Et puis publier une histoire à suivre par mois au rythme de 11 pages par semaine, je crois que ca fait longtemps qu'ils n'ont pas eu une aussi mauvaise idée dans le journal !
Cette impression d'attendre pour découvrir une nouvelle bande d'auteurs qui imprimeraient leur marque aux magazines, et pour l'instant, ça n'a pas l'air de venir.
Allez, puisque j'y suis aujourd'hui...
L'histoire à suivre en 4 épisodes ? Il y a plusieurs raisons à cela.
En réalité, je cherche tout simplement à mettre en valeur les histoires des auteurs. Car à la base, les aventures en 46 planches sont pensées et conçues pour être lues d'une traite. En morcelant en huit fois, non seulement on perd le fil de l'histoire, mais on perd trop les intentions narratives des auteurs, et les émotions sont moins intenses.
Il fut une époque où les bandes dessinées étaient pensées pour le magazine, avec des chutes toutes les deux planches, avec une forte densité, etc. Aujourd'hui, à l'époque du manga et des feuilletons télévisés, les histoires sont plus étendues, il y a moins de scènes, le rythme s'étale différemment sur 46 planches. Il faut dire qu'à l'époque glorieuse où le journal Spirou se vendait à des centaines de milliers d'exemplaires, les auteurs pensaient d'abord au journal. Aujourd'hui, économie oblige, les auteurs pensent surtout aux albums.
On ne peut pas pleinement savourer une longue histoire si elle est interrompue huit fois, de la même manière qu'on y perdrait beaucoup à regarder un film par petits bouts étalés sur deux mois.
En outre, cela permet de varier les sensations à la lecture du journal: du court, du long, du moyen... Ce n'est pas une succession de petits bouts de BD qu'on lit comme on zappe à la télé.
Un détail: cela permet aussi de mettre un peu plus de distance entre la prépublication dans le journal et la sortie de l'album.
Pour autant, cela ne veut pas dire que toutes les histoires longues seront présentées de cette façon. Par exemple, le Spirou d'Emile Bravo, qui est très dense, aurait pu garder cette division en 8 fois. Et je cherche également un projet qui s'étalerait sur une très longue période. Parce qu'il faut varier les plaisirs et innover !
Bonne lecture à tous!
On ne peut pas pleinement savourer une longue histoire si elle est interrompue huit fois, de la même manière qu'on y perdrait beaucoup à regarder un film par petits bouts étalés sur deux mois.
Assez d'accord avec ça. La vraie question est : est-ce qu'aujourd'hui une équipe d'auteurs talentueux a envie et le temps de s'occuper de l'animation du journal comme à la grande époque Franquin? Là où faire une série qui marche moyennement suffit à être rentable.
J'en profite d'ailleurs pour lancer un coup de gueule envers le maquettiste de Spirou.En plus, Geerts (Jojo) donnait ses indications sur la manière de publier son album: 4 ou 5 planches, avec la dernière planche sur la page de gauche ou de droite, etc. Donc il pensait son histoire AUSSI pour le journal. Cela devait sans doute être le cas d'autres auteurs.
Mon avis sur le numéro 3658 ( avec Le terrible retour des mini-recits) :
Parker & Badger et Animal Lecteur : Ne fait pas rire au éclat mais fait passer un bon moment !
Ingmar : sans interet pour l'instant, je me suis em..dé durant 11 pages.
Pierre Tombal : Ca fait longtemps qu'on a fait le tour de cette série. Au mieux, ça fait juste passé le temps.
Manager et Mélusine: Bons gags ! Un bon moment !
Mini récit : Les fins du monde : chiant, néanmoins je suis pour le retour des M R.
Les aventures d'un journal :Bonne chronique, je la dévore chaque semaine.
Nelson / tamara : galerie des illustrés /histoire de l'Art/ Plunk : toujours un bon moment !
Sauvages : CH-IAN-TI-SIME et en plus ca dure 8 pages ( par pitié, laissez ça à Astrapi ou à Image doc ! )
Vu sur la mailboxe de Spirou: Arrêt de Violine et Buck Danny.
(combien de vocations de pilote a suscité Bick Danny ?)
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