klorophylle 34 a écrit:Pauvre Angoulême, féstival triste suivant le courant politique, les autrices gueulent, hop on élit des femmes.
Parité mon cher, celà est bien plus important que le talent.
Doucet grande gagnante, c'est vrai que son actualité est débordante ces dernières années, d'ailleurs c'est qui, ah ben oui une figure de plus pour montrer qu'Angoulême c'est le festival qui ose,qui surprend.....
Pour infos je n'ai rien contre les autrices, par contre ce genre de prix donné à des gens pour des raisons qui fleurent plus le lêche cul et les tendances sociales, je trouve ça d'un pathétisme....
nexus4 a écrit:Y a pas un problème de dates dans ton anecdote ?
Kane avait 14 ans quand Tintin en Amérique est sorti..et Green Lantern créé 6 ans plus tard.
cronos59 a écrit:Bah le truc c'est que les pros avant de devenir pros c'était, ce sont des lecteurs comme vous et moi... Elle a vendu beaucoup Julie Doucet a une époque ? Moi dans les années 90 je lisais Picsou mag donc j'avais pas trop l'âge pour savoir mais pour marquer des lecteurs faut déjà vendre un peu d'où ma question et quasi personne la connait ici. Les seuls auteurs qui se manifestent ici s'insurgent de son élection... Et j'ai pas l'impression que la majorité des auteurs qui ont la possibilité de voter aujourd'hui soient de son école non plus.
Elle a vendu beaucoup Julie Doucet a une époque ?
Doucet grande gagnante, c'est vrai que son actualité est débordante ces dernières années, d'ailleurs c'est qui, ah ben oui une figure de plus pour montrer qu'Angoulême c'est le festival qui ose,qui surprend.....
Xavier Guilbert a écrit:Quand Corben reçoit le prix en 2018, son dernier projet d'ampleur publié est un Hellblazer en 2000, et son âge d'or chez Fantagor Press s'est arrêté en 1994 à la faillite de l'éditeur.
Brian Addav a écrit:Qu'on le veuille ou non, il y a une vision qui se dégage du festival, elle ne concerne pas une BD que beaucoup qualifierait de classique, ou populaire, que ce soit assumé une fois pour toute.
Xavier Guilbert a écrit:Brian Addav a écrit:Qu'on le veuille ou non, il y a une vision qui se dégage du festival, elle ne concerne pas une BD que beaucoup qualifierait de classique, ou populaire, que ce soit assumé une fois pour toute.
Ce qui est quand même frappant, c'est que cette vision qui se dégage provient de composantes qui sont indépendantes et déterminées par des personnes qui n'ont rien à voir entre elles. Le Grand Prix ressort du vote des auteurs, alors que les Fauves sont déterminés par un Jury et la direction artistique du Festival lui-même (choix des expositions et des rencontres) par un trio. Alors oui, on peut arguer que le Festival peut influencer le Palmarès des Fauves par le choix de la composition des comités de sélection et du jury, mais la question de l'élection du Grand Prix lui échappe complètement.
Peut-être que cela voudrait dire que c'est cette vision d'une bande dessinée dite "classique" qu'il faudrait remettre en question.
(la notion de "populaire" est trop complexe et éminemment discutable, il vaut mieux l'écarter à mon sens)
corbulon a écrit:klorophylle 34 a écrit:Pauvre Angoulême, féstival triste suivant le courant politique, les autrices gueulent, hop on élit des femmes.
Parité mon cher, celà est bien plus important que le talent.
Doucet grande gagnante, c'est vrai que son actualité est débordante ces dernières années, d'ailleurs c'est qui, ah ben oui une figure de plus pour montrer qu'Angoulême c'est le festival qui ose,qui surprend.....
Pour infos je n'ai rien contre les autrices, par contre ce genre de prix donné à des gens pour des raisons qui fleurent plus le lêche cul et les tendances sociales, je trouve ça d'un pathétisme....
Oh une variante de « je ne suis pas raciste mais » (marche aussi avec sexiste, homophobe, etc à la place de raciste),qui est d’un pathétique assez imbattable, même si la bêtise et l’ignorance n’ont jamais de limite (oui désolé je ne vais pas toujours faire preuve de patience, politesse, pédagogie avec la connerie à l’état pur). Néanmoins premièrement c’est pas comme si pour ne faire que quelques exemples Watterson ou Otomo avaient eu des activités débordantes ces dernières années et deuxièmement tu t’es arrêté en maths en CP ? Non parce que pour moi la parité c’est pas 95 % de Grand Prix pour les mecs, et 5 % pour les meufs, Encore une fois ce sont des scores soviétiques (oui parce que l’on retrouve des pourcentages assez similaires voir pire avec le cinéma ou la littérature pour ne faire que deux exemples).
Brian Addav a écrit:Limite c'est une condition nécessaire de pas avoir publié depuis 20 ans pour avoir le grand prix, vu comment s'est présenté
Brian Addav a écrit:Je te prends pour exemple, désolé.
Je ne suis pas un lecteur lambda de bd. De par mon histoire, mon expérience, etc. Mais perso, je sais qui tu es.
Xavier Guilbert, ce n'est pas que la numérologie, c'est aussi du9.
ça représente qq chose pour un certain type de BD.
Donc, quand Xavier Guilbert dit qu'il n'a jamais entendu parler de Béatrice Tillier, ni rien lu d'elle, sous ce prisme là, je le comprends, et je ne suis pas étonné.
Par contre, que Xavier Guilbert, qui travaille pour le plus grand festival BD n'ait jamais entendu parler de Béatrice Tillier, ni rien lu d'elle, là j'ai un problème.
Désolé, ça tombe sur toi, mais ça en dit long sur l'orientation du Festival.
Brian Addav a écrit:Que vous le vouliez ou non, vous avez un biais de représentation.
Cad que pour beaucoup de gens, qq soit leur rapport à la BD, vous incarnez un certains courants, et ce n'est pas le plus "majoritaire" pourrait-on dire.
Brian Addav a écrit:Le grand jeu quand sort la liste des nominés, c'est quand même de savoir qui en a lu le plus, ou le moins, c'est pas glorieux pour un tel festival.
Et ça se répercute sur l'attribution du Grand Prix. Que vous le vouliez ou non, que vous vous en défendiez à juste titre.
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