Bon, un post spécial Netflix car apparemment des forumeurs comme sam1979 (cf.
son topic) y sont abonnés et aimeraient quelques idées de visionnage dans la jungle du streaming légal, surtout en ces temps de confinement. Dans un premier temps, je vous renvoie à ce post détaillant
les animes co-produits par Netflix). A quelques exceptions près, j'ai également écarté les animes ayant uniquement les enfants comme public cible. Enfin, n'oubliez pas que tout ça est très subjectif.
Déjà, une liste des séries dont je n'ai pas vu un seul épisode (les films sont plus bas).
All Out!! (2016, Madhouse / TMS Entertainment)
Back Street Girls -GOKUDOLS- (2018, J.C.Staff)
Cagaster of an Insect Cage (2020, Studio Kai)
Cyborg 009 VS Devilman (2015, Actas / Bee Media)
Cyborg 009: Call of Justice (2017, OLM Digital / Signal.MD)
En selle, Sakamichi ! (2013, TMS Entertainment)
Gate (2015, A-1 Pictures)
Grimgar, le monde des cendres et de fantaisie (2016, A-1 Pictures)
High School of the Dead (2010, Madhouse)
High Score Girl (2018, J.C.Staff)
ID-0 (2017, SANZIGEN)
Karakai Jouzu no Takagi-san (2018, Shin-Ei Animation)
Lost Song (2018, Dwango, LIDENFILMS)
Magi: Adventure of Sinbad (2016, Lay-duce)
Pilote Dragon : Hisone et Masotan (2018, Bones)
Pop Team Epic (2018, Kamikaze Douga)
Radiant (2018, Lerche)
Revisions (2018, Shirogumi)
Saint Seiya - Les Chevaliers du Zodiaque : chapitre Hadès (2002, Toei Animation)
Seis Manos (2019, Powerhouse Animation Studios)
Sawako (2009, Production I.G)
Toradora! (2008, J.C.Staff)
Ultramarine Magmell (2019, Pierrot Plus)
Ensuite, un petit commentaire sur les séries que je connais:
A Certain Magical Index (2008, J.C.Staff), le spin-off
A Certain Scientific Railgun (2009, J.C.Staff) et le film
A Certain Magical Index: The Movie -The Miracle of Endymion (2013, J.C.Staff) sont à la base une série de light novels à succès déclinée en manga puis en anime. On est dans un concept science vs. magie plutôt intéressant au départ mais meublé par de storylines pour combler le vide. Le chara-design typé shōnen est sans surprise (le personnage d'Accelerator est ceci dit sympa) et trop orienté harem à mon goût.
Ajin : semi-humain (2016, Polygon Pictures)
Les Ajins, des créatures immortelles apparaissent depuis quelques années et menacent l'espèce humaine. Leur particularité: elles ont forme humaine et deviennent invisibles quand elles se transforment. La société devient paranoïaque à l'idée que votre voisin peut être un Ajin. Bon, je trouve que le plot a des faiblesses (création d'un danger invisible pour le commun des mortels pas très crédible) et en sort rapidement pour opter à un scénario course-poursuite. Cerise sur le gâteau, je trouve que l'animation CGI saborde encore plus l'anime.
Angel Beats! (2010, P.A. Works)
Création originale qui a eu son petit succès à l'époque de sa diffusion. Key (studio dédié aux visual arts) étant à la base de l'anime, il ne faut pas être allergique au WTF musical et qui tire sur les gimmicks, un pot-pourri qui ne se gêne pas des incohérences, avec des lycéens armés jusqu'aux dents et quelques passages larmoyants.
Ano Hi Mita Hana no Namae o Bokutachi wa Mada Shiranai (2011, A-1 Pictures)
Autre création originale, autre gros succès à sa diffusion. Ca tourne autour d'un groupe d'amis vivant les derniers jours estivaux avant la rentrée au lycée... ainsi que de leur compagnon d'enfance mort il y a quelques années qui revient leur rappeler une promesse non tenue. Pas vu personnellement mais il a la réputation d'être larmoyant au possible.
Assassination Classroom (2015, Lerche)
Adaptation du bestseller issu Shōnen Jump, il coche toutes les cases du genre avec réussite.
