D'avance, faisant tout ça de mémoire, je vous prie de bien vouloir excuser mes éventuelles omissions et erreurs chronologiques, ainsi que le pavé.L'univers Stormwatch/Authority/Ellis, un petit guide critique persoJ'ai acheté
Stormwatch #37 à Album (Paris) à sa sortie. C'était mon premier comics
Wildstorm je crois. Je l'avais acheté sur la fois de la pub dans le catalogue Previews qui annonçait ce numéro comme un soft reboot, bien plus dark et
Vertigo-reader friendly. Étant venu aux comics par
Hellblazer, Sandman et
Shade The Changing Man, c'était là l'occasion rêvée de pouvoir enfin communier avec mes potes fans de super-héros. Enfin je l'espérais.
Alors j'ai lu dans les pages précédentes que le dessin de
Tom Raney n'est pas populaire, mais il faut se rendre compte qu'à l'époque, c'était bien plus original qu'il n'y paraît : du super héros flashy, avec des couleurs high tech et un encrage acéré, mais aussi avec des expressions faciales variée et des proportions plus réalistes, et pas un déluge de hachures abstraites à la Jim Lee. Le problème, c'est que c'était vraiment l'air du temps, et que depuis, Raney n'a jamais été aussi bon, ou adapté à des récits des générations suivantes. Mais quand tu lisais ça à l'époque, c'était vraiment frais.
Pour ce qui est de ces #37-#50 et de la qualité de l'histoire, je suis plutôt du côté de Mallrat, à une nuance près : le début reste tout de même assez nébuleux, et Ellis se sert des premiers numéros pour se débarrasser d'un cast historique encombrant, aux personnalités déjà établies mais inconnues du nouveau lecteur. Cela rend donc la lecture un poil laborieuse, mais Ellis s'en sort en proposant une histoire ultra violente et cynique, à base de manipulation des personnages pour faire de
Bendix (le weahterman) le grand méchant emblématique de l'univers Wildstorm (cela se vérifie d'ailleurs encore aujourd'hui avec la série
The Wildstorm de Ellis! voir plus loin).
Dans sa seconde partie (à partir du #44 si je me souviens bien), Ellis à installé son cast, établi sa grammaire (la décompression), ne lui reste plus qu'à trouver SON grand sujet de sa bourgeonnante carrière (un peu de
Thor, Avengers, Starjammers, et surtout
Hellstorm chez
Marvel, et
Lazarus Churchyard en UK). Et il fait vraiment mouche avec la vision politique décrite par nombre d'entre vous, mais soyons honnêtes, il est clair qu'il s'est servi largement du modèle de
Watchmen, voir
Miracle Man pour construire son récit! La couverture d'un tardif numéro est d'ailleurs une référence directe à Watchmen...
La série se conclue donc dans un climax mythologique étourdissant, une conclusion logique à une série qui ne pouvait plus vraiment aller plus loin dans la surenchère épique.
Seulement voilà, Stormwatch était un hit public et critique que personne n'avait anticipé! Ellis lui doit d'ailleurs sa série ultime chez
Helix (
Transmetropolitan), et Wildstorm ne peut se permettre de lâcher la poule aux oeufs d'or. Un second volume est donc lancé tambour battant, avec l'excellant
Oscar Jimenez (un super run sur
Flash à lépoque, avec
Waid) au dessin, mais ce dernier va rapidement se griller, incapable de tenir les délais et sacrifiant rapidement la qualité à une production plus qu'approximative (il sera d'ailleurs tricard dans l'industrie pendant une bonne décennie suite à cet accident industriel!). Le
Alan Davis-clone
Brian Hitch est appelé à la rescousse pour sauver les meubles, et s'en sortira plus qu'honorablement, mais Ellis est frustré par ce faux-départ, entachant le potentiel universel de la série dès le début. Le style de Hitch n'étant d'ailleurs pas particulièrement adapté à l'histoire qu'il voulait raconter, il réoriente son récit vers cet aspect wide-screen qui allait faire e succès d'
Authority.
