bon alors voilà comment ca se passe. Reprenons notre petit graphique :
Que propose l'éditeur à l'auteur : la prise de risque à sa place, la rémunération, l'impression, la diffusion, la distribution. Le tout accompagné du paternelle tape dans le dos.
Libraires : Si il n'y a plus de libraires, plus besoin de diffuseurs, plus besoin de distributeurs. Béhoui, c'est logique. En plus le jour ou il n'y aura plus de libraires pour faire des avance de trésoreries sur des aller-retour de carton plein de daube, ca va sérrer les miches au niveau de la production.
Distributeurs : En France, pour faire simple, Il ne restera plus qu'a achalander Amazon et un peu la FNAC. Même en rajoutant deux-trois sites spé style BD Fugue et BD Net c'est autre chose niveau logistique que de se taper un à un tous les libraires de France et de Navarre.
Diffuseur : Même topo.
Au passage, on a déjà pratiquement 22% du prix du livre à récupérer. Je doute que l'acheteur en voit jamais un centimes donc c'est soit pour l'imprimeur, soit pour l'éditeur, soit pour l'auteur.
La prise de risque et la rémunération : Donc l'auteur (marxiste à tendance maoïste) se réunira naturellement en coopératives, en asso, en SCOP, et autre crowdfunding en tout genre et se passera d'éditeur tout en récupérant les 22% diffuseur-distributeur + les 14% de l''éditeur = 36%.
La tape dans le dos : En toute circonstance sachons rester courtois. Restera aux éditeurs le circuit traditionnel pour les grandes surfaces, avec des auteurs non trotskystes (parce que qd t'es distribué en grande surface c'est que tu gagnes bien ta vie alors viens pas chouiner).
Voilou
Roger, la petite soeurHips !Alors j'en vois au fond qui s'agitent en disant "Le marketing". Certes. Mais ca passera surtout par le bouche à oreille, l'accès direct aux consomateurs par twitter, FB ou des sites dédiés tels que...
re-Hips !