Baki (2018, TMS Entertainment)
En reprenant quelques codes typiques du shōnen (réussite par le travail, sacrifice, dépassement de soi...), Baki est un martial arts bourrin à souhait. Non produit mais néanmoins supervisé par Netflix, il souffre d'une animation CGI bancale et qui fatigue l'oeil, à l'instar de nouvelles productions arrivant en exclusivité depuis deux ans sur la plateforme
Black Butler (2008, A-1 Pictures) et
Black Butler : Book of the Atlantic (2017, A-1 Pictures)
Adaptation d'un manga qui joue principalement sur la relation entre un jeune noble très mature pour son âge, à la tête d'un empire familial de la vente de jouets, et un démon qui joue le rôle de majordome gentleman et accessoirement garde du corps. Le reste du background oscille entre comédie style chibi et mystery drama. Pour la première saison, l'ensemble des épisodes donne un goût de slice-of-slice caché et un peu routinier, ça peut atténuer certains twists selon les spectateurs... Pas allé au-delà de la première saison.
Black Lagoon (2006, Madhouse)
Un pur concentré d'action, de sang qui gicle, de gros flingues et de douilles qui sautent dans tous les sens. Souvenirs plus très frais mais grosse préférence pour la première saison à l'époque.
Bleach (2004, Studio Pierrot)
Le gros actioner estampillé "Shōnen Jump" des années 2000 derrière
Naruto et
One Piece. La particularité de cette adaptation est qu'il a des arcs inédits spécialement produits pour l'anime, et qu'il n'est pas allé jusquà la fin du manga.
Blue Exorcist (2017, A-1 Pictures)
Shōnen sympathique qui respecte les codes du genre. Un petit encas si vous avez déjà tout épuisé dans le genre.
Boruto : Naruto Next Generations (2017, Studio Pierrot)
Le fils de Naruto, encore plus chiant et inintéressant que le père. Passez votre chemin.
Carole & Tuesday (2019, Bones)
Anime produit pour commémorer le 20 ème anniversaire de Bones, studio né de la collaboration des certains membres du staff chez Sunrise après le mémorable
Cowboy Bebop. Même son réalisateur Shinichirou Watanabe met sa patte sur le projet. Et on se retrouve avec un anime musical hyper soigné et classieux... Un peu trop malheureusement, il peut laisser le spectateur froid. A essayer malgré tout.
Castlevania (2017, Powerhouse Animation Studios)
Adaptation donc du jeu vidéo, dont le développement a pris pas loin d'une décennie avant d'être mis en prod', et accessoirement scénario complet par Warren Ellis. Le résultat est un rendu visuel pas très bien fichu, d'autant que la première saison assure juste le minimum syndical, mais on retrouve la patte du scénariste britannique dans la seconde saison, largement plus ambitieuse (les deux forgemasters sont des personnages hyper classes). La saison 3 vient d'être disponible et est dans la lignée de la saison précédente pour ce que j'en ai vu.
Charlotte (2015, P.A. Works)
L'autre anime imaginé sur les tables à dessin du studio Key, très comparable à
Angel Beats!, le curseur mélo quelques crans au-dessus. Périssable à mes yeux.
Code Geass - Lelouch of the Rebellion (2006, Sunrise)
aaaahhh... Code Geass.... que dire? Un show sci-fi / mecha façon soulèvement du peuple avec un Lelouch calculateur et cynique au possible. Une première saison qui met la pression (et qui enfile les incohérences si on cherche la petite bête), une deuxième catastrophique, une fin qui essaie de sauver les meubles. Ca reste quand même un bon souvenir, mais la deuxième partie du show peut fait enrager le spectateur.
DanMachi : Familia Myth (2015, J.C.Staff)
Adaptation d'un light novel à succès,
DanMachi joue avec les codes de la fantasy, à la sauce japonaise, avec plus ou moins de succès. Pas laissé un souvenir impérissable.
Deadman Wonderland (2011, Manglobe)
Rapidement mis de côté alors que je ne jurais que par le studio Manglobe (
Samurai Champloo,
Ergo Proxy,
House of Five Leaves...), cet anime est un peu le témoin de la déchéance du studio. L'adaptation en elle-même est ok mais c'est le matériau de base qui souffre de faiblesses, un shōnen d'action un peu faible caché sous du mature content.
Death Note (2006, Madhouse)
Madhouse n'avait pas le droit de se planter pour cette adaptation d'un des plus fameux mangas et n'a pas fait le boulot à moitié. Considéré comme un des meilleurs animes des années 2000.
