cronos59 a écrit:Une femme qui ne voit pas de grand intéret aux distinctions... Etrange.
"Sincèrement émue de cette distinction," il est écrit en toutes lettres. Lecture à charge?
Sinon, mon ressenti par rapport à cette situation, c'est qu'il me semble que les auteurs/autrices Japonais/es ont besoin de temps pour prendre leur décision et accepter ce genre d'engagement (car il s'agit d'un engagement, qui prend du temps en amont, et qui monopolise les auteurs fin janvier). Sachant qu'il faut souvent mettre les éditeurs dans la boucle, avec des processus de décision et de validation qui peuvent prendre beaucoup de temps.
Quand il s'agit d'expositions longuement planifiées (cf. Urasawa, Mashima ou Matsumoto), les choses peuvent se passer sans problème. Mais le Grand Prix signifie une forme d'urgence, puisque cela laisse à peine une année pour tout mettre en place. L'expo Corben, par exemple, a donné bien du fil à retordre à Stéphane Beaujean, du fait que les originaux étaient éparpillés dans la nature. Enfin, il faut aussi prendre en compte la personnalité des auteurs. Le cas de Rumiko Takahashi étant particulier, puisqu'elle est très discrète, y compris au Japon: très peu d'apparitions publiques, quasiment pas d'interviews. Bref, je ne suis pas surpris.