Le premier "Schtroumpf - Cahiers de la BD" que j'ai eu l'occasion d'acheter, à sa parution, chez le buraliste où je prenais "Métal Hurlant". Le bureau de tabac dépositaire de presse situé en face de chez moi proposait "Pilote", mais pas "Métal Hurlant" ni les "CBD" et il me fallait vadrouiller un peu en ville pour chercher ma pitance.Pardeilhan a écrit:BDbilos a écrit: Je cherche encore où j'ai lu cette affaire de scénar du "Printemps"... Je compulse d'abondance... Mais j'ai bien peur que ça ne me revienne pas.
--- Je l'ai lu, moi aussi, il y a fort longtemps ; peut-être dans le numéro de SCHTROUMPF (Les Cahiers de La BD) consacré à Uderzo ?
La découverte de l'existence d'Oumpah Pah (l'Américain et le Français), de Flamberge, de Clopinard, d'illustrations pour "France Dimanche" et "Nous sachons" ainsi que la planche d'essai d'une série d'aviation restée sans suite, Marc Laurent (Banjo 3 ne répond plus), m'avait procuré comme un électrochoc. Je croyais avec candeur avoir pratiquement tout lu d'Uderzo avec Astérix et Tanguy, séries très populaires. Même si j'avais conscience de ne connaître que vaguement l'existence d'une ancienne série abandonnée, Belloy, dont j'avais pu découvrir quelques planches dans "Bonnes Soirées" ou "Femmes d'Aujourd'hui", je ne saurais dire, je pensais avoir plus ou moins cerné l'œuvre. Alors qu'il n'en était rien. En plongeant aux origines, à la période disneyenne, à Calvo, au "journal de Tintin", etc... pour en arriver à "l'ère d'après-Pilote" mes lacunes se révélaient à une allure folle. Je découvrais qu'il y avait eu un Albert Uderzo très actif bien avant "Pilote". "Schtroumpf" proposait une bibliographie à la fin de la revue [*] qui donnait littéralement le tournis (Arys Buck, Prince Rollin, Captain Marvel Junior, Jehan Pistolet, Luc Junior, Bill Blanchart, la famille Cokalane, les leçons de savoir-vivre, etc...). Une production vertigineuse dont je découvrais seulement l'existence en ce milieu des années 70.
[*] revue qu'on qualifiait à tort de fanzine, notamment dans une rubrique célèbre du journal "Spirou", mais la formule des CBD, qui fut bien celle d'un fanzine initialement, avait définitivement mué pour devenir une revue professionnelle de référence.