Durarara!! (2010, Brain's Base)
Successeur spirituel de l'excellent
Baccano! (2007),
Durarara!! tente de reprendre la même idée de grand bazar choral avec sa horde de personnages tarés, weird et louches, en optant pour quelque chose de plus urbain, dark, voire plus thriller. Impossible à résumer, des arcs bien plus faibles que d'autres, il faut aussi faire abstraction d'une réalisation à l'économie. D'où un sentiment de gâchis par moments. Mais il faut tenter les 4 premiers épisodes et vous laisser transporter par l'anime.
Enfants de la Baleine (2017, J.C.Staff)
Alors que le manga est plutôt pas mal, l'anime montre de grosses lacunes dans la réalisation après 2 épisodes. J.C.Staff, pourtant pas un petit studio dans le milieu, n'a clairement pas mis les moyens pour cet anime.
Erased (2016, A-1 Pictures)
Histoire de voyage dans le temps à la façon d'un
Quartier Lointain de Jirō Taniguchi dans un cadre thriller, abordant quelques thèmes comme la dépression. Le manga est en 8 volumes, concentré ici en 12 épisodes, le studio A-1 Pictures a tellement condensé que le script s'en est retrouvé modifié et rushé avant de retomber sur ses pattes à la fin.
Fairy Tail (2009, Satelight / A-1 Pictures),
Fairy Tail - le film : la prêtresse du Phoenix (2012, Satelight / A-1 Pictures) et Fairy Tail, le film : Dragon Cry (2017, A-1 Pictures)
Le gros shōnen d'action fantasy de ces dernières années, fait dans le moule des séries du Shōnen Jump (action / humour / level up de personnages, pour schématiser). Au passage, à l'exception de l'inusable
One Piece, les blockblusters shōnen d'action se terminent les uns après les autres. Après
Bleach en 2012 et
Naruto / Naruto: Shippuden en 2017, Le season finale de
Fairy Tail a été diffusée en automne dernier. Il n'y a guère que
My Hero Academia dont l'adaptation a débarqué sur les écrans en 2016 et
Demon Slayer (qui a apporté une vraie bouffée d'air frais au genre selon moi) qui les a remplacés sans les faire oublier.
Fate/Zero (2012, ufotable),
Fate/stay night: Unlimited Blade Works (2014, ufotable),
Fate/Apocrypha (2017, A-1 Pictures),
Fate/EXTRA Last Encore (2018, Shaft) et le film
Fate/Grand Order -First Order- (2016, Lay-duce)
Alors, Fate est un univers tentaculaire développé par TYPE-MOON (une bande de potes qui se spécialisent dans les visual novels), qui s'articule autour des différentes guerres magiques pour l'obtention du Graal. Adoptant certains aspects des jeux vidéos de combat (chara design, stylisation des attaques...), les animes sont donc forcément très orientés action.
Food Wars (2016, J.C.Staff)
Shōnen culinaire frisant constamment avec le ecchi, plutôt frais dans un premier temps mais qui s'enlise dans les compétitions à outrance.
Fullmetal Alchemist: Brotherhood (2009, Bones)
Reboot après un première adaptation qui avait fortement divergé du manga original qui était encore du publication à ce moment. Brotherhood est beaucoup plus fidèle et couvre cette fois-ci toute l'histoire.
Gambling school (2017, MAPPA)
Une école qui accueille des étudiants de la grande bourgeoisie et en apparence tout ce qu'il y a de plus normal, devient la nuit un immense tripot où les sales gosses flambent à outrance en s'inventant des jeux qu'ils n'hésiteront à truquer pour gagner. j'ai trouvé ça agaçant, fatiguant (les contrepoints esthétiques et musicaux pour souligner l'exagération), redondants et au final plutôt vulgaire. Pas pour moi, mais si vous êtes attirés par le pitch...
Gantz (2004, Gonzo)
Adaptation qui doit couvrir à peu près le quart du manga, avec une fin inédite. Ca se laisse regarder mais pas essentiel, surtout pour ceux qui connaissent le manga.
Guilty Crown (2011, Production I.G)
Création originale lancé en grande pompe, shōnen d'action de luxe dans un monde dystopique, il s'avère finalement mal scénarisé (passons sous silence quelques moments de nawak), atteignant péniblement le guilty pleasure level du spectateur. Pas indispensable.
Hellsing (2001, Gonzo)
Adaptation lancée alors que le manga était loin d'être terminée, les producteurs ont navigué à vue pour terminer l'anime avec un résultat inégal. Préférez les OVA's
Hellsing Ultimate (2006-2012, Madhouse / Satelight / Graphinica) qui sont hyper soignés et qui ne souffrent pas de la censure.