Un (bon) Annual de
Gen 13 plus tard (gros pompage de Hellblazer...), Ellis à une idée de génie et de pragmatisme absolu : tuer son cast inadapté à la nouvelle orientation trouvée avec Hitch, et ce en bénéficiant de l'exposition médiatique accrue d'un crossover avec
Dark Horse comics et la franchise
Aliens! Quoi de plus simple pour se débarrasser des personnages ayant atteint leur seuil de compétence super-héroïque?! Un one-shot proprement illustré et superbement ancré par
Kevin "Genius" Nowlan torche tout ça sans fulgurance scénaristique mais efficacement.
Et là démarre Authority, le coup de maître d'Ellis, suite de Stormwatch, pourtant quasiment son antithèse : Alors que la principale menace de Stormwatch vient de l'intérieur et des shadow governments, la nouvelle série installe la team Authority elle-même comme la menace ultime, mais une menace de type onusienne, des
Clark Kent globalistes, pragmatiques et "justiciers" tiers-mondistes. La série conserve une dimension SF avec l'univers parallèle de The Bleed, le mysticisme narcotique du docteur, et la métaphysique de
Jenny Century, mais c'est moins central que dans Stormwatch.
Autre problème à mon avis, en actualisant certaines idées de Watchmen à la sauce
David Simon vs
John Woo, Ellis allait certes faire bouger les choses, mais pas que dans le bon sens : si ses références à la science et à la culture alternative étaient les bienvenue, son style narratif dit "décompressé" débouchait trop souvent sur des comics se lisant en moins de 3 minutes.
S'il avait à l'époque plutôt de bons artistes, voir des artistes donnant le meilleur d'eux-même, ce phénomène accompagnant l'inflation des prix des comics commençait à piquer...
Mais peu importe, car attiré par les sous sous de
Nu Marvel version
Queseda/
Jemas, Ellis laisse rapidement (12 numéros) les clefs du Skywatch à un
Mark Millar encore dans l'ombre de son mentor
Momorrison, saisissant l'opportunité avec une rare dextérité : En effet, il va faire glisser la mission de la team vers son évolution naturelle, contenue dans le titre même de la série, l'autoritarisme. La menace vient de nouveau de l'intérieur, mais pas conséquence de trahisons, simplement de la philosophie même de l'entreprise. Malgré ses victoires, Authorithy va donc petit à petit à petit s'auto-détruire, et Millar excellera dans le cynisme déployé à cette oeuvre, un run qui se termine admirablement dans une forme de chaos millénariste, logique conclusion mystique pour Jenny "Century".
A noter que parallèlement, introduite dans le numéro #21, une spin-off qui durera 12 numéro sera lancée par
Doselle Young, se focalisant sur les personnages survivants du "Aliens massacre" mais éjectés de la nouvelle team.
The Monarchy explorera la dimension mystique et paranoïaque de l'univers Wildstorm, pour ne pas dire conspirationniste, et ce avec un talent malheureusement largement ignoré par le public, scellant rapidement le sort de la série qui avait complètement coupé les ponts avec l'entreprise de l'architecte Millar
Ce dernier se sera entre temps amusé à révéler le parcours historique de
Jenny Sparks dans une mini série pas indispensable mais très fun, avant de laisser la main pour un nouveau reboot (oui, lui aussi part bosser pour Marvel!) au scénariste anglais
Robbie Morrison, un habitué de
2000AD qui ne trouvera jamais ses marques en 15 numéros aussi anecdotiques que graphiquement malheureux. Le seul salut de ce chapitre vient d'un crossover Wildstorm orchestré par
Ed Brubaker : "
Coup D'Etat" voit The Authority prendre le contrôle du gouvernement des USA, à travers
The Authority, Stormwatch: Team Achilles, Sleeper, et
Wildcats v3.0, une histoire très efficace et qui replace la série sur la voie qui à fait son succès, avec la street-level touch de Bru!
