Arnaques d'Angoulême

[Le Tapir]

Message précédent :
J'ai lu le message de romain81...

Tain, y'a pas à dire, la vérité du festivalier lambda, loin des passe droit et autres connards badgés jusqu'à l'os, ça fait toujours quelque chose à lire...

ça donne vachement envie les festivals de bds
... Quel pur monde de cons.

[EYE OF DOOM]

C’est sur, il ne faut pas y aller que pour les dedicaces, c’est trop aleatoire. Par contre, les expos et la bulle « independant » c’est tres sympa.
L’expo Corben l’an dernier c’etait juste exceptionnel. Et il y avait aussi Manara en passant. Et on est revenu avec une demi douzaine de dédicaces sympa (« payees » pour 2 ou 3 d’entre elles effectivement par de tres tres longues minutes d’attentes (mais sans le stress evoqué ci dessus))
Apres, en tant que Parisien, je suis priviligié pour les opportunités de dédicaces.

[geep]

Une autre solution.
Arrêter de couiner, se sortir les doigts du cul, trouver quelques lascars prêts à monter une association, passer un temps dingue en démarches diverses et variées pour trouver des subventions (ou des sponsors), une salle (si possible gratos), un libraire prêt à assurer l'approvisionnement en BD, des auteurs à installer sur les stands, à ravitailler, héberger etc..., se payer des nuits de merde à flipper de ne pas y arriver, et au bout du compte, finir par (peut-être) mettre en place un Week-end festivalier à dimension humaine. Aux armes, citoyens...

[Monsieur Jean]

Une autre solution.
Arrêter de couiner, se sortir les doigts du cul, trouver quelques lascars prêts à monter une association, passer un temps dingue en démarches diverses et variées pour trouver des subventions (ou des sponsors), une salle (si possible gratos), un libraire prêt à assurer l'approvisionnement en BD, des auteurs à installer sur les stands, à ravitailler, héberger etc..., se payer des nuits de merde à flipper de ne pas y arriver, et au bout du compte, finir par (peut-être) mettre en place un Week-end festivalier à dimension humaine. Aux armes, citoyens...

Vu le nombre de fesivals de BD un peu partout en France, j'ai l'impression que des gens ont déjà suivi cette recette.

[Erik Arnoux]

Tain, y'a pas à dire, la vérité du festivalier lambda, loin des passe droit et autres connards badgés jusqu'à l'os, ça fait toujours quelque chose à lire... ça donne vachement envie les festivals de bds. Quel pur monde de cons.

Allez on respire... Morti a dit exactement mon sentiment depuis près de 40 ans: qu'ils fassent Angoulême en juin à Cannes et c'est clair, j'y retourne...

[Le Tapir]

Je te remercie, je respire bien, loin des files de pousse sacs anxieux et énervés, et loin des Charentes en hiver aussi...

[gillouf]

Cela fait 5 ans que je retourne à Angoulême après presque 15 ans sans y aller.

Certes tout ce que l'on raconte est vrai sur certaines dédicaces, qu'avec la sécurité rentrer dans la bulle Champs de Mars peut être galère, mais cela reste un festival unique.
Voir la bd partout dans une ville le temps de quelques jours est toujours appréciable.
Il y'a quelque chose dans l'air, une ambiance

Les expositions restent les plus intéressantes tous les festivals confondus.
Même si cette année il y'avait rien du niveau de la Morris il y'a 5 ans ou la Tezuka il y'a 3 ans, la Trondheim par exemple était géniale.

Même au niveau auteurs c'est incomparable.
Évidement il faut éviter les grosses stars (en particulier chez Dargaud et Glénat).
Mais c'est le seul endroit où vous pouvez rencontrer des auteurs de presque toutes les nationalités.

Alors oui comme cela fait plus de 30 ans que je suis un gros amateur de BDS, je relativise beaucoup mais pour rien au monde, je ne me ferai pas mon dernier vendredi de janvier dans cette ville de Charente.

[The Maze Echo]

Sur les 10 dernières années, je ne suis allé à Angoulême que 4 fois, pour rencontrer des auteurs que je ne verrais pas dans les autres festivals que je fréquente, comme les auteurs réunionnais de Castan et Nogard sur le stand Des Bulles dans l'Océan, ou Cinzia di Felice chez Sandawe. Par la même occasion, j'ai aussi rencontré des auteurs que j'aurais pu voir dans des festivals plus sympas, je ne le nie pas, mais ce n'était pas ma raison première.

