Mon message le plus court de la page, c'est un +1 avec un smiley.
Et pour le
Thor d'Aaron et Ribic on a été quelques uns à en dresser les louanges sur d'autres topics, c'est vraiment à lire, ce qu'on a fait sur le personnage depuis un bail.
En ce qui concerne Batman et notamment, mais pas seulement, ce qu'en dit Timi39, ça me rappelle un article publié sur Sequart la semaine dernière (ce site est une mine, soit dit en passant),
Batman #1: the ultimate Batman comic.
Pour les non-anglophones, l'article s'ouvre sur l'évocation d'un panel au WonderCon 2014 où un panel avait été réuni pour célébrer les 75 ans de Batman, regroupant Denny O'Neil, Neal Adams, Frank Miller, Jim Lee, Grant Morrison et Scott Snyder. Tous étaient d'accord pour dire que Batman fonctionne aussi bien dans le cadre d'une histoire très réaliste, comme
Année Un, ou fantaisiste avec Bat-Mite et des aliens, le personnage étant, selon une expression de Miller, comme un "grand diamant à multiple facettes" avec lequel - ou auquel - on peut "faire à peu près n'importe quoi, sans qu'il se brise". Et Miller toujours, venant à l'appui de l'argumentaire de Morrison pour qui "toutes les versions de Batman sont valides", d'ajouter : "Le meilleur Batman, c'est celui que vous préférez."
Ce qui est fascinant (poursuit l'auteur), c'est que le large éventail de possibilités du personnage a été démontré dès 1940 par Bill Finger (non-crédité, malheureusement) dans le numéro 1 de
Batman, qui fait se succéder quatre histoires aux tons très différents. Deux de ces histoires, ouvrant et fermant le volume, concernent la première apparition et le "retour" du Joker - c'est le récit qui ouvre l'Anthologie Joker d'Urban. C'est noir, violent, déstabilisant
(la case où on voit pour la première fois le visage d'une victime du Joker, je la trouve toujours efficace 75 ans après ), du polar mâtiné des codes des récits d'horreur. Mais entre les deux, il y a aussi une histoire avec Hugo Strange et ses monstres, qui est un prototype pour les histoires de science-fiction de Batman, et "Le Chat", première apparition de Selina Kyle, dans une histoire traitée en comédie dans un style qui sera celui des histoires de Dick Sprang ou de la série télé avec Adam West. Le récit adopte le point de vue de Robin, tandis que Batman tombe amoureux et laisse échapper la voleuse, et Finger n'hésite pas à y casser le quatrième mur avec Batman s'adressant aux lecteurs.