Hinamizawa, le village maudit (2006, Studio Deen)
Pas reconnu le nom sur le coup (je l'avais visionné sous un patronyme nettement différent), il ne m'avait pas laissé un mauvais souvenir. Ne vous fiez pas au chara design, c'est un thriller fantastico-horrifique de bonne facture.
Hunter X Hunter (2011, Nippon Animation)
Seconde adaptation d'un des best kept secrets du Shōnen Jump, lancée à l'orée des années 2010. A travers 140 et quelques épisodes, il recouvre en grande partie le manga qui s'est arrêté temporairement en 2014 (il a repris 3 ans plus tard). C'est encore une fois du Shōnen Jump, mais c'est peut-être ce qui se fait de mieux et de plus inventif dans le genre.
Ingress: The Animation (2018, Craftar Studios)
Adaptation d'un jeu vidéo. Thriller sci-fi d'un intérêt limité.
JoJo's Bizarre Adventure (2012, David Production)
Jamais pris le temps de rentrer dans l'univers, mais la fascination que génèrent le manga et son adaptation animé n'est pas dû au hasard. A la fois tellement japonais, et si singulier, ne serait-ce que dans son chara-design fou et exagéré.
Jûshinki Pandora (2018, Satelight)
Création originale sur fond de guerrre futuriste, option mecha. Je n'ai pas persisté, ayant trouvé les premiers épisodes plutôt médiocres.
Kabaneri of the Iron Fortress: The Battle of Unato (2016, Wit Studio)
Création originale d'un des studios du moment, Wit Studio (
Attack On Titan,
Vinland Saga,
The Ancient Magus Bride,
Seraph of the End...), Kabaneri conjugue steampunk, zombies-like, et trains de survivants façon Transperceneige. Malheureusement l'anime ne tient pas toutes ses promesses, très standardisé selon moi dans son chara-design et le développement de son plot. A la façon d'un Disney qui a vampirisé une partie de Holywood pour y produire une longue chaîne de films interchangeables, Wit a produit un show décent mais bordé et sans surprise. Il ne faut pas en demander plus.
Knights of Sidonia (2015, Polygon Pictures)
Un des fameux mangas de Tsutomu Nihei, adapté ici par le notoire Polygon Pictures, spécialisé dans l'animation CGI, et dont c'est selon moi un de leurs meilleurs boulots, restituant bien les aspects les plus importants du manga tout en offrant une dimension supplémentaire (et la plus belle scène du manga y est transcendée). L'anime ne couvre pas tout le manga à notre grand désespoir.
Kuroko's Basket (2012, Production I.G)
Le
Slam Dunk des années 2000-2010 (avec
Dream Team). Si vous n'êtes pas épuisé par certains codes du shōnen (accomplissement par le travail, compétition...), ça peut le faire.
Kuromukuro (2016, P.A. Works)
Un mecha avec lequel P.A. Works a fêté ses 15 ans. Très générique.
Le Piano dans la forêt (2018, Gaina)
Nouvelle adaptation de Piano No Mori après le film de 2007. Passé le premier arc, on enchaîne dans une compétition pas très intéressante.
L'école des petites sorcières (2017, Trigger)
Reboot du film animé
Little Witch Academia, le jeune studio Trigger fait honneur à une de ses premières créations en lui préparant une série TV aux oignons. Un Harry Potter version magical girl à voir en famille.
Levius (2019, Polygon Pictures)
A l'instar des derniers animes diffusés en exclusivité sur Netflix,
Levius n'échappe à l'animation CGI pour le meilleur et pour le pire. Il ne rend pas justice au manga.
Log Horizon (2013, Satelight)
un isekai canal
Sword Art Online (des joueurs de MMO piégés dans le jeu après sa mise à jour), adapté d'un light novel, réalisé à l'économie, plusieurs fils narratifs pas toujours très intéressants, une trop grande galerie de personnages qu'on n'a pas toujours le temps de s'approprier... Cet anime était néanmoins mon petit péché mignon, un espèce de soap inavouable pour lequel je me suis attaché. La troisième saison qu'on attendait plus va arriver à l'automne 2020.
