Nirm a écrit:Commence déjà par me montrer où j'ai écrit "publique"...
Nirm a écrit:Le festival ne fait pas que pomper du fric, c'est (d'après l'INSEE en 2014) plus de 2,2M€ de retombées pour le "Grand Angoulême" (quand sa contribution est de 500 000€).
LeJoker a écrit:Quand tu dis que la contribution du Grand Angoulême s'élève à 500.000€, cela revient à dire qu'il verse une subvention publique de 500.000€.
Jeff70 a écrit:@ icecool
Merci pour ce lien, qui souligne les points essentiels: le festival d'Angoulême est financé à 46% sur fonds publics, sans que les règles qui doivent s'appliquer à l'utilisation de fonds publics soient respectées.
L'organisation du festival a été confiée de façon parfaitement opaque, sans appel d'offres, à une société de prestations dont la conception de l'indépendance est de ne rendre de comptes à personne, et surtout pas à ceux qui les finances...
Bref, un mic-mac "à la française" typique...
El_Flocon a écrit:Pour les collectivités (essentiellement la ville et le département), le Festival a des retombées en terme monétaires,
El_Flocon a écrit:mais aussi en terme d'images.
LeJoker a écrit:"Zut, vous voudriez vérifier que votre argent est correctement investi et génère un bon retour sur investissement ? c'est trop bête, parce que le retour est dans l'intangible vous savez, l'image. C'est pas évaluable vous savez...".
Donc tu me trouves les chiffres, et on pourra commencer à parler sérieusement.
Et justement, le rôle d'une politique culturelle, c'est d'aller à contre-courant du marché, pour soutenir ce que l'on considère comme important, quand les conditions pour en assurer le succès commercial ne sont pas présentes.
D'où l'incompris que l'on rencontre souvent, de vouloir absolument que les subventions aillent à des choses "qui marchent" -- donc du grand public, des projets connus, etc., leur visibilité déjà assurée permettant de rassurer sur le fait que non, on ne gaspille pas, la preuve, ça rapporte. Bref, un contre-sens complet sur ce que doit être une politique culturelle...
Xavier Guilbert a écrit:LeJoker a écrit:"Zut, vous voudriez vérifier que votre argent est correctement investi et génère un bon retour sur investissement ? c'est trop bête, parce que le retour est dans l'intangible vous savez, l'image. C'est pas évaluable vous savez...".
Pas l'image, mais la culture.
Et justement, le rôle d'une politique culturelle, c'est d'aller à contre-courant du marché, pour soutenir ce que l'on considère comme important, quand les conditions pour en assurer le succès commercial ne sont pas présentes.
D'où l'incompris que l'on rencontre souvent, de vouloir absolument que les subventions aillent à des choses "qui marchent" -- donc du grand public, des projets connus, etc., leur visibilité déjà assurée permettant de rassurer sur le fait que non, on ne gaspille pas, la preuve, ça rapporte. Bref, un contre-sens complet sur ce que doit être une politique culturelle...
On notera qu'à leur échelle, les éditeurs ont aussi des démarches similaires, portant elles effectivement sur des questions d'image, comme Delcourt publiant Chris Ware, par exemple.
LeJoker a écrit:Une "politique culturelle" n'a jamais consisté à soutenir pour l'éternité et à coups de subventions non contrôlées des événements culturels.
LeJoker a écrit:Festival d'Angoulême: contrat sans appel d'offre, contrat renouvelé par "négligence", monopole d'une entreprise prestataire de service, opacité totale sur la gestion financière de l'argent public.
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