Ca me rappelle une autre fondation celle de Pratt : CONG, une fois la fondation créé ses enfants non rien reçu à sa mort -> un procès est en cours
Pour moi Albert Uderzo cherche ici à assurer l'avenir de sa série (de ses personnages) au delà de lui même, auprès d'un éditeur / diffuseur de dimension internationale à savoir Hachette (qu'il a lui même contacté). Albert René, petite structure de 15 personnes avec demain à la tête les héritières des deux créateurs, n'offre certainement pas les mêmes garanties. Le reste, au delà du contexte relationnel père / fille / gendre, ce sont les affres des successions que les "capitaines d'industries" responsables (auxquels Albert Uderzo peut être assimilé ici) doivent préparer. Les descendants ne sont pas toujours les mieux placés pour faire prospérer ce que les créateurs ont fait naître.
+1
Perso, j'aimerais bien savoir qu'elle est la faute lourde que Albert Uderzo reproche a sa fille ?
L'"idée" du dernier album ? :siffle:
Rien encore dans les 2 prochains mois, en tout cas. Après Astérix aux JO sorti en vitesse sans bonus pour profiter du buzz, elle part en sucette, cette collec'. C'était pourtant une bonne idée, à la base.
il y en a 2 qui sont sortis cet automne, moins chers, même qualité que les précédents, mais sans les 3 ou 4 pages spéciales de la fin. La gande collection semble donc bien continuer, et c'est une excellent chose. D'autant qu'il ne rete plus à publier que des albums de l'ère goscinny.
Astérix aux JO est sorti en Aout.
J'aimerais revenir sur la fameuse phrase -superbe au demeurant- de Goscinny concernant le fait que c'est le rédac' chef qui décide et pas les lecteurs.
Dans une autre interview (pour les Cahiers de la BD, si je me souviens bien !) Goscinny avouait qu'il avait suffisamment souffert du référendum Tintin pour infliger un tel traitement à d'autres professionnels de la BD.
On se souvient sans doute que l'hebdo des jeunes de 7 à 77 ans avait l'habitude de faire un référendum annuel.
A l'issue de l'un de ceux-ci (1962 je crois) Oumpah-Pah fut mal classé et la série passa à la trappe. Cela tombait mal car Astérix n'avait pas encore décollé et tant Goscinny qu'Uderzo multipliaient les travaux pour vivre.
Si les réactions de Goscinny en tant que rédac'chef étaient empreintes d'une profonde humanité, elles étaient aussi la résultante de cruelles expériences qui l'avait marqué au fer rouge.
Hé ! Un peu facile de dire ça, à postériori !La direction de Tintin qui stoppe une série de Goscinny/Uderzo au prétexte qu'elle n'est pas assez appréciée par les lecteurs, c'est surréaliste
Mais nooon : un sondage n'est qu'un sondage ! Il faut savoir en tirer la substantifique moelle (prendre en compte ceux qui n'ont pas voté, l'âge et l'histoire de chaque BD, le public cible, l'aisance des auteurs dans le thème qu'ils manipulent et ce qu'ils pourraient faire dans autre chose, etc...)ce type de référendum à la con favorisait toujours le consensuel mou (styles déjà bien acceptés dans le public) et flinguait les valeurs sûres encore en devenir.
Emission longtemps décriée, mais qui a permis de découvrir d'excellents auteurs-compositeurs-interprètes, aujourd'hui encore copiés, utilisés (fond sonore de rap), mainte fois repris (TV) et ressortis sur scène. Il est de bon ton de s'en gausser, mais je préfère cette époque de CREATEURS francophones (même populaires) à celle des gogo-apprentis-interprètes d'aujourd'hui (Star ac, Pop star, etc...) ! En BD, ce serait comme si on s'amusait à reprendre sempiternellement des oeuvres anciennes au lieu de scénarios originaux (Trois mousquetaires, Petit Prince, Tartuffe, Paroles de chansons, de films...) Hein ? Quoi ? C'est pourtant ce qui se fait actuellement ? Ah zut alors !Canal + à ses débuts avait une émission qui s'appelait le Top 50, lequel était basé sur les chiffres Nielsen de ventes de disques. Au bout d'un certain temps, c'est tout une floppée de merdouilles qui trustaient les premières places. C'était bien le choix des consommateurs.
Je me suis longtemps dit que si Goscinny n'aimait pas nombre de ses auteurs (ou plutôt leurs BD), il savait tout de même ce qu'attendait le public de Pilote, chaque année un peu plus âgé et imprégnés de la culture globale des années 70.
Mouais... Hé bien moi, je préfèrerais que les magazines soient réellement typés, afin que nous puissions passer de l'un à l'autre selon nos goûts et notre évolution personnelle, et qu'on n'y introduise pas de manière artificielle des alternatives non appréciées par la majorité de leurs lecteurs. OK, pour l'époque héroïque de Pilote, mais ce comportement subsiste alors qu'il n'a plus lieu d'être. On vit une époque de segmentation, ce qui n'empêche nullement chaque public de trouver chaussure à son pied. Pas besoin de le pousser vers une direction ou une autre, d'une manière autoritaire... Et pire que tout : en déclarant vouloir "éduquer" les foules !D'où le courrier des lecteurs furibard chaque semaine, qui non seulement ne retrouve pas ses marques, mais se demande comment on peut publier des gens qui ne savent pas dessiner et/où dont les histoires sont incompréhensibles et/où trop politisées ou pas assez etc.
(...)
malgré une ligne qui mécontentait autant de monde qu'elle en réjouissait, c'est grâce à ses quelques séries best-sellers
La potion les rend immortels
Contrairement à Tintin, dont ce week-end fut consacré à célébrer les 80 ans, Astérix et Obélix survivront à leurs créateurs. Hergé s'y était formellement opposé, mais pas Albert Uderzo qui, à 81 ans, vient de céder au groupe Hachette Livre l'autorisa...
Contrairement à Tintin, dont ce week-end fut consacré à célébrer les 80 ans, Astérix et Obélix survivront à leurs créateurs. Hergé s'y était formellement opposé, mais pas Albert Uderzo qui, à 81 ans, vient de céder au groupe Hachette Livre l'autorisation de poursuivre la série après sa disparition. Anne Goscinny, la fille de René Goscinny, a également donné son accord. En attendant, les éditions Albert-René rééditent cette semaine Comment Obélix est tombé dans la marmite du druide quand il était petit, qui relate l'épisode en une quinzaine d'aquarelles. Et un nouvel album d'histoires courtes est en préparation pour les 50 ans d'Astérix, en octobre 2009
Mouais... Hé bien moi, je préfèrerais que les magazines soient réellement typés, afin que nous puissions passer de l'un à l'autre selon nos goûts et notre évolution personnelle, et qu'on n'y introduise pas de manière artificielle des alternatives non appréciées par la majorité de leurs lecteurs. OK, pour l'époque héroïque de Pilote, mais ce comportement subsiste alors qu'il n'a plus lieu d'être. On vit une époque de segmentation, ce qui n'empêche nullement chaque public de trouver chaussure à son pied.
Pas besoin de le pousser vers une direction ou une autre, d'une manière autoritaire...
Et pire que tout : en déclarant vouloir "éduquer" les foules !
Retourner vers Généralités sur la Bande Dessinée
Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 0 invités