March Comes in Like a Lion (2017, Shaft)
avec pour fond le shōgi (jeu japonais qui se rapproche des échecs), le manga et son adaptation animé tournent autour de Rei, jeune surdoué de la discipline, mais surtout un personnage esseulé, négligeant avec lui-même, évitant tout contact avec l'extérieur. Sa rencontre avec 3 soeurs va peu à peu changer sa vie. Un slice-of-life pas très joyeux mais qui montre des bouts d'humanité.
Megalo Box (2018, TMS Entertainment)
Création originale en hommage aux 40 ans du légendaire manga de boxe
Ashita no Joe,
Megalo Box nous plonge dans un futur où la boxe mécanique est le sport roi. Junk Dog est une tête brûlée qui veut montrer qui il est, sans argent et sans soutien, il montera peu à peu les échelons de façon inédite. Une déception pour moi, la faute à une réalisation bâclée, particulièrement dans les les scènes de combats extrêmement mous, un comble!
Mobile Suit Gundam Unicorn (2014) et
Mobile Suit Gundam: Iron-Blooded Orphans (2016)
Dans la jungle des produits dérivés, deux licences se font la guerre depuis des décennies,
Macross et
Mobile Suit Gundam. Deux mechas à grand spectacle en mode space-opera. La première, plus "discrète", dont les plus de 35 ans connaissent un "dérivé" sous le nom de Robotech, est axé sur les valeurs humaines et la musique. La seconde est plus hard science (toutes proportions gardées), "réaliste", et plus en prise avec les horreurs de la guerre. Elle a été aussi déclinée dans tous les formats animés (séries TV, OVA's, films...), sous un nombre incalculable de suites et de spin-offs, que ce soit dans la même timeline ("Universal Century") ou dans des univers parallèle... Ce qui fait, genre, une quarantaine d'animes tous formats confondus, un vrai marathon dans lequel je ne me suis jamais lancé. En conclusion, même s'il est appréciable de connaître la mythologie avant de se lancer, il est toujours possible de prendre le train en route en commençant une nouvelle série.
Naruto (2002, Studio Pierrot) et
Naruto Shippuden (2007, Studio Pierrot)
Le manga qui a marqué la génération 2000, voire 2010. Son adaptation a aussi largement contribué à sa popularité. Je ne peux pas nier un des éléments forts de la série, son background, empruntant à tout un pan du folklore japonais. Pour le reste, un développement très classique des mangas Shōnen Jump. Trop classique, même.
Neon Genesis Evangelion (1995, Gainax / Tatsunoko Production)
Alors parler du cas Evangelion est délicat. Adoré par les uns, conspué par les autres, il a indéniablement fait rentrer le japanime dans une autre ère. Pour les néophytes, il est complètement faux de le percevoir comme un simple mecha, Evangelion a surtout servi d'exutoire, chargé en symboles en tout genre, à son créateur Hideaki Anno, alors en pleine dépression après son travail acharné sur
Nadia: Secret of Blue Water (un très bon anime au passage, pour ceux qui l'auraient raté dans leur jeunesse). On peut alors être pris par surprise par la noirceur et le désespoir gagnant du terrain à chaque épisode. Des plaintes de parents (et des problèmes de budget) ont poussé un Hideaki Anno instable à saboter la fin prévue pour en produire une plus... minimale, cryptique et sujet à différentes interprétations. Finalement, Anno et son studio Gainax produiront en 1997 les films
Evangelion: Death and Rebirth (compilation revue et corrigée de la série TV et remaniée 2 fois de suite pour finalement devenir
Evangelion: Death(True)²) et
The End of Evangelion, censé remplacer les deux derniers épisodes de la série TV. Dans un souci de perfectionnisme qui frise la psychose, Hideaki Anno se lance dans un énième remaniement de son oeuvre maîtresse dans une série de 4 films entamée en 2007.... et dont le dernier devrait voir le jour en fin d'année.
No Game, No Life (2014, Madhouse)
Adaptation à la plastique impeccable d'un light novel très populaire au Japon,
No Game, No Life est un isekai taillé pour être un blockbuster: aventure, comédie, et beaucoup beaucoup de fan services.
One-Punch Man (2015, Madhouse pour la 1ère saison / J.C.Staff pour la 2nde saison)
Un homme tout ce qu'il y a de plus banal s’entraîne pour devenir le plus puissant des super-héros, à tel point qu'il règle ses combats en un seul coup de poing. Voilà. Et c'est excellent dans un premier temps, car tout est tourné en dérision, les super slibards, l’idolâtrie ou au contraire l'anonymat des super-héros de seconde zone. Malheureusement, il est visible que son auteur ne trouve pas de solution pertinente pour faire évoluer son plot, voire le terminer. Le changement de studio à la seconde saison n'a pas aidé à remonter la pente, bien au contraire).
