TILLIERTON a écrit:Quant au contexte de l'oeuvre, pour citer Brian Addav, le lecteur lambda, majoritaire, s'en fout complètement. Seul compte le produit fini. Tu imagines l'artiste dans n'importe quel domaine qui pour justifier son oeuvre ratée dirait qu'à ce moment-là il avait mal au dent, justifiant ainsi la moyenneté de sa création.
à partir du moment où l'on se permet de poser critiques sur une œuvre, d'entamer une discussion sur ses perfectibilités, sur ses défauts, bref, de juger le travail des autres, il est au contraire tout à fait normal de prendre en compte le contexte.
Sinon on sort de l'analyse pour tomber dans la nalyse, cad le simple ressenti de comptoir et là, moi je n'y vois pas d'intérêt.
On est ici sur BDGest, où l'intérêt des discussions dépasse, pour nombres d'intervenants intéressants, le simple problème de ressenti sur un album.
Maintenant, je rajoute deux couches:
La première sur les ventes d'Astérix.
Quand on vent deux millions d'albums à chaque sortie, on dépasse le cadre du lectorat bd. Ce Picte, il s'est vendu beaucoup plus que les précédents, alors que la crise est plus présente.
Comme le dit Gill, qu'on aime ou qu'on aime pas, il a eu un réel succès.
La deuxième, c'est sur Goscinny.
On est en 2015, et franchement, le mythe de Goscinny le scénariste idéal qui n'a jamais rien raté, faut arrêter.
Toutes les histoires de Goscinny pour Astérix sont loin d'êtres parfaites, y'a des albums beaucoup moins bons, en terme de scénario, que les autres.
Et Uderzo en a écrit qq uns qui n'ont pas à rougir de la comparaison avec Goscinny.