Remportant un certain succès public et un succès critique certain, se soubresaut poussera le rédac chef de Wildstorm à confier la suite à l'émergent Brubaker, pour l'instant connu pour un honorable run sur
Batman, un coup de génie sur
Catwoman et
Gotham Central, Sleeper (meilleure série Wildstrom, et avant goût de
Criminal, LE grand succès indé de Bru) et les mésestimés mais pourtant géniaux
Scene Of The Crime et surtout les mods SF de
Deadenders, tant de succès critiques ne se traduisant jamais dans les ventes. Ainsi,
Authority Revolution sera la dernière incarnation ambitieuse de la série, douze numéros (prévu et annoncé ainsi) qui vont donner l'occasion à Brubaker de démontrer l'étendue de ses talents. Et là, je suis surpris de ne pas avoir lu dans les commentaires précédents mention de L'IDÉE de génie qui le fait passer dans la court des grands. Je me rappelle encore aujourd'hui la claque reçue quand il change le paradigme de la série et de la place des Jenny Century dans l'univers : désormais, par le biais de
Jenny Quantum, l'enfant du XXIème siècle à l'age qu'il décide d'avoir, et là boom, Jenny décide de ne plus être une enfant mais une ado, et ça devient instantanément la nouvelle réalité.
Axel Alonso capte directe qu'on avait encore jamais vu un ricain capable d'idées aussi efficaces que celles d'
Alan Moore et lui confie manu militari les clefs de
Captain America avec le succès qu'on connait.
La suite est plus triste pour Auhtority, car l'ambitieux reboot préparé par l'autre
Morrison - le bon! (enfin parfois...) - et le talentueux
Gene Ha, peine à trouver son rythme de production et meurt au bout de deux numéros, Morrison occupé par la refondation de l'univers DC (la série
52 et
Final Crisis). Bad Morrison, Bad! C'est le fiasco total, DC essaye de sauver les meubles comme elle peut avec son pompier de service,
Kieth Giffen qui bosse sur la base des scripts et notes de production de Momo, une histoire dont il reconnait lui-même ne pas être fan du genre... Paraît-il péniblement bouclée en 12 numéros (je n'ai pas lu, désolé, pas le courage, malgré des dessinateurs plutôt intéressants), Giffen se serait tout de même repris dès le numéros #5, trouvant un matériaux de Momo-base plus en adéquation avec ses forces.
La suite, c'est une mini-série (ou ongoing avortée, ce n'est pas très clair) de
Christos Gage -
Authority Prime - pas navrante mais cerainement pas billante. Au moins, la mytologie Stormwatch et Bendix est au coeur du récit, mais ça reste encore une fois de l'ordre de l'anecdotique inconséquent.
Malheureusement, le pire est encore à venir : le Volume 4!!! 29 numéros sans âme, prétexte à toucher un chèque en fin de mois pour des auteurs (Abnett/Lanning/Bernardin/Freeman/Taylor) peu concerné par le projet de Warren Ellis, un paradigme qui avait peut-être fait son temps? The Authority avait façonné les années 90 (et même les années 2000) de sorte que The Ultimates allait devenir la norme, le mainstream, alors que le Stormwatch d'Ellis était dans la marge. Sans les Ultimates de Millar, pas sûr que le Marvel Universe au cinéma ai eu la forme et le succès qu'on lui connait! Réussies ou non, je mentionne au passages quelques autres séries spin-off qui n'eurent que faire du potentiel ellisien de cet univers :
Stormwatch: Team Achilles - très bonne série d'action militaire conspirationniste, malheureusement inachevée à un ou deux numéros près, du fait de la révélation du mensonge de son auteur quand à ses faits d'armes aux sein de l'armée US (le fait qu'il soit pacfiste et de gauche n'aidait pas sa cause...). C'est essentiellement très bien illustré, et le voyage vaut le coup même si on ne nous montre pas la tour Eiffel.
Stormwatch: Post Human Division. 12 numéros, du bon super héros street level high tech, joliment illustré, original dans le ton, mais pas révolutionnaire.
Il y a aussi les sympathiques conneries de
Garth Ennis (
Kev,More Kev, Magnificient Kev, Midnighter...), les crossover avec
Lobo (3 numéraux spéciaux, prétexte pour
Simon Bisley à s'éclater), la graphic novel du scénariste oscarisé
John RIdley (
Human On the Inside), le totalement marketing et inutile-mais-sympa
Planetary/Authority (Planetary n'étant pas dans l'univers Wildstorm, c'est à prendre de la même manière qu'un crossover Batman/DareDevil), mais également des trucs en dessous de tout ou absolument inutiles (G
rifter/midnighter, The Secret History of The Authority: Jack Hawksmoor, Wildstorm Revelations, Dreamwar, Annual 2000, Scorched Earth et quelques autres récits courts), prouvant que la franchise fut réellement une pompe à fric pour la division comics de Warner Bros...