Overlord (2015, Madhouse)
Un nouvel isekai plus bourrin et sanguinolent qu'à l'accoutumée. En parallèle à la production de
One-Punch Man, Madhouse a clairement réduit les moyens pour celui-ci. Sinon, pour ceux qui ont besoin d'un no-brain actioner.
Parasite : la maxime (2014, Madhouse)
Un parasite tente de prendre le contrôle d'un adolescent dans son sommeil sans toutefois y arriver. S'en suit une cohabitation forcée entre les deux... surtout lorsqu'il va falloir survivre face à d'autres humains infectés assoiffés de sang. Pas allé jusqu'au bout (pas de raison particulière, probablement manque de temps à l'époque) alors que l'anime peut être bien tendu et gore et dévoile une richesse insoupçonnée. Potentiellement un must-see si vous avez le coeur bien accroché.
Prison School (2015, J.C.Staff)
Cinq garçons ont été acceptés dans une prestigieuse école jusque là réservée qu'aux filles. Ce qui semblait être une situation de rêve à leurs yeux va vite tourner au cauchemar, les cinq se retrouvant dans la prison de l'école, à subir mille tortures et sévices. Ecchi, fan service, weird, et autres choses gratuites, voilà ce que j'imagine être le programme durant toute la saison (pas allé jusqu'au bout).
Psycho-Pass (2014, Production I.G)
Dans un futur proche au Japon, chaque individu est évalué par le système Sybil selon son degré de menace appelé le Psycho-Pass. L'histoire suit Akane, débutante dans la police, qui intègre une équipe d'enforcers, et qui apprendra que le système n'est pas aussi parfait que ce que la société le prétend. Une très belle création de Production I.G, la première saison est très bonne, la deuxième est carrément excellente. Il faut ensuite regarder
Psycho-Pass: The Movie et les différents
Psycho-Pass: Sinners of the System avant d’enchaîner la saison 3 avec de nouveaux personnages.
Puella Magi Madoka Magica (2011, Shaft)
Un anime qui a pris par surprise des spectateurs plutôt réticents au magical girl. Car son point fort est de glisser vers une ambiance dark et tendue. A regarder si vous êtes open-minded sur le genre.
Samouraï Champloo (2004, Manglobe)
A titre personnel, c'est celui qui m'a remis dans le bain des animes après m'en être écarté à la fin des années 90 (qui se terminaient en apothéose avec
Cowboy Bebop,
Neon Genesis Evangelion,
The Vision of Escaflowne,
Serial Experiments Lain, les Ghibli en VHS, la découverte tardive de
Ninja Scroll,
Perfect Blue...). On retrouve le réalisateur star de
Cowboy Bebop Shinichiro Watanabe dans un exercice similaire, un mélange de genres fun, classe et esthétisant, marqué ici par la bande-son de Nujabes, mais également un discours de fond sur la société japonaise (ici, durant l'ère Edo) beaucoup moins angélique que bien des animes ont fantasmé auparavant. Un must-see.
Sherlock Holmes (1984, Gallop, TMS Entertainment)
Le grand classique animalier des années 80, il me semble que c'est le dernier boulot de Hayao Miyazaki pour la TV.
Shigurui: Death Frenzy (2007, Madhouse)
Comme
Samouraï Champloo, l'anime se situe à l'ère Edo, mais la comparaison s'arrête là. A mille lieux d'un shōnen fun, Shigurui dépeint une réalité vécue avec une rare violence. Sinon, cet anime ne se picore pas, le bingewatching est fortement conseillé si vous ne voulez pas être perdu dans l'histoire. Âmes sensibles s'abstenir.
Steins;Gate (2011, White Fox)
Adaptation d'un visual novel,
Steins;Gate doit sa popularité à ses gimmicks irrésistibles, sa galerie de bras cassés et leurs petits trafics pseudo-scientifiques, le tout porté par le personnage de Okabe Rintarō / Hôôin Kyôma / Okarin / Mad Scientist, wanabee scientifique qui se la pète, paranoïaque voyant des complots partout, il tentera surtout de ne pas perdre le sens des réalités après que sa découverte échappe à son contrôle. Ajoutez à ça une excellente réalisation et vous avez là un des meilleurs animes des années 2010. Le film
Steins;Gate : Fuka Ryouiki no Déjà vu (2013, White Fox) prolonge même le plaisir.
