Ah put..., ça devient dur de discuter sur des forums...il y a plein d'intentions qui ne passent pas derrière un clavier...
BIEN ENTENDU que je ne veux pas que les auteurs fassent ce que le public veut, comment avez-vous pu en douter une seconde ?
Vous voyez le problème de compréhension mais bon, rien ne vaut une discussion en live...
Z'imaginez, des tombereaux de Blondes et autres Pompiers ou que sais-je ? Avec des spin-off et des équipes de dessinateurs différents ?
Sinon Thierry, ne propose pas ton idée de scénario, ils seraient capables de le prendre..."y'a de bonnes choses"...
Bon sérieusement, ce que je voulais dire c'est qu'à force de ne PAS vouloir faire du mainstream, certains auteurs se sont lancés dans ce que eux avaient envie de faire mais pas toujours avec bonheur. Et lorsque le succès n'est pas au rendez-vous, le petit monde fermé de la BD trouve ça inacceptable et trouve des excuses pour les méventes.
Heureusement il y a des auteurs qui suivent leur voie avec succès et c'est tant mieux.
Mais ne pas tenir compte du lectorat est tout aussi grave que de ne créer qu'en en tenant compte.
Imaginez n'avoir de disponible
que des BD hermétiques, avec un dessin banal, mal colorisées ou parlant de sujets personnels qui n'intéressent évidemment que l'auteur ou ses proches...je pense que là, le 9e art disparaîtrait en vitesse.
Je pourrais aussi créer un scénario fictif comme Thierry avec ces types d'histoires...c'est facile...
Autant une bonne BD, c'est l'adéquation d'un bon dessin et d'un bon scénario, autant une production de BD doit comprendre des séries grand public ET des séries/one shot moins consensuels, sinon dans un cas comme dans l'autre, on tournera en rond jusqu'à lasser les derniers amateurs.
Je ne voulais pas dire "écouter les conseils du public" mais simplement "écouter le public"...prendre la température...trouver un nouveau style...essayer de trouver de nouvelles idées qui pourraient lui plaire et ne pas systématiquement aller à contre-courant en se foutant du lectorat comme de son premier phylactère...c'est très différent.
Ou alors on veut reste au auteur maudit toute sa vie...
J'ai aussi l'impression qu'une catégorie d'auteurs prennent leurs lecteurs pour des moutons ou des cons...vraiment...
Evidemment s'ils se basent sur les retours de séances de dédicaces, on ne peut pas leur en vouloir.
Mais si on ajoute à ces abrutis, qui me rappellent les supporters de foot, les ménagères de moins de 50 ans qui achètent quelques BD par an mais qui font exploser les chiffres de ventes des Astérix, Titeuf ou autres, ça laisse une minorité d'amateurs (hé oui, faut pas se leurrer, les vrais bédéphiles sont une minorité) qui se préoccupent vraiment de l'avenir le la BD. Car si un jour où la BD n'existait plus, vous tracassez pas, il resterait les jeux video, les iPod, iPad, iPhone pour que ce public "temporaire ou occasionnel" dépense son argent.
On ne m'enlèvera pas de l'idée que des réunions, conférences, discussions argumentées, etc entre auteurs, éditeurs et lecteurs feraient bien plus avancer la situation de la BD actuelle que des campagnes marketing inutiles ou des impressions de semi-intégrales en version luxe.
C'est paradoxal alors qu'on se trouve dans l'ère de l'information que les acteurs présents se connaissent si mal faute de vrais dialogues...