Ne sachant que faire d'une franchise jadis moderne et lucrative, DC prolonge l'agonie au petit bonheur la chance, rebootant Stormwatch/Auhority dans le
new 52 pour 30 laborieux numéros, d'abord sous la houlette d'un hésitant
Peter Milligan malheureusement jamais convaincant sur des titres de superhéros traditionnels, l'objectif des boss de DC voulant raccrocher aux branches de la
JLA un univers à l'ADN hostile à cette greffe. Autre auteur psychédélique,
Jim Starlin ne fera pas plus illusion, et la série disparait anonymement, longtemps avant la fin du Nu 52. Et c'est là la fin de l'aventure.
Enfin presque
Il y a bientôt un an et demi, DC à convaincu
Warren Ellis de rempliler, un reboot global de l'univers Wildstorm dans une série prévue au minimum pour 24 numéros garantis,
The Wildstorm, et voilà ce que j'en ai écrit ailleurs il y a peu :
"Aussi, quand 21 ans plus tard il se replonge dans cet univers, on pouvait craindre que tout ai déjà été dit, Ellis rechignant rarement à cachetonner...
De plus, à $3.99 le numéro, j'avais avec un peu de regret décidé de passer mon tour. Mais après avoir récemment lu des retours dithyrambiques sur la spin off de la série mère (
Micheal Cray - aka
Deathblow), je trouvais sur ebay un lot comportant tout ce nouvel univers à mis parcours (The Wild Storm est prévu pour 24 numéros en 4 chapitres, et Michael Cray pour 12 numéros).
Donc voilà, j'ai tout lu cette semaine, et premier verdict :
The Wild Storm #1-12La première surprise, c'est que c'est assez dense! Si quelques scène de combat ultra découpée rappellent encore le style Ellis, sa narration est plus riche que d'habitude, le scénario plus touffu et articulé. Mais c'était sans doute une obligation absolue étant donné la nature même du projet : The Wild Storm c'est le reboot de tout l'univers Wildstorm et de tout ses personnages en une seule et même série (
Wild C.A.T.S., Stormwatch, Authority, Deathblow, Team 7, Backlash, etc)! Alors c'est somme toute assez logique, car
Jim Lee et son complice
Brandon Choi avaient déjà à l'époque voulu leur univers entièrement "connecté".
On à donc droit à un action thriller politique à la fois geek et bourrin, intense et prompt à maintenir le suspense, une vraie réussite technique.
Pitch avec petits spoilers :Le pitch peut se résumer ainsi l'humanité est désormais contrôlé en secret par deux entités extra gouvernementales. IO (International Operations) s'occupe de out ce qui se passe sur terre, et Stormwatch de tout ce qui se passe en dehors. Le trucs, c'est que ces deux institutions sont en guerre froide, un peu comme la CIA et le FBI peuvent parfois l'être en matière de terrorisme. Ainsi, quand une troisième faction renégat émerge (WIld CATS) presque par accident, chacun à peur que l'autre croie que ce nouvelle agent soit une de ses propres émanations secrètes, et tout se décante simultanément dans la seconde partie, quand plusieurs opérations se déroulent en parallèle et que plus personne ne sait réellement qui est responsable de quoi, ce qui nous amène au point de rupture ultime.
Fin de spoilersFranchement, ça fonctionne vraiment bien, Ellis actualise avec brio ses marottes habituelles, et la série trouve vraiment sa voie (et sa voix) dès la fin du premier arc. Le dessinateur
Jon Davis-Hunt jusqu'alors connu pour une petite série Vertigo prends progressivement son élan, et de manière assez surprenante : alors que sa technique fait au départ penser à un honnête produit Avatar Comics (Ellis y refourguait habituellement ses idées de seconde zone/rejetées/trop cheloues) dans un style à la
Jamie McKelvie pas encore aboutit, il fini par trouver une assise en phase avec l'histoire qu'il raconte, réussissant le tour de force d'évoquer le
Frank Quietly de The Authority!