[Romain81]

En tout cas j'ai eu des dédicaces d'Olivier Ledroit et ce n'était pas des petits crobards
Je pense que je contacterai à l'avenir directement le dessinateur pour avoir une dédicace poussée.

[Yoda33]

Je vous invite à écrire vos expériences, si vous êtes d'accord avec moi ou non, vos ressentis.

Je compatis , tu as eu l air de ramer ... je ne mets quasi plus les pieds à l espace éditeur perso ... je préfère faire les expos et rencontrer des gens que passer mon Angouleme comme tu le décris ...

[TIRAM]

Tain, y'a pas à dire, la vérité du festivalier lambda, loin des passe droit et autres connards badgés jusqu'à l'os, ça fait toujours quelque chose à lire... ça donne vachement envie les festivals de bds. Quel pur monde de cons.

Allez on respire... Morti a dit exactement mon sentiment depuis près de 40 ans: qu'ils fassent Angoulême en juin à Cannes et c'est clair, j'y retourne...

ah bon , pour toi c'est juste une question de climat et de saison ?

Sinon me concernant ( même si tout le monde s'en fout! ) pas d’Angoulême car trop loin , trop de monde , trop cher , trop de trop !
et vive les séances dans les librairies ou les petits festivals !

[Le Tapir]

J'en discutais avec un ami, putain, ils ont fait fort pour créer ce truc à Angoulême, à le développer et à le maintenir jusqu'à ce que ça devienne un rendez-vous incontournable pour la profession! C'est tellement le trou du cul du monde loin de tout cette ville que je suis sûr que ça fait chier à peu prés "tout" le monde de la BD d'être obligé de se déporter là bas pendant une semaine!

[Erik Arnoux]

il y a eu quelques tentatives venues d'ailleurs pour faire un pendant, notamment à Grenoble, il y a une trentaine d'années. Mais ça n'a pas pris. Plus récemment aussi un truc à Paris... Illzach y a aussi pensé un temps sans trop l'avouer, Saint Malo... Bref, il y a eu des gens pour essayer de désenclaver le bouzin, mais non, trop tard.

C'est devenu incontournable et symbolique pour les gens qui ne connaissent rien a la Bd mais savent qu'on y a notre "festival de Cannes" pour les petits Miquets...

En fait tout le monde déteste, mais c'est un passage obligé de la profession...

[fluoxet]

@wazzi

Merci pour ta contribution qui va faire avancer le débat humain.

[Cooltrane]

J'ai lu le message de romain81...
Tain, y'a pas à dire, la vérité du festivalier lambda, loin des passe droit et autres connards badgés jusqu'à l'os, ça fait toujours quelque chose à lire...
ça donne vachement envie les festivals de bds
... Quel pur monde de cons.

c'est clair....
Surtout que....

Tu imagines le nombre d'albums qu'il faudrait vendre pour couvrir les 250 000 € au bas mot que coûte un Angoulême à une major ?

Put'... c'est quoi cette arnaque?? (même pour Dargaud ou Glénat)

C'est pas juste Anglouglou qui coule sous sa propre vanité , mais ils entrainent tout le métier avec eux

Donc si on résume...

- Angoulême, c'est dans la Charente, non ? Donc en hiver il y fait froid et on risque la crève, pas la chinoise, la vraie, la française. Question : pourquoi fait-on ce festival en hiver à cet endroit-là ? >> pour tout festival avec relmise de prix récapitulative de l'année précédente, il doit s'organiser en janvier ou février (voir les Oscars, Grammys, Césars, Magrittes et... Anglouglous/Fauves
- Ensuite pour clôturer le tout, il y a une remise de prix qui rend très contents les potes des primés et énerve les 95% des amateurs mais ça, Angoulême s'en fout, ils ont une réputation (fragile) et faut pas que ça ait l'air d'un truc commercial (ah bon ?). >> ben oui, c'est la remise de prix qui force tout le ciméma et le calendrier, contrairement à Cannes en mai où le cibnéma se passe sur le tapis rouge étalé dans la rue en mai

Ceci dit, Angoulême, au mois de mai, sous le soleil, c'est très joli...et on n'y parle pas BD... >> c'est clair que les sangsues médiatique ont déménagé sur la croisette à cette époque-là.
Mais faut pas croire, en Mai à Anglouglou, ils préparent leur prochaine arnaque BD pour le mois de janvier à venir, c'est juste que cela se discute dans le repaire de la mafia locale.
Plus sérieusement, cela doit parler BD de mai (think tank) à fin février (cloture des comptes) dans les cloaques de la ville

Du coup je pose la question : pourquoi y aller ?

