Angoulême 2023 : la 50e édition ! 26-29 janvier

[LeJoker]

Message précédent :

Du manga très masculin hein (déjà avec trois expos manga dont aucune n’est consacrée à une autrice).

Et allez, on politise tout ça...

Oui c’était tellement mieux de rester dépolitisés, vu les scores staliniens obtenus par qui vous savez, il y a encore quelques années.

Bizarre cette manie de rester dans le vague avec un air très entendu.
Qui sait de quoi il parle ?

[Thierry_2]

ce qui est frappant,c'est qu'à part les mangas, il n'y a quasi pas de séries (l'arabe du futur qui a un passe-droit, Beta, qui est assez atypique, Deplasma mais 2 tomes en 7 ans, c'est assez léger pour en faire une série, et department of truth), et ce dans toutes les sélections. Pour montrer la bande dessinée dans sa globalité, c'est quand même un pan entier qui est négligé. Je ne peux pas imaginer qu'il n'y avait pas l'une ou l'autre série plus classique qui aurait pû prétendre intégrer la sélection.

[nexus4]

Oui, cette année, il y a enfin un nombre certains de mangas dans la sélection et elle me semble très correcte (même si j'en ai lu quasiment aucun). C'est infiniment mieux que la sélection annoncée l'année dernière qui était un vrai scandale !

Je me suis essayé à l'exercice du billet à chaud, après avoir assisté à la conférence de presse de ce matin. C'est ici !

Merci pour le retour !

[nexus4]

Affiche (?). Expo Doucet en tout cas.
J'aime bien.

[HervB]

Je pense aussi que c'est une création que l'on verra dans l'exposition de l'autrice. Elle est dans le package presse de l'expo et téléchargeable ainsi que dans le dossier de presse. Moi aussi, je la trouve réussie.

[Le Tapir]

Mon sentiment est que le festival d’Angoulême s'est senti un peu obligé de mettre de l'eau dans son vin pour sa sélection depuis 2 ans face à la bronca non dite des sans dent qui viennent dépenser leur oseille chaque année!
Du coup on a pas mal de bds qui n'ont absolument rien à voir les unes avec les autres, mais qui se côtoient dans la sélection 2022, (sans parler de la touche manga pour faire djeun's)! In fine, on obtient une sélection très bancale, une sélection éclatée sans propos ni direction, porteuse d'antagonisme!
Là, je viens d'aller faire un tour en librairie pour découvrir quelques une des titres sélectionnés! j'ai vu quand même pas mal de livres imbitables! Bon après, il faut avouer que je n'ai plus ni la patience, ni peut-être l'ouverture d'esprit que j'avais avant sur le 9ème art! Aujourd'hui quand c'est moche (et dans cette sélection, de la laideur, il y en a à revendre), ça me saute trop vite et irrémédiablement aux yeux. Du coup je n'ai pas envie de prendre le temps de me pencher sur le propos!

[pol]

La diversité vraie et complète de la production annuelle de la bande dessinée publiée en francophonie ne se retrouve pas ici... triste je suis.

C'est quoi une diversité vraie et complète ?

De l'humour, de l'aventure, du polar, de la SF, de la fantaisie, de l'autobiographie, de l'historique, du romanesque, du social, du politique, ... La bande dessinée est le genre littéraire le plus complet possible alliant tout thème avec une histoire découpée en images.
Le 48CC, ou 56 ou 64... disparaît un peu plus...
L'équilibre est difficile à trouver, mais on voit clairement la tendance depuis quelques années, et elle ne va pas dans le sens du lectorat grand public. C'est un ressenti personnel, et aussi professionnel.

[trimordiah]

Ben l'absence de Panini qui est le plus gros éditeur de comics du marché français me fait tout de même un effet étrange pour la 50 ème édition du festival. Je ne sais pas trop ce qu'il faut en penser, j'espère que l'éditeur donnera sa version. D'autant plus que le marché des comics en France ne se porte pas vraiment bien même si il progresse.

[Thierry_2]

Ben l'absence de Panini qui est le plus gros éditeur de comics du marché français me fait tout de même un effet étrange pour la 50 ème édition du festival. Je ne sais pas trop ce qu'il faut en penser, j'espère que l'éditeur donnera sa version. D'autant plus que le marché des comics en France ne se porte pas vraiment bien même si il progresse.

je crois que l'absence de Panini est du fait de l'éditeur lui-même qui ne soumet pas de titres à la sélection. Les éditeurs proposent les titres qu'ils désirent. De là, les éditeurs choisissent les titres qui leur semblent avoir le plus de chances d'être sélectionné.
Il ya des éditeurs qui soumettent beaucoup de titres en espérant que l'un ou l'autre sera pris. D'autres misent sur un nombre réduit, au risque de se retrouver sans rien. Et certains éditeurs cosnidèrent qu'ils n'ont aucune chance ou rien à gagner d'une sélection et font l'impasse.
Il estévident qu'une des conséquences est que les éditeurs se censurent sans doute en se concentrant sur des titres qu'ils jugent susceptibles de plaire au comité, et négligent de bons titres qu'ils pensent hors de la cible du comité. Mais le risque est d'induire un biais dès la préselection.