Bref, pas besoin de savoir quoi que ce soit de l'univers Wildstorm avant de se plonger là dedans, mais une relative connaissance du sujet transforme l'expérience en une savoureuse chasse d'easter eggs.
Alors que Michael Cray est un élément central de la première partie - une sorte de pendant ellisien du
Comedian de
Watchmen (il y a d'ailleurs un intéressant parallèle entre le moteur déclencheur de la série avec le tout début de l'oeuvre de Moore, avec une inversion des destins) - il disparait de la seconde, mais c'est parce qu'il à dès lors sa propre série se déroulant en parallèle à l'action de la série mère.
Michel Cray #1-#6La plupart des critiques des gros sites US ont acclamé cette série, bien plus que The Wildstorm, et après avoir lu avec plaisir cette dernière, j'étais forcément au taquet pour cette spin off écrite par
Bryan Hill sur une idée/histoire de Warren Ellis. Les couvertures sont de
Denys Cowan (légendaire dessinateur de
The Question et co-créateur de
Milestone) et le dessin du disparu
N. Steven Harris (La super série de
Morrison et
Millar "
Aztec"!).
Malheureusement, le premier numéro déçoit, essentiellement à cause d'un dessin paresseux voir limite amateur, et d'un scénario plein de bonnes idées, mais bien maladroit dans leur mise en place. Dès lors, je me rappelle des critiques élogieuses lues à la sortie des premiers numéros, et je m'interroge sur mon côté éventuellement blasé?
En fait, arrivé à mis parcours, le constat est évident : non je ne suis pas blasé, c'est tout simplement de la merde.
Alors que le graphisme de The Wild Storm ne cesse de s'améliorer, on comprend que Harris tentait dès le premier numéro de donner le change, tant six numéros plus trad le résultat est indigne d'un travail professionnel pour un éditeur tel que DC :
En dehors que c'est d'une grande laideur, le coup de la crosse du fusil à pompe en appuis sur le visage avant de tirer, :teube: :facepalm: :teube:
Bref, même Avatar ne me fait pas mal aux yeux ainsi.
SpoilersSinon, le concept pour l'instant, c'est que Cray se croyant mourant est en fait parasité par une sorte de tumeur intelligente qui le protège, et il est secrètement embauché par une entité toute aussi secrète et sans doute rebelle à IO, qui l'envoie numéros après numéros éliminer des cibles dangereuses, en l'occurrence des version "dark" de la
JLA (pour l'instant
Green Arrow, Flash et
Aquaman), ce qui attire l'attention d'un
John Constantine en mode Telly Savalas, avec un bon gros pomapge (homage? :facepalm: ) à une mythique couverture de
Glenn Fabry.
Fin spoilersAlors pourquoi cette pluie de louanges pour un titre au mieux bancal, au pire atroce? Sans doute parce que l'intégralité de la creative team est afro-americaine, une rareté pour les comics mainstream, et dans le climat socio-politique US actuel, la bienveillance pour ce type de projet est de mise, malheureusement ici en dehors de réelles considérations qualitatives.
Au final, peut être que le concept derrière cette série sera chouette, mais l'exécution est tellement atroce que je me contenterait d'en lire un résumé, à a rigueur... :ninja:
Toujours est il que The Wild Storm est probablement l'une des oeuvres les plus abouties d'Ellis (je crois avoir presque tout lu, y compris ses romans (et détesté pas mal de choses)), et que connaissant suffisamment les tics du bonhomme, je ne vois pas la série s'essouffler dans ses deux dernières parties, bien au contraire.
Inch allah'"
J'ai depuis discuté online avec le scénariste de cette dernière, et lui ai fait part de mes critique avec franchise. Il m'a répondu avec intérêt, arguant du fait qu'il avait un peu trop pris son temps et ses marques, et surtout qu'il avait écrit un script proposant des éléments de graphisme avec lesquels le dessinateur était mal à l'aise, ce qu'il ne savait pas...