crepp a écrit:cicerobuck a écrit:... Sa plus grande réussite est de réussir à incarner des monstres, les transformant en personnages tangibles, pour lesquels on peut avoir de l'empathie, ce que même Lovecraft peinait à selon moi accomplir.
C'est amusant car c'est là le problème à mes yeux, cela devient trop tangible, et ce coté trop "bien" montré me gène car me retire la seule force de Lovecraft : de garder mon imagination éveillée. C'est pour cela que le travail de Breccia est si immense.
Maintenant je suis loin d'être un fan de Lovecraft, je n'aime pas son style, je suis plutôt un fan de l'ambiance qui se dégage (trouvé dans le JDR), et c'est aussi pour cela que j'adore Breccia, p'tain quelle ambiance.
C'est un point de vue qui se défend, mais reconnais que par ailleurs, c'était plus difficile de rendre ces créatures tangibles, voir crédibles, que de poursuivre dans la voix habituelle. Dans l'absolu, je serais d'accord avec toi, mais vu le suje, je pensais ça limite impossible, tant toutes les tentatives qui me sont passées sous les yeux échouaient là dessus, voir ne relevaient même pas le défi, et ne tenaient pas la comparaison avec l'original. En tout cas, ici, ça tient vraiment bien la route en tant que récit de BD, ce qui n'est pas le cas de Breccia, aussi magnifique soit son travail.