[trimordiah]

Euh non, je ne parlais pas du fait qu'ils n'aient pas de titres présents dans la sélection, ça c'est normal , puis, je ne remet pas en cause la sélection. Je parlais du fait qu'ils ne seraient pas présents du tout, pas de stand ni rien !
https://www.comicsblog.fr/44889-Panini_Comics_ne_sera_pas_preesent_au_FiBD_2023

[Bolt]

lus: 7 (5 en 2021, 9 en 2020)
Dans ma pile de lecture: 8 (6 en 2021, 3 en 2020)
dans ma wishlist: 2 (3 en 2021, 11 en 2020)
Potentiellement dans ma wishlist pour plus tard: 5 (11 en 2021, 5 en 2020)
Pas intéressé: 24 (21 en 2021, 17 en 2020)

[Xavier Guilbert]

De l'humour,

– La Revanche des bibliothécaires, par Tom Gauld (2024)
– Animan, par Anouk Ricard (Exemplaire)
– L’Institut des Benjamines, par Anne Simon (Misma)

de l'aventure,

– Hoka Hey!, para Neyef (Label 619/Rue de Sèvres)
– Darwin’s Incident #1, par Umezawa (Kana)
– White Boy, par Garrett Price (2024)

du polar,

– Gauloises, par Igort et Serio (Futuropolis)
– Colorado Train, par Alex W. Inker (Sarbacane)
– Le Dormeur, par Rodolfo Santulo et Aon (i Latina)
– Hound Dog, par Nicolas Pegon (Denoël)
– Meurtre télécommandé, par Paul Kirchner (Tanibis)
– Reckless : éliminer les monstres, par Ed Brubaker et Sean Phillips (Delcourt)
– Lost Lad London #1, Shima Shinya (Ki-oon)

de la SF,

– La Voix de Zazar, par Geoffroy Monde (Atrabile)
– Metax, par Antoine Cossé (Cornélius)
– Fool night #2, par Kasumi Yasuda (Glénat)
– Être montagne, par Jacopo Starace (Sarbacane)
– Vega, par par Serge Lehman et Yann Legendre (Albin Michel)
– Planètes #1, par Yukimura Makoto (Panini)

de la fantaisie,

– Ils brûlent #1, par Aniss El Hamouri (6 pieds sous terre)
– Under Earth, par Chris Gooch (Huber)
– Poisson à pattes, par Blonk (Pow Pow)
– Spa, par Erik Svetoft (L’Employé du moi)
– Immonde !, par Elizabeth Holleville (Glénat)
– La Princesse du château sans fin, par Shintaro Kago (Huber)

de l'autobiographie,

– L’Arabe du futur #6, par Riad Sattouf (Allary)
– Naphtaline, par Sole Otero (Çà et là)
– La Cendre et l’écume, par Ludovic Debeurme (Cornélius)
– Le Manoir de Chartwell, par Glenn Head (Delcourt)
– Le Secret de la force surhumaine, par Alison Bechdel (Denoël)
– Se rétablir #1, par Lisa Mandel (Exemplaire)

de l'historique,

– La Dernière Reine, par Jean-Marc Rochette (Casterman)
– La Terre, le ciel, les corbeaux, par Teresa Radice et Stefano Turconi (Glénat)
– Peleliu – Guernica of paradise #11, par Kazuyoshi Takeda (Vega Dupuis)
– Fleurs de pierre, par Hisachi Sakaguchi (Revival)

du romanesque,

– La Mer à boire, par Blutch (2024)
– La Couleur des choses, par Martin Panchaud (Çà et là)
– Merel, par Clara Lodewick (Dupuis )
– Je viens de loin…, par Smits Zwart (Même pas mal)
– Love & Rockets : Maggie la mécano, par Jaime et Gilbert Hernandez (Komics Initiative)

du social,

– Petar et Lisa, par Miroslav Sekulic Struja (Actes Sud)
– Peau, par Sabien Clément et Mieke Versyp (Çà et là)
– L’Artiste à mi-temps, par Timothée Ostermann (Sarbacane)
– Sous le soleil, par Ana Penyas (Actes sud/l’An 2)

du politique,

– T’zée, une tragédie africaine, par Appollo et Brüno (Dargaud)
– Les Pizzlys, par Jérémie Moreau (Delcourt)
– Michel, la fin, les moyens, tout ça…, par Pierre Maurel (L’Employé du moi)
– Khat, par Ximo Abadia (La Joie de lire)
– Ras le bol, par Cardon (Les Requins Marteaux/Super Loto éditions)

L'équilibre est difficile à trouver, mais on voit clairement la tendance depuis quelques années, et elle ne va pas dans le sens du lectorat grand public. C'est un ressenti personnel, et aussi professionnel.

