Ils disent quand même tout et son contraire.
Faut parler du fond et pas de la forme, et ceux qui parlent pas de la forme c'est parcequ'ils en ont pas les moyens ou qu'ils ont rien à dire sur le fond, et si on parle du fond c'est parcequ'il n'y a pas de forme. Faut pas parler du l'album mais du thème dont traite l'album, mais c'est regrettable qu'on parle pas de l'album. Et je passe sur le passage de Neaud et les réseaux sociaux, qui s'étonne que quand on arrive au milieu d'une conversation on ne sait pas de quoi les gens parlent. C'est pas les réseaux sociaux, c'est pareil au bistrot ou à la machine à café.
Bref, y a jamais rien qui va.
Autant le début est bien, après c'est bistro avec argument d'autorité (ce qui est différent de leur expérience qui est légitime).
Quand à avoir des auteurs dans les jurys, nous on a essayé, c'est quand même l'échec : sur une année les auteurs lisent très peu, ne connaissent que les livres des copains ou de la même maison d'édition (qu'ils lisent en s'emmerdant en dédicace). Ils seraient mille fois légitimes si ils avaient le temps de lire autant que les passionnés, mais ils n'ont pas le temps de faire une ou deux BD, aller en dédicaces et lire 100 albums par an.
A eux 4 réunis, je ne suis pas sur qu'ils aient lu dans l'année la moitié des albums lus par un seul membre du jury de chez nous. Et c'est normal, on ne peut pas bouffer de la BD H24. A un moment faut vivre.

Tiens, un exemple d'amateurs qui parlent vraiment BD.
Un jeunot qui devait commenter deux planches de Maus. Les analyses et les exégèses, elle se font sur les forums. Mais ce n'est pas assez bien pour eux.
maus-histoire-des-arts-t64312.html?hilit=mausEt il y en a 100 autres.