Hachette Livre a par ailleurs acquis auprès d'Anne Goscinny et Albert Uderzo "les droits d'édition des vingt-quatre albums d'Astérix publiés du vivant de René Goscinny pour la durée de la propriété littéraire et artistique et le monde entier", précise le groupe d'édition.
"droits d'édition" et "droits d'auteur", quelle est la différence ?Hachette Livre a par ailleurs acquis auprès d'Anne Goscinny et Albert Uderzo "les droits d'édition des vingt-quatre albums d'Astérix publiés du vivant de René Goscinny pour la durée de la propriété littéraire et artistique et le monde entier"
L’avenir des aventures des irréductibles Gaulois est ainsi au coeur de ce rachat. Si longtemps Albert Uderzo avait été réticent à la reprise de ses personnages, Anne Goscinny nous confiait il y a quelques mois qu’elle souhaitait au contraire que les personnages survivent. La prise de contrôle par Hachette va sans doute faciliter le processus de reprise.
Ben... Pas évident tout ça : à priori, à la mort des deux auteurs, leurs filles respectives ont autant de pouvoir de décision l'une que l'autre.La prise de contrôle par Hachette va sans doute faciliter le processus de reprise.
- Vous avez toujours dit que vous ne souhaitiez pas qu’Astérix vous survive.
- Oui. D’ailleurs, comme Hergé l’avait fait pour Tintin, j’ai stipulé par écrit, chez mon notaire, mon souhait qu’après la disparition des deux co-auteurs, Astérix Il continuera à vivre, mais uniquement avec ce qui existe déjà du personnage : on pourra faire des films, tirer des albums ou autre chose. Mais je ne tiens pas à ce qu’on déforme ces personnages qui ont bientôt cinquante ans de vie. C’est très facile de dénaturer quelque chose comme ça. D’autant que l’appât du gain peut encourager des gens peu scrupuleux ou moins consciencieux. Je vois des choses très bien suivies, entre autres le travail d’Achdé avec Lucky Luke (...)
Bien sûr, il doit être possible de reproduire mon style. (...)
Et puis, il n’y a pas que le dessin : il y a aussi le propos. Je n’ai pas envie de voir Astérix dans une histoire « olé-olé » ou avec des connotations politiques, ce qui n’est jamais allé dans le sens du personnage.
Je crois que le dessinateur dans ce cas à plus de droits que le scénariste donc sa descendance .
chacun à les mêmes droits et la décision d'arrêter une BD ne peut, juridiquement, qu'être pris conjointement. Sauf, s'il existe un accord écrit disant le contraire, ce qui ne semble pas être le cas ici.
D’ailleurs, comme Hergé l’avait fait pour Tintin, j’ai stipulé par écrit, chez mon notaire, mon souhait qu’après la disparition des deux co-auteurs, Astérix continuera à vivre, mais uniquement avec ce qui existe déjà du personnage
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