L'Homme Pénétré
Derrière ce titre détonnant se cache un tabou à la vie dure ! Dans ce livre, il est évidemment question de la pénétration anale masculine - en particulier chez les hétéros... -, une pratique qui, si on la décortique en profondeur, recoupe bon nombre de problématiques clés de notre société contemporaine (genre, consentement, droit à la différence, respect de l'autre...). Pour explorer ces thèmes, Martin Py et Zoé Redondo confrontent les points de vue de Johakim, Gaëtan, Alissa et Merwan, quatre personnages aux profils bien divers. Au fil d'une conversation amusante et didactique, chaque membre du quatuor livre et confronte son point de vue sur la question de la pénétration anale chez les hommes, mais aussi plus généralement sur les questions de sexualité et de genre. En sondant les origines d'un plaisir transgressif, les personnages déconstruisent leurs préjugés respectifs et nos propres barrières, apportant des réponses aux questions essentielles sur la notion de virilité, de féminité, mais aussi d'amitié et de respect du corps. À mettre entre les mains des curieux de tous genres !
Bébés sans Bras : un Déni Sanitaire
Au départ, il y a la naissance, dans l'Ain, de plusieurs bébés sans bras.
Des cas similaires sont ensuite recensés dans plusieurs autres départements. À l'arrivée, deux procédures judiciaires et des interrogations en pagaille face au silence des autorités sanitaires.
La piste environnementale est au cœur de cette affaire, c'est ce que révèle l'enquête de la journaliste Mélanie Déchalotte et du dessinateur Juin. L'affaire des bébés sans bras est rendue publique en 2018.
Pourtant, celle-ci est plus ancienne : plusieurs années auparavant, le Registre des malformations en Rhône-Alpes (Remera), dirigé par Emmanuelle Amar, a maintes fois lancé l'alerte sur un taux anormal d'enfants nés sans bras ou sans mains dans le département de l'Ain. Un excès de cas atteints de la même anomalie de naissance est ensuite détecté en Loire-Atlantique et dans le Morbihan. À l'époque, le problème sanitaire n'est pas reconnu par Santé publique France, et les autorités se mettent en retrait.
Malgré la médiatisation de cette affaire, les investigations menées par le gouvernement restent bien faibles et ne suggèrent aucune explication sur la cause de ces malformations. Aujourd'hui, deux familles ont déposé plainte pour " mise en danger de la vie d'autrui ".
Pensé et réalisé comme une suite à Cerveau augmenté, homme diminué, cet essai graphique actualise la question de l'hybridation de l'homme et de la machine. Une analyse précieuse pour en comprendre les véritables enjeux.
Avec cette lecture dessinée, Thierry Murat et Miguel Benasayag enrichissent et actualisent les arguments de l'essai Cerveau augmenté, homme diminué, face à l'explosion en cours de la numérisation de nos sociétés et au discours transhumaniste pour qui le cerveau serait comparable à un ordinateur que l'on pourrait optimiser à l'envi. « Le rêve d'un cerveau parfait est une illusion dangereuse » prévient le philosophe...
choregraphe a écrit:Très bon livre, un bon moment de lecture et de réflexion, je ne classerai pas cette dans la bande dessinée du réel pour moi on est vraiment sur un essai de phylo
Sunderclock a écrit:Ayant lu "Cerveaux augmentés, humanité diminuée" je dois dire que je suis resté sur ma faim: effleurant les sujets abordés dans l'essai sans leur donner de profondeur, l'auteur couvre ses cases de pavés de textes aussi le texte affaiblit l'image. Il nous prévient certes très tôt: ce n'est pas une bd mais un essai graphique. Aussi on a un reader's digest de l'essai agrémenté de dessins souvent réussis ainsi que de commentaires de l'auteur de bd et de ses conversations téléphoniques avec l'auteur de l'essai que j'ai trouvées très fastidieuses et que j'ai vite arrêté de lire au vu de leur manque d'intérêt. Le seul point positif pour moi est que je vais vite revendre la bd pour acheter l'essai.
Sunderclock a écrit:En tout cas pour l'éditeur on a un effet Hollywood non? Vendre sur le nom de Picketty c'est un revenu garanti sans prise de risque... Et pour certains la bd doit faire moins peur que le pavé >500 pages, j'imagine.
fanche a écrit:Sunderclock a écrit:En tout cas pour l'éditeur on a un effet Hollywood non? Vendre sur le nom de Picketty c'est un revenu garanti sans prise de risque... Et pour certains la bd doit faire moins peur que le pavé >500 pages, j'imagine.
C'est de la fainéantise basique et crasse. un pavé est cent fois moins fatigant à lire qu'un truc dessiné mal fichu qui ne propose aucun apport artistique valorisant
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