"grand public" -- j'ai toujours beaucoup de mal avec ce terme.
Quand on voit le carton que font "Le monde sans fin", "L'arabe du futur" et autres bouquins à grosse pagination et prix au-delà de 25€ (pour ne citer que ces deux-là), on peut s'interroger sur la réalité de ce "grand public" qui ne consommerait que du 48CC à pas cher.

[trimordiah]

Lol, j'en ai lu 20, seulement 4 que j'ai trouvés bien. Le reste, je ne pense pas les lire ... Après, c'est vraiment pas mon style de lectures. Mais bon en général ceux qui ont les prix, je sais qu'il ne faut pas que je les achètes . C'est un bon référent inversé ! C'est toute la magie d'Angouleme ça, depuis 96, je crois que je n'ai aimé aucun des titres primés.

La question majeure que je me pose est que recherche t'on vraiment avec ces prix ? La meilleure BD de l'année, certainement pas, pour ça je pense qu'il vaut mieux regarder les chiffres des ventes 10 ans après. Les goûts du public varient en fonction des modes et des aléas de l'histoire, ce qui résiste au temps, c'est ce qui est réellement bon puisque tout ces facteurs n'ont plus de prise dessus.

[Xavier Guilbert]

a meilleure BD de l'année, certainement pas, pour ça je pense qu'il vaut mieux regarder les chiffres des ventes 10 ans après. Les goûts du public varient en fonction des modes et des aléas de l'histoire, ce qui résiste au temps, c'est ce qui est réellement bon puisque tout ces facteurs n'ont plus de prise dessus.

Ou pas.
On sait depuis longtemps que succès critique et succès commercial ne vont pas forcément de pair.
Pas sûr que "Bienvenue chez les Ch'tis" soit incontestablement le meilleur film de tous les temps, ni même de 2008.

[trimordiah]

Pourquoi ? Il est toujours dans les plus vendus en 2018? Cela m'étonnerait beaucoup !
Par contre Astérix, Arabe du futur et Blake et Mortimer cartonnent toujours 10 ans aprés !

[Lartpenseur]

Intrigante sélection... j'en connais peu et je ne les pensais pas forcément "digne" de faire partie du festival.
Un énorme coup de cœur pour Petar et Lisa, par Miroslav Sekulic Struja (Actes Sud), je lui souhaite le meilleur.

Sinon un peu triste qu'il n'y ait pas d’exposition rétrospective sur les 50 éditions du festival. Je vais sans doute me rattraper sur le livre des 50 ans du FIBD.

En tout cas j'ai bien hâte d'y aller !

[pol]

De l'humour,

– La Revanche des bibliothécaires, par Tom Gauld (2024)
– Animan, par Anouk Ricard (Exemplaire)
– L’Institut des Benjamines, par Anne Simon (Misma)

de l'aventure,

– Hoka Hey!, para Neyef (Label 619/Rue de Sèvres)
– Darwin’s Incident #1, par Umezawa (Kana)
– White Boy, par Garrett Price (2024)

du polar,

– Gauloises, par Igort et Serio (Futuropolis)
– Colorado Train, par Alex W. Inker (Sarbacane)
– Le Dormeur, par Rodolfo Santulo et Aon (i Latina)
– Hound Dog, par Nicolas Pegon (Denoël)
– Meurtre télécommandé, par Paul Kirchner (Tanibis)
– Reckless : éliminer les monstres, par Ed Brubaker et Sean Phillips (Delcourt)
– Lost Lad London #1, Shima Shinya (Ki-oon)

de la SF,

– La Voix de Zazar, par Geoffroy Monde (Atrabile)
– Metax, par Antoine Cossé (Cornélius)
– Fool night #2, par Kasumi Yasuda (Glénat)
– Être montagne, par Jacopo Starace (Sarbacane)
– Vega, par par Serge Lehman et Yann Legendre (Albin Michel)
– Planètes #1, par Yukimura Makoto (Panini)

