Oncle Hermes a écrit:Ça en dit beaucoup sur le boulot d'un éditeur en activité (Panini) quand il est plus difficile de trouver un volume chez lui que chez un autre qui a fermé boutique depuis dix ans.
kilfou a écrit:Me suis refait tous les The Authority que j'avais.
Les 2 Deluxe Panini avec le run de Ellis puis celui de Millar.
Je trouvais le Millar vraiment bas du front à la première lecture, mais en fait il est presque plus politique qu'Ellis, même si plus bourrin[Révéler] Spoiler:c'est vraiment frappant sur la relation Midnighter/Appolo, à la limite tu peux passer à côté chez Ellis, chez Millar on parle des tantouzes dès la première page
Je préfère Quitely à Hitch mais les 2 font le boulot.
La suite avec le tome 5 chez Semic est très pauvre, à oublier.
Par contre les Ennis dans cet univers.
Le tome sur Midnighter est vraiment fun (il va remonter le temps pour buter Hitler ) mais c'est surtout les 2 tomes de Kev qui sont énormes.
Le premier est d'une connerie absolue, c'est à crever de rire, et le second est bcp plus sombre avec une réflexion sur la responsabilité des soldats (saupoudrée de grosses conneries hein c'est Ennis)
Bon par contre avec le new52, y a plus d'univers Wildstorm alors voir le Midnighter se prendre une branlée par Dick Grayson, ça me fait un peu mal au coeur.
Bref, quand ce sera republié à l'automne chez Urban, faut pas hésiter, c'est du lourd et ça n'a pas vieilli je trouve.
Oncle Hermes a écrit:Tu crois pas qu'une petite chose comme une infinité de réalités possibles va m'empêcher d'envoyer les couilles de ce connard visiter ses poumons, quand même ? (Jenny Quantum)
Authority a pris le contrôle de la Maison blanche et de la destinée du monde de façon générale, avec leur bonne vieille tactique de la main de fer dans ta gueule de velours. Cependant, alors que, face à eux, un groupe de super-héros patriotiques déclenche une sanglante guerre civile, Midnighter a une vision du futur dans lequel il règne désormais sur la planète comme un dictateur fasciste et tout-puissant. Dissoudre l'équipe semble le seul moyen d'empêcher ce futur d'advenir.
J'ai déjà eu l'occasion de le détailler plusieurs fois : je n'avais pas été vraiment convaincu par les tout premiers épisodes signés Ellis, mais beaucoup plus par ce que Millar en a fait ensuite. Je ne pourrais pas dire si j'aime ce que fait Brubaker encore plus (au minimum il faudrait que je relise Millar, de toute façon, ça commence à dater), mais quoi qu'il en soit, c'est aussi une franche réussite.
La question que je me posais en commençant la lecture de ces deux volumes trouvés chez un bouquiniste, c'est comment Brubaker, qui est quand même, dans ses scénarios, d'un naturel moins rentre-dedans et plus réfléchi que ses prédécesseurs sur ce titre, allait gérer un univers comme celui d'Authority. Il s'en sort très bien, en parvenant à bâtir un scénar' raisonnablement subtil et bien ficelé sans renoncer à la tonalité trash et provoc' de la série.
De même, au dessin, Dustin Nguyen prend ses distances avec ce qui semblait la charte graphique de la série sous Hitch puis Quitely, son côté très "cinemascope", et opère sur une mise en page plus "classique" et fragmentée, mais parvient à le faire sans donner l'impression de rogner sur le spectaculaire.
Du bon boulot pour une bonne lecture.
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