Sword Art Online (2012, A-1 Pictures)
L'anime qui a popularisé une des branches de l'isekai (littéralement "Autre monde"), celle où les joueurs de MMO se retrouvent coincés / transportés dans le jeu. Plutôt basique, avec son quota de combats, ses plans harem, ses suites à foison (SAO II, SAO Movie: Ordinal Scale, SAO: Alicization).
Sword Oratoria: Is It Wrong to Try to Pick Up Girls in a Dungeon? On the Side (2017)
Spinoff de DanMachi, encore plus désespérant que son prédécesseur.
Tales of Zestiria the X (2016, ufotable)
Anime de fantasy certes très bien produit (ufotable oblige) mais sans aucune surprise.
The Asterisk War : The Academy City on the Water (2015, A-1 Pictures)
Suite à un désastre connu sous le nom d'Invertia, des enfants naissent avec des capacités inouïs. Les plus talentueux seront plus tard réunis dans une académie où... en vrai, on s'en fout, c'est juste un prétexte à balancer des duels, de la romance, du harem et forcément du ecchi. Un show plutôt pauvre.
The Heroic Legend of Arslân (2015, SANZIGEN / LIDENFILMS)
Adaptation du manga de Hiromu Arakawa (Fullmetal Alchemist)... lui-même adapté des Chroniques d'Arslân, série de romans publiés entre 1986 et 2017. On est donc dans de la soft fantasy, avec tout ce que ça comporte d'aventures et d'intrigues politiques. Un shōnen honnête et pas désagréable à suivre.
The Seven Deadly Sins (2014, A-1 Pictures) et le film
The Seven Deadly Sins the Movie: Prisoners of the Sky (2018, A-1 Pictures)
Passé le background fantasy moyen-ageux, l'adaptation de ce bestseller est pourtant pas très intéressant à mon sens, une galerie traînant les archétypes habituels, un level-up qui devient nawak. Ca se laisse suivre mais le plaisir s'émousse très vite.
The Tatami Galaxy (2010, Madhouse)
Encore une folie sortie de la tête de Masaaki Yuasa. Une odyssée visuelle un peu folle et excentrique racontant les déboires de Watashi à trouver l'amitié et l'amour. Un must-see.
Tokyo Ghoul (2014)
Avec les ghouls tapis dans l'ombre, les habitants de Tokyo vivent dans la peur de se faire dévorer. D'autant plus que les ghouls peuvent se mêler aux humains... L'histoire suit Kaneki, un étudiant qui peu à peu va découvrir ce qui se trame dans les recoins obscurs de la ville, et devenir mi-humain mi-ghoul. Bon, je ne suis pas rentré plus que ça dans le show ne veillant à ne pas dépasser certains codes shōnen tout en enfilant un habillage "mature" en trompe-l’œil.
Vampire Knight (2008, Studio Deen)
Une école accueille les humains le jour... puis les vampires la nuit, à l'insu des étudiants du jour. Deux filles, amies d'enfance, assurent quotidiennement que la transition entre les deux classes se passe sans encombre. La première est secrètement amoureuse d'un des vampires, l'autre ne peut pas les blairer. Adaptation d'un shojō/bishōnen vampirique, l'histoire nage en plein drama (ce qui peut être une qualité pour certains spectateurs), plombée malheureusement par des personnages insipides.
Violet Evergarden (2018, Kyoto Animation)
Dans un monde se remettant doucement de la guerre, on suit la jeune Violet, alors en convalescence, qui n'a connu que les combats, et qui essaie de trouver sa place dans un environnement qui a fait place à la paix. L'univers, faisant penser à un monde post WW1 croisé à du steampunk, est plaisant. C'est beau, larmoyant, chiant comme la pluie mais beau.
Witchcraft Works (2014, J.C.Staff)
Un garçon tout ce qu'il y a de plus banal finit par interagir avec la fille la plus populaire de son école. De là, il découvre que c'est une sorcière qui.... enfin bref, OSEF, encore un plot qui sert de prétexte à balancer de la baston et du fan service à chaque épisode. What did you expect?
Your lie in April (2014, A-1 Pictures)
A la mort de sa mère, le jeune prodige Kousei abandonne complètement la pratique du piano. Deux ans plus tard, il rencontrera la violoniste Kaori, qui l'aidera à retrouver un sens à sa vie à travers la musique. Un shōnen musical bien dans son genre, à condition de se laisser porter par la romance entre les deux personnages.