de la fantaisie,

– Ils brûlent #1, par Aniss El Hamouri (6 pieds sous terre)
– Under Earth, par Chris Gooch (Huber)
– Poisson à pattes, par Blonk (Pow Pow)
– Spa, par Erik Svetoft (L’Employé du moi)
– Immonde !, par Elizabeth Holleville (Glénat)
– La Princesse du château sans fin, par Shintaro Kago (Huber)

de l'autobiographie,

– L’Arabe du futur #6, par Riad Sattouf (Allary)
– Naphtaline, par Sole Otero (Çà et là)
– La Cendre et l’écume, par Ludovic Debeurme (Cornélius)
– Le Manoir de Chartwell, par Glenn Head (Delcourt)
– Le Secret de la force surhumaine, par Alison Bechdel (Denoël)
– Se rétablir #1, par Lisa Mandel (Exemplaire)

de l'historique,

– La Dernière Reine, par Jean-Marc Rochette (Casterman)
– La Terre, le ciel, les corbeaux, par Teresa Radice et Stefano Turconi (Glénat)
– Peleliu – Guernica of paradise #11, par Kazuyoshi Takeda (Vega Dupuis)
– Fleurs de pierre, par Hisachi Sakaguchi (Revival)

du romanesque,

– La Mer à boire, par Blutch (2024)
– La Couleur des choses, par Martin Panchaud (Çà et là)
– Merel, par Clara Lodewick (Dupuis )
– Je viens de loin…, par Smits Zwart (Même pas mal)
– Love & Rockets : Maggie la mécano, par Jaime et Gilbert Hernandez (Komics Initiative)

du social,

– Petar et Lisa, par Miroslav Sekulic Struja (Actes Sud)
– Peau, par Sabien Clément et Mieke Versyp (Çà et là)
– L’Artiste à mi-temps, par Timothée Ostermann (Sarbacane)
– Sous le soleil, par Ana Penyas (Actes sud/l’An 2)

du politique,

– T’zée, une tragédie africaine, par Appollo et Brüno (Dargaud)
– Les Pizzlys, par Jérémie Moreau (Delcourt)
– Michel, la fin, les moyens, tout ça…, par Pierre Maurel (L’Employé du moi)
– Khat, par Ximo Abadia (La Joie de lire)
– Ras le bol, par Cardon (Les Requins Marteaux/Super Loto éditions)

L'équilibre est difficile à trouver, mais on voit clairement la tendance depuis quelques années, et elle ne va pas dans le sens du lectorat grand public. C'est un ressenti personnel, et aussi professionnel.

"grand public" -- j'ai toujours beaucoup de mal avec ce terme.
Quand on voit le carton que font "Le monde sans fin", "L'arabe du futur" et autres bouquins à grosse pagination et prix au-delà de 25€ (pour ne citer que ces deux-là), on peut s'interroger sur la réalité de ce "grand public" qui ne consommerait que du 48CC à pas cher.

Il est facile de citer ce qui est, il serait aussi facile de citer ce qui n'est pas.
Sélection générale - 46 titres, 23 traductions. Dommage pour les auteurs francophones...
Encore une fois, la sélection du FIBD est totalement légitime... Mais elle ne couvre pas l'étendue du champs des parutions.
Et à vouloir mélanger les genres, on va comparer des titres et des thèmes qui ne peuvent pas l'être...
Un Fauve Asie, un Fauve US, un Fauve Europe... Cela aurait déjà plus de logique.

J'ai, par exemple, du mal à comprendre la sélection - série - avec des histoires qui ne sont pas terminées. Quand ce sont des - one shot - pourquoi pas, mais quand une histoire est à suivre, et que le T1 se retrouve en sélection... c'est curieux.

Je le répète chaque année, je n'aimerais pas faire ce que vous faites. Et encore moins arriver à cette sélection.

[corbulon]

Alors si j’ai bien compris la sélection n’est passé assez grand public, mais dans le même temps il y a trop de mangas.

Et bien la macronie c’est un virus vraiment contagieux.

[Marapelisse]

Sur l'intégralité des titres en compétition j'en ai lu.....1 (Planètes tome 1)

[Pouffy]

Petit score pour moi cette année :
- sélection 14/46
- patrimoine 2/7
- jeunesse 4/18
- polar 2/7
- Eco 3/7
- Lycéens 4/10 (les mêmes que dans la sélection)
...et encore pour les mangas j'ai considéré comme lu même si ce n'est pas le tome sélectionné.

[euh... si vous le dites]

Pour moi cette année :
- sélection 19/46
- patrimoine 2/7
- jeunesse 7/18
- polar 4/7
- Eco 1/7