Thierry_2 a écrit:non, non, non, les demandes d'asile sont gelées, comme les expulsions, tant la Syrie n'est pas considérée comme sûre (même si la définition de "pays sûr" est assez au doigt mouillé, et pas très fiable)
cela dit, il faut se rappeler que les raisons de demander l'asile sont nombreuses. Il y a des opposant politiques pour qui le départ d'Assad est sans doute une bonne nouvelle. Il y a des minorités discriminées pour qui cela ne change pas grand chose. il y a aussi les LGBT, pour qui le changement de régime ne vas pas changer fondamentalement la donne. Il y a encore des pays ou l'homosexualité est un délit et est punie d'emprisonement, voire pire. La syrie en fait partie, comme le Sénégal et même la Géorgie, je crois.
J'imagine aussi et surtout que les services d'asile doivent craindre d'accueillir d'ex-bourreaux ou des franges pro-Assad (car qui a surtout intérêt à quitter la Syrie depuis quelques jours ?), ou des membres de Daech sous couverture, qui sont devenus des ennemis de l'actuel leader des libérateurs (même si il est issu de leurs rangs, on est d'accord).
Bref, c'est le bazar.
Pour ce qui est des décisions d'expulsions, comme par l'Autriche, c'est ignoble.
Mais tous les partis d'extrême droite doivent frétiller de plaisir devant cette justification idéale aux expulsions des étrangers de leurs sols.
A gerber...
Alors qu'effectivement, la menace est peut-être toujours là et pourrait même empirer si les islamistes se montrent rigoristes.