A présent, en ce qui concerne les films, je mets de côté ceux des Studios Ghibli dont la qualité de la plupart d'entre eux n'est plus à débattre, et les grosses des licences type Dragon Ball et Naruto pour lesquelles je n'éveille aucun intérêt. Dans un premier temps, les films que je n'ai pas visionnés (les deux premiers sont dans ma liste d'animes à voir):
Big Fish & Begonia (2018, B&T)
Flavors of Youth: International Version (2018, CoMix Wave Films)
GANTZ:O (2016, Digital Frontier)
HALO Legends (2009, Bones / Production I.G / Studio 4°C / Toei Animation)
Les Chevaliers du Zodiaque : La légende du Sanctuaire (2014, Toei Animation)
New Initial D the Movie Legend 1: Awakening (2014, SANZIGEN / LIDENFILMS)
New Initial D the Movie Legend 2: Racer (2015, SANZIGEN / LIDENFILMS)
NiNoKuni (2019, OLM)
Ensuite, un petit commentaire sur ceux que je connais:
Albator, corsaire de l'espace (2013, Toei Animation)
Nouvelle adaptation du fameux Harlock de Leiji Matsumoto, en image de synthèse cette fois-ci. Et le but de ce film, plus que de raconter une bonne histoire, essaie de nous en mettre plein les yeux. Eh bien, c'était raté à tous les niveaux.
Batman Ninja (2018)
A travers un voyage dans le temps, Batman part de ses ennemis dans un Japon féodal. Le plot est ridicule ou cool, c'est selon. Par contre, ça ne va pas plus loin que ce qui est énoncé et l'ensemble des scènes d'action ne permet pas d'évacuer la vacuité du film.
Berserk : L'Âge d'or - Partie 1 : L'Œuf du roi conquérant (2012, Studio 4°C),
Berserk : L'Âge d'or - Partie 2 : La bataille pour Doldrey (2012, Studio 4°C) et
Berserk : L'Âge d'or - Partie 3 : L'Avent (2013, Studio 4°C)
Une bonne porte d'entrée à l'univers de Berserk. Bon, les amateurs du manga diront que l'arc est rushé, les amateurs d'animes que l'animation CGI fait mal à la tête, etc...
BLAME! (2017, Polygon Pictures)
Ce film a su agencer dans son script un maximum d'éléments identifiables du manga pour en faire une histoire inédite. Produit par Polygon Pictures, l'animation CGI n'est pour une fois pas rebutant. Une réussite inespérée.
GODZILLA La planète des monstres (2017, Polygon Pictures),
GODZILLA La ville à l'aube du combat (2018, Polygon Pictures) et
GODZILLA Le dévoreur de planètes (2018, Polygon Pictures)
Un relaunch futuriste de Godzilla qui apporte quelques nouveaux éléments intéressants. Problème 1: le tempo est mal géré. Problème 2: la CGI, comme toujours. Problème 3: ça parle beaucoup. Les intentions sont là, mais les films laissent un goût de "peut mieux faire".
Héros modestes : Ponoc Short Films Theatre (2018, Studio Ponoc)
3 courts-métrages réalisés par des transfuges de Ghibli, dont Hiromasa Yonebayashi, réalisateur de
Arrietty, le petit monde des chapardeurs,
Souvenirs de Marnie et enfin
Mary et la fleur de la sorcière avec justement ce nouveau studio. Ca alterne entre le pas mal (
Kanini to Kanino) et le très bon (
Samurai Egg et
Tōmei Ningen). Une chouette carte de visite.
Sturgill Simpson Presents Sound & Fury (2019, ??)
Pas vraiment un film, c'est un vidéoclip d'une quarantaine de minutes. Un exercice de style.
The Night Is Short, Walk On Girl (2017, Science SARU)
Par la force de son imagination, Masaaki Yuasa a petit à petit acquis une audience qui lui permet maintenant de pénétrer les salles d cinéma. En 2017, il réalise 2 films
Lu Over the Wall qui a la faveur des distributeurs internationaux et
The Night Is Short, Walk On Girl, très injustement boudé alors qu'il est plus aventureux que le premier cité. Il renoue avec une partie de l'équipe créative de
The Tatami Galaxy pour faire une rom-com délurée, frénétique et haut en couleurs. Un grand Masaaki Yuasa.