche d'une certaine réalité politique et sociale (pour les meilleurs comics)... .
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