Pour les expos
Pour trouver des bds et tirages rares
Pour faire les stands d'occasion
Pour discuter avec les copains
Pour saluer les auteurs qu'on apprécie
Pour découvrir des bds qu'on ne connaissait pas
Pour participer aux masters classes et conférences

Mais pas pour la foire d'empoigne que sont les dédicaces?

Céééépafôôô
J'ai parfois nourri l'idée d'y aller dans les 90's, mais plus maintenant, because les foules devenues mesquines (je me comprends), tout le bullshit actuel et se faire cogner dessus par Nex & Co (pour crime lèse-Anglouglou)[:fantaroux:2]

S'il y avait la moitié moins de public, je pourrais imaginer y mettre un pied, mais comme je souffre d'une légère agoraphobie, surtout quand il y a un certain %-age de requins et d'escrocs se cachant parmi le troupeau.... ce sera dans une autre vie (la pension arriivée), ne fut-ce que pour voir en philosophe ce spectacle de décadence.

[Erik Arnoux]

Angoulême ou n'importe quel festival, c'est du pareil au même : une bande d'opportunistes qui se plaignent de ne pas rentrer dans leurs frais...

Je suis pas sûr du terme. Remplace par "passionnés".'' Après, les passionnés sont-ils "cons" ? c'est un débat.

Pour le reste, je suis assez d'accord.

[guiaum]

J'en discutais avec un ami, putain, ils ont fait fort pour créer ce truc à Angoulême, à le développer et à le maintenir jusqu'à ce que ça devienne un rendez-vous incontournable pour la profession! C'est tellement le trou du cul du monde loin de tout cette ville que je suis sûr que ça fait chier à peu prés "tout" le monde de la BD d'être obligé de se déporter là bas pendant une semaine!

N’exagérons pas, c'est à deux heures de Paris en TGV, et même pas 1 heure de Bordeaux.
Quant au fait que ce soit devenu un RV incontournable, il faut rendre grâce aux fondateurs du festival. Je me souviens, mon premier Angoulême en tant que visiteur, c'était en 1983 pour la dixième édition, et c'était déjà LE rendez-vous incontournable de la BD, il y avait autant de monde, et à l’époque l'entrée était gratuite.

[Le Tapir]

il y a eu quelques tentatives venues d'ailleurs pour faire un pendant, notamment à Grenoble, il y a une trentaine d'années. Mais ça n'a pas pris. Plus récemment aussi un truc à Paris... Illzach y a aussi pensé un temps sans trop l'avouer, Saint Malo... Bref, il y a eu des gens piur essayer de désenclaver le bouzin, mais non, trop tard. C'est devenu incontournable et symbolique pour les gens qui ne connaissent rien a la Bd mais savent qu'on y a notre "festival de Cannes" pour les petits Miquets...

En fait tout le monde déteste, mais c'est un passage obligé de la profession...

Pas mal résumé!

[guiaum]

il y a eu quelques tentatives venues d'ailleurs pour faire un pendant, notamment à Grenoble, il y a une trentaine d'années. Mais ça n'a pas pris. Plus récemment aussi un truc à Paris... Illzach y a aussi pensé un temps sans trop l'avouer, Saint Malo... Bref, il y a eu des gens piur essayer de désenclaver le bouzin, mais non, trop tard. C'est devenu incontournable et symbolique pour les gens qui ne connaissent rien a la Bd mais savent qu'on y a notre "festival de Cannes" pour les petits Miquets...

En fait tout le monde déteste, mais c'est un passage obligé de la profession...

Il est vrai que Grenoble ou St Malo, c'est pas enclavé du tout...

[Le Tapir]

Paris ce serait quand même vachement moins galère!

[Erik Arnoux]

Tu imagines le nombre d'albums qu'il faudrait vendre pour couvrir les 250 000 € au bas mot que coûte un Angoulême à une major ?

Put'... c'est quoi cette arnaque ? (même pour Dargaud ou Glénat)

C'est assez facile de calculer, déplacer une centaine de personnes sur une semaine, les nourrir et les loger tout ce temps-là, le transport, la location de l'espace au prix fort, la crea du stand, le montage du stand, les animations, la maintenance, les albums qui seront volés, abîmés et perdus, le personnel (de l'éditeur), les hôtesses sur place, la surveillance, la manutention, les faux-frais etc... sans compter une semaine pleine pendant laquelle la boîte tourne au ralenti...